The rocky horror picture show

La première fois que j’ai vu le film « The Rocky Horror Picture Show », je devais avoir 12 ans alors qu’il était interdit aux moins de 16 ans à sa sortie. Non pas que je fus un cinéphile précoce, mais ma sœur aimait à l’époque m’emmener au quartier latin pout y faire du shopping, et fréquenter les salles obscures. Un choc que dis-je, une claque monumentale au visionnage de ce film qui à sa sortie fût un flop retentissant ! Faisant plus que mon âge et sous l’aval de ma sœur fraudeuse, je pus alors m’introduire dans la petite salle pour découvrir un monde que je ne connaissais pas jusqu’alors.

Réalisé par Jim Sharman en 1975, cette « comédie musicale » made in US reprenait la pièce écrite par Richard O’Brien et jouée à Londres 2 ans auparavant.
Parodie multiple de films d’horreur, séries B, science-fiction et vampiriques, le film narre les aventures de 2 jeunes fiancés victimes d’une crevaison sur le bord de la route.
Ils se dirigent alors vers un château où ils sont reçus par un couple pour le moins étrange. Tombés en pleine « Convention Transylvanienne », Brad Majors et Janet Weiss (interprétée par une Susan Sarandon débutante) se demandent où ils sont tombés, au milieu d’une orgie faisant l’apologie du sexe bien sûr, et de l’alcool sans oublier les drogues en tous genres !

Prêts à repartir, leur route est alors barrée par le maître des lieux qui arrive en ascenseur : Dr Frank-N-Furter, qui n’est pas sans rappeler un certain Freddie Mercury. Frank est un transsexuel vêtu de talons aiguilles, d’une mini-jupe et bas résille. Il raconte qu’il vient de « Transexuel », en Transylvanie, avant de retenir ses invités malgré-eux. S’ensuit une nuit de débauche où le fameux Frank fait découvrir le sexe à la fiancée d’une part, et à son promis d’autre part. Choquant pour l’époque, immoral et Rock’n’roll, « The Rocky Horror Picture Show » ne ressemble à aucun autre film, et est devenu très vite un film culte, qui détient le record de programmation, puisqu’il est encore diffusé en salles, 40 ans après sa sortie !

Philippe Pillon

Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.

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