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Kawasaki Z 900 RS : essai d'un modèle néo-rétro très réussi

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La Kawasaki Z 900 RS est arrivée en concessions depuis le début de l’année. Livrée en 3 coloris : noir, vert et marron, c’est dans cette dernière teinte que nous l’avons essayée, pour notre plus grand plaisir. Celui du retour à l’époque des blousons noirs du Joe Bar Team et des motos au look épuré, mais diablement efficaces.
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Position de conduite droite et naturelle. Blouson VSTREET / casque MARKO – Crédit photo Éric Bodin©

Un hommage à la Z1 de 1972

La Kawasaki Z 900 RS est arrivée dans les concessions. Véritable hommage à la Z1 900 Super Four de 1972, elle en reprend les codes de la ligne plate et de la sobriété esthétique, avec un superbe réservoir en « goutte d’eau », la selle droite, les rétroviseurs, le phare rond, les deux compteurs de style « obus », la queue de canard « ducktail », le feu arrière ovale et même la peinture, sur notre modèle d’essai marron et orange.

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Kawasaki Z1 900 Super Four de 1972. Crédit photo Wikimedia©

Également un côté « Zephyr »

Une teinte qui selon nous, est la plus réussie des 3 et va à merveille à cette nouvelle machine néo-rétro, avec un orange très seventies et un marron pailleté qui scintille de mille feux au soleil. Mais côté références, la Kawasaki Z 900 RS ne s’inspire pas que de la Z1 900 Super Four. On y retrouve de la Zephyr 750, produite dans les années 90 et dotée elle aussi d’un moteur 4 cylindres, d’une selle plate, d’un gros phare rond, des rétroviseurs ronds et des fameux compteurs ronds en obus.

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Kawasaki Zephyr 750. Crédit photo Wikimedia©

Kawasaki revient sur le marché du vintage

Une Z 900 RS qui marque le retour de la marque verte sur le marché du vintage, puisqu’avec le retrait du catalogue de l’attachante W800 fin 2016, Kawasaki ne proposait plus aucun modèle rétro, contrairement à tous ses concurrents qui eux, surfent sur le haut de cette vague nostalgique, à part Suzuki.

Un come-back réussi

Un retour assez fracassant reconnaissons-le avec une moto très réussie, tant sur le plan visuel que technique. Parce que la Z 900 RS affiche certes un look de moto de blousons noirs des années 70, mais elle dispose d’un moteur aiguisé et bien contemporain de la Z 900 (seul point commun entre les deux machines), de l’ABS, du contrôle de traction, d’un comportement vif et sain, sans oublier le compteur, qui distille toutes les informations nécessaires. Le bloc 4 cylindres de 948 cm3 affiche une puissance de 111 chevaux à 8 500 tours par minute, pour un couple de 98.5 Nm à 6 500 tours par minute.

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Retour à l’époque des blousons noirs. Crédit photo Philippe Pillon©

Moins vintage en verte et en noire

Mises côte à côte, les Z 900 RS et la Z1 900 Super Four ont de réels airs de famille. Au premier coup d’œil, la version 2018 donne immédiatement l’impression d’un retour dans le passé, celui des grosses 4 cylindres qui nous faisaient rêver étant gamins. Visuellement, le coloris marron et orange claque bien et appuie très fortement le côté rétro de la moto. Il suffit d’ailleurs d’observer les versions noire ou verte pour constater que la nostalgie opère moins.

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Kawasaki Z 900 RS en vert. Crédit photo Kawasaki©


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Kawasaki Z 900 RS en noir. Crédit photo Kawasaki©

Orange et noire : la combinaison gagnante

Petit détail à noter sur notre modèle d’essai marron et orange : sur ce coloris, le cerclage des jantes est argenté, c’est un détail mais il fait visuellement toute la différence avec les 2 autres coloris. De ce fait, les jantes ressortent plus et la teinte de la moto ressort encore plus, avec un rappel chromé qui renforce le côté rétro de l’ensemble.

Un look très réussi, même sans jantes à rayons et amortisseurs arrière latéraux

Côté look et même si nous regrettons que cette nouvelle Z 900 RS ne soit pas proposée, comme son ancêtre, avec des jantes à rayons, des clignotants rétro et ronds (ceux de la version 2018 sont à notre goût trop modernes par leur design effilé) et des amortisseurs à ressort latéraux, force est de constater que le design vintage est très, très réussi.

Une selle bien placée et très confortable

Il est temps d’enfourcher la bête, dont la selle a été très judicieusement placée à 83,5 cm du sol. Ni trop basse pour les grands ni trop haute pour les motards de taille moyenne, le compromis idéal. Une selle dont le confort est excellent.

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La selle au look vintage est très confortable. Crédit photo Philippe Pillon©

Très bonne position de conduite et ergonomie parfaite

La position de conduite est droite, avec les bras un peu tendus et les jambes viennent naturellement entourer le superbe et imposant réservoir en goutte d’eau, d’une contenance de 17 litres. Au guidon, les commandes tombent très facilement sous les doigts, l’ergonomie est parfaite et accéder à toutes les fonctions se révèle très facile. Les yeux se posent eux aussi naturellement sur les 2 compteurs ronds cerclés de chrome à aiguilles : une à gauche pour la vitesse graduée jusqu’à 240 km/h et l’autre, à droite, qui indique le régime moteur et gradué jusqu’à 12 000 tours.
Entre les deux, un compteur digital indique tout ce qu’on motard attend comme information de la part de sa machine. En informations fixes : le rapport enclenché, le niveau du contrôle de traction (1 ou 2), le niveau d’essence, la température du moteur et l’heure. D’autres informations sont disponibles, il suffit pour cela d’appuyer avec le pouce gauche sur le comodo « SEL » (comme sélection), avec la flèche du bas ou celle du haut, pour faire apparaître d’autres informations : la température extérieure, la distance du Trip A, la distance du Trip B, le kilométrage total, la consommation moyenne et la consommation immédiate.

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Kawasaki confirme avec cette Z 900 RS que le passé a de l’avenir. Blouson VSTREET / casque MARKO – Crédit photo Éric Bodin©

Un son caverneux travaillé mais raisonnable

Une fois en place, je tourne la clef enfoncée dans le Neiman. Une légère rotation de la poignée droite commence à faire chanter le 4 cylindres dans un son d’abord aigu en bas, puis caverneux dès qu’on monte en régime, un borborygme travaillé par les ingénieurs de Kawa et dont les notes seront probablement réécrites avec les préparations à venir, sans aucun doute.

Couple et puissance

La moto est souple et dispose d’un couple qui permet au choix de conduire nerveusement ou décontracté selon le terrain de jeu choisi et votre humeur. Mais avancer sur un filet de gaz à 50 km/h en 6ème ne fait pas tousser la Z900, qui peut monter très haut en ouvrant plein gaz. Un look rétro c’est certain, mais une technologie contemporaine et une puissance bien présente, à l’inverse de la feu W800 qui n’affichait qu’une écurie de 48 chevaux. En revenant sur le terrain du vintage, Kawasaki a choisi aussi la performance, parce qu’on peut aimer le rétro et attaquer en même temps, ce que permet cette nouvelle « Z ».

Souple et rigide à la fois

Cette Z 900 RS dispose d’un cadre rigide qui lui confère une tenue de cap impeccable, tout en la dotant d’un côté joueur qui autorise le « pif-paf » sans aucun problème. La mise en confiance est immédiate (prudence donc pour les nouveaux acheteurs) et dès les premiers tours de roue, on a l’impression de posséder cette moto depuis un bon moment déjà. Le poids de 215 kg à sec ne se fait pas sentir et la maniabilité de la moto est très agréable.

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Le freinage est puissant et rassurant, avec 2 disques semi-flottants de 300 mm. Crédit photo Philippe Pillon©

Un freinage puissant

Le freinage, doté de l’ABS et assuré par deux grands disques semi-flottants de 300 mm à l’avant et un disque de 250 mm à l’arrière, est puissant sans être déroutant, ce qui contribue à la facilité de prise en main.

Le vent en pleine tête

Pour les dépassements, les 111 chevaux de la machine répondent présents et rassurent le pilote. Une puissance qu’on ne peut pas exploiter totalement sur autoroute, puisque limité d’une part par la marée chaussée mais d’autre part par l’absence totale de protection au vent. Passé 130 km/ et comme sur tout roadster, vous prenez tout le vent dans la tête et sur le torse. À noter quand même que dès qu’on ouvre les gaz en grand, cette « Z » envoie la cavalerie dans un bruit caverneux bien sympa, en vous mettant un bon coup d’pied aux fesses, même s’il ne s’agit pas d’une sportive.

Ça balance pas mal

Par conséquent, le terrain de jeu préféré de la Kawasaki Z 900 RS reste les nationales et les petites routes, sur lesquelles vous pourrez vous balader de façon bucolique, on en attaquant dans les courbes, parce que cette néo-rétro ne demande qu’à pencher et balance facilement.

En duo : envisagez la barre de maintien

Nous avons testé la moto en duo et comme on s’y attendait, le passager n’est pas très en confiance en raison de l’absence totale de maintien. Alors oui la selle vintage dispose d’une sangle à laquelle on peut se tenir, mais tout motard sait très bien que cet accessoire reste décoratif et vintage, sans plus. À moins de se tenir au pilote, le passager n’est donc pas très à l’aise sur la Z 900 RS, même si les repose-pieds ne sont pas placés trop hauts. Sachez cependant que Kawasaki a prévu en option une barre de maintien chromée, comme sur le modèle de 1972, disponible en option.

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Kawasaki a conservé la queue de canard « ducktail », comme sur la Z1 de 1972. Crédit photo Philippe Pillon©

Virée de nuit : c’est Las Vegas

Équipée de série de feux à LED dans tous les sens ; phare et clignotants, la Kawasaki Z 900 RS dispose d’un éclairage puissant et sécurisant. Faire des appels de phare au guidon grâce à la commande très bien placée et donc facilement accessible permet d’envisager l’inter-files avec sérénité, dans une ambiance digne de Las Vegas. L’automobiliste qui ne vous verrait pas arriver en plein phare serait soit aveugle, soit un menteur.

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Les feux sont 100% à LEDS. Crédit photo Philippe Pillon©

Sous la pluie, on reste au sec

Une virée sous de grosses giboulées et sur la Nationale 12 m’ont permis de tester la bête sur route mouillée. Le contrôle de traction, pas trop intrusif, permet de gérer la puissance à l’accélération et donc d’éviter le patinage intempestif. Les pneus assurent bien leur rôle et restent bien accrochés à la route, même bien trempée. Un point sécurisant qui est renforcé par la présence d’ l’ABS. Le réservoir en « goutte d’eau » pour le coup porte bien son nom puisqu’il fait glisser l’eau vers sa base, c’est-à-dire entre vos cuisses, pensez-donc à enfiler un slip étanche si vous sortez par temps pluvieux. En même temps ce sera idem pour le reste, vu que la moto ne protège ni du vent, ni de la flotte. Ce qui ne l’empêche pas d’être rassurant en cas de pluie, même forte.

Rat des villes et rat des champs

La Kawasaki Z 900 RS est aussi à l’aise à la campagne qu’à la ville. Testée sur le périphérique parisien et en centre-ville, elle se faufile aisément et fait là encore, oublier ses 215 kg à sec. Vive, maniable et pas trop large, elle remonte les files sans souci et se balade dans les rues parisiennes (presque) comme une Vespa ! Détail très important pour l’arrêt aux nombreux feux de la capitale : le neutre est très, très facile à trouver, ce qui plaira aux motards qui en ont marre de chercher ce fameux point mort à chaque arrêt.

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Le pneu arrière de 180 assure une bonne stabilité. Blouson cuir VSTREET / casque MARKO – Crédit photo Éric Bodin©

Autonomie faiblarde

Notre essai a consisté à emprunter de la ville en traversant Paris par son centre et par le périphérique, des nationales : 12 et 13, de l’Autoroute (A13) en se rendant dans l’Eure et quelques routes secondaires. Pour ce périple mixte, nous avons enregistré une consommation moyenne de 5,7 litres aux 100 km ; soit un peu plus que ce que le constructeur annonce : 5,3 litres aux 100 km. La moto se met en réserve à partir de 210 km environ et dispose d’une autonomie moyenne de 250 km, ce qui est à notre goût assez peu. C’est le seul point réellement négatif que nous ayons eu à noter concernant cette Kawasaki Z 900 RS, qui possède un atout charme incroyable, tout en étant vive et joueuse à la fois.

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Casque Mârkö « FULL MOON » : un casque vintage pour une moto néo-rétro. Crédit photo Philippe Pillon©


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Un design trop moderne pour les clignotants. On les aurait préférés ronds, à l’ancienne. Crédit photo Philippe Pillon©

Tarifs et concurrence

Son prix : 12 299 euros (pour notre modèle d’essai) se situe au-dessus de ce que nous avions prévu à l’annonce du modèle par Kawasaki. La raison est assez simple : la Z 900 est affichée à 9 000 euros et avec cette version rétro, certes très réussie, il faut prévoir de sortir 3 000 euros de plus. Le passé a de l’avenir, mais il a aussi un coût.

En face, la R Nine T de Bmw est plus chère, mais elle s’affiche en 1 170 cm3 : comptez 12 900 euros pour la moins chère des R Nine T (version « Pure »), jusqu’à 16 050 euros pour la R Nine T. Suzuki n’a pas d’équivalent à la Kawasaki Z 900 RS, Honda propose sa CB 1100 EX à 12 699 euros, Yamaha son XSR 900 à 9 999 euros (trois cylindres de 115 chevaux), Triumph propose sa T100 à partir de 10 600 euros mais bon on est dans une autre catégorie puisque la T100 affiche seulement 55 chevaux et Moto Guzzi vend son Bobber V9 à 10 390 euros (un 850 cm3 qui affiche aussi 55 chevaux seulement).

La nouvelle Kawasaki Z 900 RS est donc un brin au-dessus de la moyenne mais dans un rapport prix/puissance justifié. À noter qu’elle est également disponible en version « Racer », équipée d’une bulle type « Café Racer » et une teinte « vert Kawa » qui renforce encore le côté vintage de la moto, au prix de 12 499 euros.

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Les compteurs à aiguilles donnent l’essentiel des informations. Crédit photo Philippe Pillon©


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Compteurs « obus » comme dans les années 70. Crédit photo Philippe Pillon©

Bilan

Kawasaki revient sur le marché du vintage avec une Z 900 RS très réussie sur le plan esthétique, comme au niveau des performances. Les amateurs de rétro privilégieront à coup sûr la teinte de notre essai « marron et orange » qui renforce indéniablement le côté ancien de la machine. Le compromis look rétro/comportement/performances/prix est à ce jour un des meilleurs, avec la Bmw R Nine T Urban GS, vendue 13 850 euros. Cette Kawa descendante directe de la Z1 900 Super Four est, à nos yeux, une belle réussite.

Notre note : 17/20
Les plus

Le look
Le moteur (de la Z900)
La maniabilité
Le confort

Les moins

La consommation

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DE LA KAWASAKI Z 900 RS MODELE 2018
Moteur

Type de moteur
Quatre cylindres en ligne 4 temps à refroidissement liquide
Cylindrée
948 cm³
Alésage x course
73.4 x 56 mm
Taux de compression
10.8:1
Système de soupapes
Double ACT, 16 soupapes
Système de carburant
Injection: Ø 36 mm x 4 avec doubles papillons
Système de démarrage
Électrique
Lubrification
Lubrification forcée, carter humide

Performances & Transmission

Puissance maximale
111 chevaux à 8500 tr/min
Couple maximal
98.5 Nm à 6500 tr/min
Consommation de carburant annoncée par le constructeur
5.3 l/100 km
Consommation de carburant de notre essai (ville + route + autoroute sur 550 km)
5.7 l/100 km
Emissions de CO2
136 g/km
Transmission
6 rapports
Entraînement final
Chaîne scellée
Embrayage
multidisques à bain d’huile

Freins & Suspensions

Freins, avant
Doubles disques semi-flottants de 300 mm. Deux étriers radiaux monoblocs à 4 pistons opposés.
Freins, arrière
Simple disque de 250 mm. Etrier à simple piston
Suspension, avant
Fourche inversée de 41 mm avec réglage de la compression, de la détente et de la précharge
Suspension, arrière
Horizontale de type Back-link avec amortisseur à gaz. Détente : réglable. Précharge : réglable.

Châssis & Dimensions

Type de cadre
Treillis, acier haute résistance
Chasse
98 mm
Débattement de la roue avant
120 mm
Débattement de la roue arrière
140 mm
Pneu, avant
120/70ZR17 M/C (58W)
Pneu, arrière
180/55ZR17 M/C (73W)
L x l x H
2,100 x 865 x 1,150 mm
Empattement
1,470 mm
Garde au sol
130 mm
Capacité de carburant
17 litres
Hauteur de selle
83,5 cm
Poids tous pleins faits
215 kg

Tarifs : de 11 999 à 12 499 euros.
Notre galerie d’images
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Crédit photo : Éric Bodin & Philippe Pillon© / Kawasaki© (modèles noir et vert).
2 Commentaires

2 Comments

  1. Michel

    03/05/2018 at 21h55

    Propriétaire d’une z900rs depuis quinze jours, je confirme l’essai que je viens de lire. Attention toutefois à la poignée de gaz (on/off) qui ne tolère pas d’erreur dans les giratoires à faible allure surtout pour les novices…seul petit point négatif. Neanmoins, super bécane,franchement !!!

  2. Albert

    28/05/2018 at 21h26

    Bonsoir
    Je suis également possesseur de la Z900rs depuis la mi avril et je suis aussi complètement d’accord avec l’essai. Pour moi je trouve le mariage rétro et moderne très réussi. Par contre j’aurai bien vu une deuxième sortie d’échappement de l’autre coté mais bon, elle est très sympa quand même. J’ai pris la barre de maintien arrière en option. Dommage qu’elle soit en option car elle fait parti intégrante du style rétro. Merci à mon concessionnaire qui me l’a offert.

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