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La disquette : la plus XL des cartes-mémoire

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Top je suis dix fois plus volumineuse qu’une carte SD tout en contenant mille fois moins d’informations, je suis fragile et je remplis vos boîtes à chaussures, je suis l’ancêtre de la clé USB qui a fini par me détrôner, je suis je suis ?

Je suis une disquette ! Premier support nomade et accessible de stockage de données, la disquette fêtera son 40ème anniversaire d’ici 3 ans. D’abord commercialisée sous la forme d’un monstre de 8 pouces (soit la taille de l’écran d’un iPad Mini, rien que ça), la disquette passa au format 5 puis 3,5 pouces, le plus connu et généreux en capacité de stockage, c’est qu’on faisait beaucoup de choses avec 1,4 Mo à l’époque !

Les dimensions d'une disquette comparées à d'autres supports de stockage populaires

Les dimensions d’une disquette comparées à d’autres supports de stockage populaires

Personnellement, même en étant plus jeune que les autres rédacteurs de Monsieur Vintage, j’ai néanmoins eu l’occasion d’utiliser un certain temps la disquette puisque mon père m’avait cédé son IBM au début des années 2000. Un monstre bruyant, propulsé par Windows 98 et doté d’un énorme disque dur de 200 Mo ! Je me revois encore en train de tendre un de ces rectangles en plastique noir à un camarade afin qu’il me ramène le lendemain la sauvegarde de son personnage Diablo 2, un personnage crée avec des codes qui me permettrait de finir enfin le jeu les doigts dans le nez ! Et on pouvait en mettre des personnages sur une disquette. Bien entendu, au vu des standards actuelles, la capacité fait doucement sourire. C’est bien simple, une disquette ne peut même pas contenir un morceau en MP3, ni une image haute-définition. Elle ne peut même pas contenir une demi-seconde d’une vidéo de bonne qualité.

Mais sa fonction première était d’abord de contenir du texte, ramener du travail à la maison devenait enfin possible (on n’a pas dit que c’était un progrès!). Et les logiciels de l’époque n’avait rien à voir avec les nôtres, si gloutons en espace mémoire. Même si Microsoft Office 97 venait avec 45 disquettes ! Autant dire qu’il fallait presque poser un RTT pour en voir le bout.

Un lecteur de disquette pour Commodore

Un lecteur de disquette pour Commodore

C’est d’ailleurs conscient de cette limitation qu’Apple a quelque peu précipité la disgrâce de la disquette (ça ferait un bon titre SF, non ?) en lançant, en 1998, son iMac G3 (vous savez, l’écran translucide et bleu) sans lecteur de disquettes, un support pourtant encore largement utilisé à cette période. Le goût d’Apple pour les ruptures technologiques ne date pas d’hier.

On retrouve cependant toujours des marques de l’héritage de cette technologie, puisque le petit poussoir permettant de verrouiller les cartes SD, afin de protéger toute suppression accidentelle du contenu, découle en ligne droite du même principe initié sur les disquettes. Et tout bêtement, il suffit d’ouvrir Word ou Photoshop pour se rendre compte que l’icône de la fonction « sauvegarder » n’est autre qu’une de ces clés USB préhistoriques ! Peut-être que dans 10 ans on aura le droit à un CD-ROM à la place.

Je vous quitte sur ce remarquable exemple d’utilisation orchestrale des lecteurs de disquette.

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