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Classic Machines fête les 40 ans de la Yamaha XT 500 avec une superbe préparation du trail légendaire

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Classic Machines présentera en juin 2017 la 3ème édition de son rendez-vous fixé sur le circuit Carole, en région parisienne. Une rencontre de passionnés venus pour rouler avec des machines datées de 1940 à 1991. En 2016, l’organisation a fêté les 40 ans de la Yamaha XT 500 à sa façon, en transformant un modèle de 1979, que nous vous présentons.
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La Yamaha XT 500 de Classic Machines.

Monsieurvintage.com vous présentait un nouveau rendez-vous motard le 2 juin 2015 : le « Classic Machines ». Créé et organisé par Nicolas Sonina, cette manifestation propose à des motards passionnés de venir rouler au Carole le temps d’un week-end, sur leurs machines qui doivent être datées de 1940 à 1991.
Vintage pour sûr, ça sent bon la gomme et l’huile dégoulinante sur le Carole pour la fin juin. La 3ème et prochaine édition se déroulera les 24/25 juin 2017, nous y serons pour vous en rapporter quelques clichés où les cuirs râpés côtoient de bonnes vieilles mécaniques Old School.

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À quand un modèle néo-rétro produit par Yamaha ?

Pour l’édition 2016, l’organisation a voulu célébrer les 40 ans d’une jeune fille que nous connaissons tous : la Yamaha XT 500. Sortie en France en mars 1976, la petite japonaise allait révolutionner le monde de la moto (et du trail), par son look, son gros monocylindre 4 temps de 499 cm3 et ses victoires au Dakar en 1979 et 1980 pilotée par un certain Cyril Neveu. Premier mono quatre temps de grosse cylindrée, la XT 500 était inspirée des motos TT des sixties, dont la BSA Victor.

Pour son interprétation néo-rétro de la XT 500, Classic Machines s’est également inspiré de vieilles anglaises pour proposer une 500 Scrambler. Mais le mieux pour vous en parler, est de laisser l’initiateur en parler, Nicolas Sonina :

« On a trouvé une XT 500 de 1979 d’occasion dans un état « d’usure avancée » et on s’est lancé dans une transformation plus que dans une simple restauration. Après deux mois et plus de 200 heures de travail, voici notre interprétation de la Yamaha Scrambler 500 !

Notre unique prétention est de nous faire plaisir et de rendre un hommage à cette 500 XT que nous aimons tant.

Commençons par le nom. Scrambler, c’est la mode… Mais c’est avant tout l’histoire puisque dans les années 60, on prend des motos de route, on met des pneus à crampons, on rehausse le pot d’échappement, on met un grand guidon, éventuellement des suspensions à plus grands débattements et on obtient un… Scrambler. Le qualificatif « trail » ne sortira que dans les années 70, avec les motos japonaises. Donc une XT 500 sortie en 1966 se serait appelée Scrambler !

Continuons par le logo sur son réservoir. Nous l’avons redessiné en reprenant la police de caractère utilisée pour le logo BSA, bien sûr. Le réservoir n’a pas de peinture sur ses flancs. Parce qu’à l’époque, certains constructeurs le faisaient ainsi. Parce que lorsqu’on roule en tout-terrain, on sert les genoux sur le réservoir et la peinture s’en va. Là, il n’y en a pas d’origine, donc elle ne partira pas. Son bouchon de réservoir a été taillé dans un bloc d’aluminium par Doud XIII, notre artiste du tour et de la fraiseuse.

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Un logo inspiré par celui de BSA (photo ci-dessous).


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le guidon, le phare, les poignées, les clignotants, le compteur sont de GMP Classics.

La selle est une base de XT 500 raccourcie. La mousse de selle neuve est plus dense que d’origine, raccourcie et rabotée pour être plus plate. L’habillage est en simili cuir, quadrillé sur le dessus, avec un passepoil blanc sur son contour, qui lui donne son look rétro. L’habillage a été réalisé par la sellerie Renard à Gennevilliers.

Derrière la selle, une superbe trousse à outils en cuir noir, intérieur rouge, réalisée sur mesure par nos amis de Sellerie Georges, termine parfaitement le côté « sixties » que l’on cherche à donner à la moto. Et qui va très bien avec les garde-boues en aluminium, que nous avons retravaillés, commercialisés par GMP Classics. Catalogue dans lequel nous sommes aussi allé chercher de nombreuses pièces, comme le guidon, le phare, les poignées, les clignotants, le compteur. Un autre catalogue nous a été bien utile, celui de Kedo, le spécialiste du gromono Yamaha, où nous avons trouvé les amortisseurs et quelques pièces techniques.

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La trousse à outils a été conçue, un must, par Sellerie Georges.


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La petite touche Sellerie Georges.

Le moteur a été entièrement démonté, refait à neuf, quasiment tout est disponible chez les concessionnaires Yamaha pour une réfection complète. Réalésage du cylindre, rodage des soupapes, changement de tous les roulements et joints, visserie tout inox, tout a été fait dans les « règles de l’art ». Quant à l’aspect extérieur, nous l’avons confié à AB Déco Métal. Traitement de surface aux petits oignons pour les carters et le haut moteur, époxy du cadre et des roues, peinture de nombreuses pièces et du réservoir, nous leur avons confié toutes les pièces pour ces tâches délicates.

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Réfection moteur par AB Déco Métal.

A l’avant, nous voulions une fourche à axe non déporté, pour le look « sixties » mais un frein à disque pour la performance et son allure moderne. La fourche, le disque, l’étrier et le moyeu ont donc été empruntés à une Yamaha 250 TDR. Et une jante de XT 500 y a été rayonnée en inox, par notre pote JLV MotoFuzzer. Les pneus sont des Heidenau au profil et au look idéal pour notre Scrambler.

Le faisceau électrique est celui d’origine, passé de 6 à 12 volts, complètement rénové et adapté aux nouvelles pièces. Le carburateur et le filtre à air sont aussi d’origine, juste refaits à neuf. Nous ne voulions pas d’une « préparation » extrême, d’où la volonté de garder ces éléments d’origine, comme s’ils sortaient de l’usine. Ainsi, n’importe quel concessionnaire pourra intervenir sur la moto, le manuel d’atelier lui suffira amplement.

Passons maintenant à la pièce maitresse, qui amène l’ultime touche « sixties », le pot d’échappement… Réalisé en tube d’inox, il passe au plus près du moteur et du cadre, contient un silencieux interne et sort vers l’arrière de la moto tel un canon de fusil ! C’est l’œuvre de Dominique de Replica Bikes, notre spécialiste des miracles…

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Pot d’échappement en tube d’inox par Replica Bikes.

En tout, c’est près de 200 heures de travail, réalisées en deux mois dans l’atelier de cet endroit génial qu’est La Forge, à Boulogne. Cyril, le patron, a aussi fait partie de l’aventure, avec un bon coup de main sur quelques belles pièces faites maison…

Cette Yamaha Scrambler 500 by Classic Machines est donc un travail d’équipe. Merci à Cyril, Jean-Luc « JLV », Damien « Doud », Dominique « Chico », Georges et aux conseils d’Eric du XT Club Francilien et de Pascal de Only Yam à Clamart. »

Nicolas Sonina, créateur et organisateur de Classic Machines.

Le résultat est une réussite totale et retranscrit bien la tendance actuelle du néo-rétro, tout en conservant l’esprit initial de la XT 500. Chez monsieurvintage.com, on a adoré tout en se posant une question qui nous taraude depuis un certain temps : et si Yamaha décidait enfin de ressortir la XT 500, version 21ème siècle ?

Pour avoir tous les renseignements concernant le prochaine édition de Classic Machines, cliquez sur ce lien. Et comme dirait notre chroniqueur moto préféré cacal : à la prochaine vidange !

Notre galerie d’images
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Crédit photo : Classic Machines©

2 Commentaires

2 Comments

  1. Marc

    02/01/2017 at 15h53

    C’est les Blitz qui ont fait le coude et le pot d’échappement ?

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