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Dustin Hoffman trouve que les films actuels sont "nuls".

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Dans un entretien donné à The Independentl’acteur oscarisé de Rain Man confie son point de vue sur le paysage audio-visuel actuel. Entre l’overdose de films mettant en scène les super-héros et la fuite des scénaristes vers le petit écran, il est vrai qu’Hollywood a comme un arrière-goût amer ces dernières années.

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Dustin Hoffman compare le petit et le grand écran : « Je pense qu’actuellement la télévision se porte mieux que jamais tandis que le cinéma n’a jamais été aussi mauvais – en 50 ans de métier, je n’ai jamais vu ça ».  Il continue en lançant : « Il est difficile de croire qu’on puisse faire quoi que ce soit de bon avec les budgets actuels. Nous avons fait Le Lauréat et ce film résiste à l’épreuve du temps, il avait un super scénario travaillée pendant 3 ans, un réalisateur génial doublé d’un casting et d’une équipe fantastiques. C’est un petit film, quatre murs et des acteurs, rien de plus. Et pourtant cela nous a pris une centaine de jours à tourner ». 

Tandis que les films actuels se voient dotés de budgets beaucoup moins conséquents qu’auparavant et doivent se contenter d’une vingtaine de jours de tournage en moyenne, en-dehors des films de super-héros et de robots géants. La quantité a pris le pas et les budgets alloués par les studios fondent face au nombre toujours croissant de films à financer. Les nouvelles technologies permettent de créer des plans à partir de rien, de raccourcir les tournages drastiquement tout en éliminant fatalement une part d’authenticité. Les blockbusters de Marvel trustant le box-office, d’autres genres cinématographiques tels que le drame doivent survivre avec des moyens toujours plus faibles qui se traduisent par des scénarios moins denses et des prises de risque limitées.

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Au-delà de ce constat peu avenant sur l’industrie du cinéma, Dustin Hoffmann parle de son prochain rôle, à l’opposé de celui qui l’aura fait connaître dans Le Lauréat puisqu’il incarne cette fois un professeur de musique prenant sous son aile un orphelin : « La vérité est que la boucle est bouclée. Mon succès a été un accident, j’ai eu le premier rôle dans Le Lauréat et boum, quelqu’un a allumé la lumière et j’étais une star. La plupart des acteurs doivent démarrer avec des rôles de soutien, puis si tu as de la chance tu en viens à être en tête d’affiche. Et puis tu atteins un certain âge, et malheureusement les femmes atteignent ce point plus tôt que les hommes, et tu récupères le rôle de soutien, qui est très souvent le mentor du premier rôle. Et voilà, la boucle est bouclée pour moi ». 

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