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La cigarette électronique fait un tabac : notre rétrospective

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cigarette electronique - Vintage
La cigarette électronique ou “vapoteuse” est arrivée en France en 2005. Après dix-sept années de commercialisation, le produit est définitivement et largement installé, avec un peu moins de 4 millions d’utilisateurs dans l’hexagone. Quand est née la première e-cigarette ? Pourquoi rencontre-t-elle un tel succès ? Quel est le marché de la vapoteuse et comment fonctionne ce remplaçant de la cigarette ? Autant de questions qui nous ont amené à se pencher sur ce dossier fumant.
Homme barbu fumant une cigarette électronique

La cigarette électronique est arrivée en France en 2005. Source image : Pixabay

La cigarette électronique s’est installée dans notre vie de tous les jours. On estime aujourd’hui qu’un peu moins de 4 millions de personnes vapotent en France et le marché bouillonnant de la vape propose constamment de nouveaux produits et saveurs. Le site de cigarette électronique taffe-elec.com propose par exemple une sélection de e-liquides aux sels de nicotine, nouvelle tendance chez les vapoteurs et notamment, chez les gros fumeurs.

Parce que le plus nocif dans la cigarette n’est pas la nicotine, cette molécule qui crée l’addiction et nous rend accros, mais le tabac et les substances qu’il contient, telles que le monoxyde de carbone et le goudron, entre autres.

Passer à la cigarette électronique permet déjà de se débarrasser de ce tabac et de sélectionner un taux de nicotine adapté à votre dépendance à la cigarette. Les sels de nicotine sont destinés aux très gros fumeurs, qui ont un besoin d’un taux de nicotine supérieur à 15 mg/ml. Les sels de nicotine proposent un taux de nicotine de 20 mg/ml. En sachant que le taux maximal autorisé en France est de 20 mg/ml.

Les origines de la cigarette électronique

La genèse de la cigarette électronique remonte à l’année 1903, lorsqu’un pharmacien parisien, Henri Ferré, invente un inhalateur tubulaire qui recrée l’effet de la cigarette. Son appareil utilise un mélange de plusieurs substances chimiques, comme l’acide chlorhydrique, l’alcool polyatomique et le carbonate d’ammonium. Mixées, ces substances provoquent une fumée blanche et bien que le pharmacien la juge inoffensive, son invention ne sera jamais commercialisée. Henri Ferré demeure néanmoins le précurseur de la e-cigarette.

En 1927, l’américain Joseph Robinson dépose le premier brevet de l’ancêtre de la cigarette électronique, pour son vaporisateur électrique à vocation uniquement médicale. Il s’agit d’un objet tubulaire capable de créer de la vapeur pour inhaler des produits médicinaux. Mais à l’inverse d’Henri Ferré, l’invention de Robinson n’est en rien un substitut de cigarette.

En 1963, un autre américain, Herbert A.Gilbert, invente “une cigarette sans fumée qui ne contient pas de tabac”. Il dépose le brevet en 1965 mais le produit ne sera jamais commercialisé.

La première véritable cigarette électronique fera son apparition en 2004, dans la ville de Xifeng, en Chine. Élevé au milieu des plantations de tabac qui recouvrent le district, le pharmacien Hon Lik est un gros fumeur de cigarettes puisqu’il fume 2 paquets par jour. Soucieux d’arrêter, il invente une cigarette électronique qui utilise la technologie de nébulisation par ultrason. Son produit sera commercialisé en 2004.
Mais la e-cigarette telle qu’on la connaît aujourd’hui est celle d’un autre chinois, David Yunqiang Xiu qui, en 2009, invente la cigarette dotée du système ENDS actuel ; Electronic Nicotine Delivery System.

Les raisons du succès

Les raisons du succès rencontré par la cigarette électronique sont multiples :

• Elle permet d’aider au sevrage tabagique
• Elle permet d’arrêter de fumer
• Elle conserve les habitudes et gestes du fumeur
• Elle évite d’inhaler les substances nocives contenues dans le tabac
• Elle propose différents taux de nicotine, jusqu’à un niveau zéro
• Elle ne laisse pas d’odeur de tabac sur le corps et les vêtements
• Elle est plus économique que le tabac en paquet

En 2019, l’organisme Santé publique France publiait une étude qui évaluait à 700 000 personnes le nombre de fumeurs qui avaient arrêté la cigarette grâce à la vapoteuse. Et si certains organismes de santé ne valident pas l’utilité réelle de la e-cigarette, c’est surtout pour éviter que des non-fumeurs viennent à la vapoteuse pour son côté fun et ludique.

En 2016, le Haut Conseil de la Santé Publique admettait que la vapoteuse pouvait être considérée comme une aide au sevrage tabagique, ce qui eut un effet sur les ventes de cigarettes électroniques.

Un business conséquent

L’année charnière pour la cigarette électronique a été 2010. C’est à partir de cette date que le marché de la vapoteuse a connu un véritable boum, et l’on estime aujourd’hui le marché mondial à un peu moins de 900 millions d’euros (820 millions d’euros en 2018).
La cigarette électronique : comment ça fonctionne ?

Une cigarette électronique est composée de quatre parties :

• La batterie
• L’atomiseur (résistance qui transforme le liquide en vapeur)
• Le réservoir (qui reçoit le e-liquide)
• L’embout (que l’on porte à la bouche)

Pour l’utilisation, les revendeurs de vapoteuses préconisent un taux de nicotine en rapport avec votre taux de dépendance à la cigarette.

Si vous êtes un petit fumeur (moins de 10 cigarettes par jour), le taux de nicotine conseillé en e-liquide se situe entre 3 et 6 mg/ml.
Si vous êtes un fumeur moyen (entre 10 et 19 cigarettes par jour), le taux de nicotine conseillé est de 6 à 12 mg/ml.
Enfin pour les gros fumeurs (Plus de 19 cigarettes par jour), le taux de nicotine conseillé se situe entre 12 et 18 mg/ml.
Et pour les très gros fumeurs (40 cigarettes et + par jour), le taux maximal de nicotine autorisé est conseillé, à savoir 20 mg/ml. Un taux que l’on trouve dans les sels de nicotine.

Le but étant pour chacun, de réduire sa consommation de tabac pour arriver jusqu’à l’arrêt total de la cigarette et de la vapoteuse.

Source image : Pixabay
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