BMW a su faire renaître avec brio la toute petite citadine anglaise Mini. Sous giron allemand depuis 2001, cette auto des temps modernes directement catapultée du passé s’est tout de même vendue à 2 millions d’exemplaires en 13 ans, dont 25% sur le territoire américain.
Un succès incroyable, la résultante d’une excellente stratégie marketing, d’un bon positionnement produit et d’une ligne totalement réussie. Contrairement à la première version de New Beetle (la seconde est beaucoup plus réussie), la Mini a su garder ce qui faisait l’âme de la première petite anglaise : son look et sa bouille sympathique.
Aujourd’hui, la marque à l’hélice en est à sa 3e version concernant la Mini. Cette dernière a été présentée à la Presse en mars 2014 et seulement moins d’un an plus tard, la version tant attendue et musclée de la gamme est enfin annoncée !
6 mois après l’arrivée étonnante et détonante de la version 5 portes (crime de lèse-majesté pour certains, excellent choix stratégique et pratique pour d’autres), la Mini 3e génération de Bmw arrive donc en version sportive, nous parlons bien sûr de la John Cooper Works !
Comme ses petites sœurs motorisées plus humblement présentées à Barcelone en mars 2014, cette John Cooper Works gagne 10 cm en longueur, 4.4 cm en largeur et 0.7 cm en hauteur comparée aux modèles 2013.
Comme la Cooper S, cette John Cooper Works est équipée du bloc 4 cylindres de 2.0l de cylindrée mais attention, la puissance a été portée ici à 231 chevaux (contre 192 équidés sur la version Cooper S et 210 pour la précédente JCW).
Le bloc est équipé d’un double turbo et permet à cette Mini de négocier le 0 à 100 km/h en seulement 6.3 secondes, soit un gain de 0.2s en comparaison de la précédente version.
Annoncée pour une vitesse de pointe de 250 km/h, la John Cooper Works passe de 80 à 120 km/h en 5.6s et consomme une moyenne de 6.7l aux 100 km pour un rejet Co2 de 155 grammes par kilomètre parcouru. Des chiffres qui tombent à 5.7l aux 100 et 133 gr/km de Co2 pour ceux qui opteront pour la boîte 6 Steptronic Sports disponible en option (soit -20% comparé à la version 2013).
Avec 231 chevaux dans le haras, cette nouvelle Mini devient le modèle le plus puissant jamais produit depuis le lancement de la citadine, en 1969. Son créateur : l’ingénieur Alec Issigonis n’en reviendrait pas !
Pour arrêter et optimiser une telle puissance, la Mini version sport de 2015 se voit dotée de nouveaux freins Brembo, de jantes spéciales John Cooper Works de 17 pouces, d’une armada d’électronique, d’un amortissement variable et piloté (réglable depuis la console centrale placée sur le tableau de bord) ; de nouveaux feux à LED, d’un échappement sport à double sortie et embouts spécifiques, d’un pédalier Sport en aluminium, d’un seuil de portes spécial John Cooper, de prises d’air plus larges, de bas de caisse spécifiques, d’une calandre avant revue et d’un becquet arrière spécial.
Les premiers à pouvoir découvrir cette toute nouvelle Mini John Cooper Works seront les visiteurs du plus gros salon de l’automobile américain : le North American International Auto Show (le salon de l’auto international d’Amérique du nord), qui se tiendra à Détroit du 17 au 25 janvier 2015, dans le Michigan. C’est là que la belle exhibera ses charmes et son tout nouveau moteur.
Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
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