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Essai Brixton Crossfire 500 X : une sino-autrichienne qui vaut le détour

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Essai Brixton 500 25 sur 34 - Vintage
La société autrichienne KSR Group commercialise la marque Brixton en Europe. Conçues et dessinées en Autriche, les motos sont fabriquées en Chine. Nous avons essayé le Scrambler Crossfire 500 X, en ville, sur autoroute et petites routes de campagne. Une vraie mobylette plutôt agréable qui vous emmène à plus de 150 km/h.

Essai Brixton 500 25 sur 34 - Vintage

Un vrai “faux” Scrambler

La Brixton Crossfire 500 X, même si son pot d’échappement ne remonte pas sous la selle, est un Scrambler. Version “badass” du Crossfire 500, le 500 X est équipé d’une selle plus plate vintage, de plus gros pneus, d’un guidon plus large, d’une plaque sous l’arrière de la moto et non plus sur le bras oscillant et affiche un “X” sur les flancs de la machine.
Sa garde au sol limitée ne l’autorise pas à barouder sur les pistes et chemins de terre mais ses pneus à petits crampons confèrent un look Scrambler à la moto.

Le look est flatteur, la finition est bonne et l’ensemble est de bonne facture. Une fois au guidon et malgré mon mètre 88, je me sens plutôt à l’aise et n’ai pas l’air d’un crapaud aux grandes pattes repliées, malgré la hauteur de selle placée à 79,5 cm du sol. Une hauteur qui permet aux motards de toute taille de piloter cette Brixton.

Essai Brixton 500 23 sur 34 - Vintage

Un son très réussi

Le borborygme du pot d’échappement est plutôt flatteur. Le son est rauque et puissant, il pétarade même par moment au rétrogradage, ce qui ajoute au côté “bad boy” de la moto. La boîte de vitesses à 6 rapports est douce et le point mort se trouve facilement. Les commandes tombent facilement sous les doigts et le compteur comporte les informations essentielles ; jauge, heure, compte-tours, vitesse, indicateur neutral, pression d’huile, charge de batterie, rapport enclenché, température liquide de refroidissement, feu de route et clignotants.

Souple et confortable

La suspension surprend dès les premiers tours de roues. Elle est très souple, étonnement, par rapport au ressenti de mes confrères, peut-être un peu “trop” se dit-on au début, mais elle fait bien son travail puisqu’elle absorbe bien toutes les déformations de la route sans pour autant rebondir à la moindre bosse.

Ne pas hésiter à rétrograder

Le bicylindre en ligne dispose d’une puissance de 48 chevaux qui autorise de bonnes accélérations (140 km/h à fond d’trois !) et une vitesse de pointe de 170 km/h grand max. Sur autoroute, les dépassements s’envisagent donc en toute sécurité et le bloc permet de tenir une bonne vitesse de croisière sans tirer la langue. Mais il ne faut pas hésiter à rétrograder pour relancer la moto.

Un jouet en courbes

Sur petites routes de campagnes sinueuses, la Brixton Crossfire 500 X se transforme en mobylette. On ne sent absolument pas les 180 kg et la moto se balance d’un virage à l’autre sans aucun souci. Aidée par les pneus Pirelli MT60 RS, le machine accroche bien à la route et peut s’autoriser des prises d’angle sans problème. Le freinage est bon sur l’avant comme sur l’arrière. Sans être radical, il est progressif et facilement dosable.

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4 litres aux 100 km
Sur notre trip de 150 km composé d’autoroute, de routes de campagnes et d’un peu de ville dans Paris, notre consommation a été de 4 litres aux 100 km, ce qui permet d’avoir une autonomie moyenne de 300 km avec un réservoir de 13,5 litres. Très raisonnable !
Un poisson dans l’eau

En ville, la Brixton Crossfire 500 X est également comme un poisson dans l’eau. Elle est très maniable, parfaitement équilibrée avec un centre de gravité placé bas. Se faufiler en inter-files est pour elle un jeu d’enfant. Ses accélérations dynamiques permettent de dépasser sans frayeur et son freinage est à la hauteur (freins J. JUAN avec disque de 320 mmm à l’avant), sur l’avant comme sur l’arrière (assuré par KYB). Le système ABS est fourni par BOSCH, gage de qualité.

Une mobylette très agréable

En fait, cette Brixton rappelle vraiment nos mobylettes d’antan parce que sa prise en mains est très rapide. La position de conduite est bonne, reposante et naturelle avec les bras légèrement écartés, la maniabilité est top et son style de conduite correspond à son design : simple, décontracté et rigoureux. C’est véritablement une bonne petite moto “mid-size” qui n’a pas à rougir face aux autres cylindrées moyennes du marché.

Jantes à rayons

On a bien aimé les jantes à rayons qui renforcent le côté Scrambler et vintage de la moto, mais petit bémol pour les clignotants, trop larges, trop modernes et tout compte fait, assez moche et sans lien esthétique avec le reste de la moto. Monsieur Brixton steuplé tu peux les changer pour des petits rétros ronds cerclés de chrome ?

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Bilan : une sino-autrichienne qui vaut le détour

Cette Brixton Crossfire 500 X est très attachante. Dès qu’on roule un peu à son guidon, on se sent très rapidement à l’aise, décontracté et en confiance. Parce qu’on ne sent pas son poids d’une part, qu’elle est maniable et très rapide de prise en mains d’autre part. Avec un pot Scrambler relevé, une garde au sol plus haute et de petits rétroviseurs ronds elle serait parfaite. Parce qu’elle a beau être de conception chinoise, la finition est bonne, le freinage aussi et son moteur est plein de caractère. Elle mérite qu’on lui laisse sa chance, à condition que le réseau de revendeurs et de SAV suive sur le territoire, ce qui reste une interrogation.

Un prix plus bas serait également le bienvenu, parce qu’affichée à 6 200 euros, elle ne “drague” pas suffisamment le chaland inquiet du manque de notoriété de la marque, comme le font Mash ou Bullit (certes inférieures en qualité). Pour comparaison, la Honda CB 500F également équipée d’un bicylindre de 48 chevaux est vendue 6 499 euros, soit 299 euros de plus pour une marque bénéficiant d’un gros réseau, d’une réputation et d’une finition au top. La Mash XRIDE 650 est à 5 599 euros et la Bmw G310 R à 5 270 euros. Mais la Brixton a le mérite d’exister, tout en nous rappelant à ce qu’étaient les plaisirs simples de la moto : simplicité, décontraction et aventure. Elle a un autre mérite ; celui de se positionner sur le marché des “mid-size” occupé uniquement aujourd’hui par Honda sur la métropole.

Notre note : 16/20

Les +
Le caractère moteur
La consommation contenue
Les pneumatiques Pirelli
La grande facilité de prise en mains

Les –
Le prix
Les rétroviseurs

Fiche technique Brixton Crossfire 500 X

MOTEUR
Type : bicylindre en ligne, 4 temps, refroidissement liquide.
Cylindrée : 486 cm³.
Puissance : 48 chevaux à 8 500 tr/min.
Couple : 43 Nm à 6 750 tr/min.
PARTIE CYCLE
Roue avant : 120/70-17.
Roue arrière : 160/60-17.
Suspension avant : fourche KYB inversée, réglable en pré charge et en compression. Suspension arrière : mono amortisseur, réglable en pré contrainte.
Frein avant : 1 disque de 320 mm.
Frein arrière : 1 disque de 240 mm.
DIMENSIONS ET POIDS
Poids à vide : 180 kg.
Longueur : 2 117 mm.
Largeur : 757 mm.
Hauteur : 1 116 mm.
Hauteur de selle (mm) : 795.
Réservoir : 13,5 litres

CONSOMMATION ET REJETS CO2
4 litres aux 100 km
Rejets CO2 : 92 grammes par km parcouru

PRIX
6 299 euros

Crédit photo : Alexis Pillon©
3 Commentaires

3 Comments

  1. Herscovitch

    17/08/2021 at 21h39

    Achetée il y a 2 mois, un vrai bonheur ! 4000 kms, même pas peur !

    • Christian Negre

      03/10/2021 at 21h21

      Acheté il y a quelques mois,j en suis très content,très jolie petite moto pour permis A 2,rien a envier au autres motos de même cylindrée😉

  2. bil 2829

    31/07/2022 at 8h47

    c’est un monocylindre…

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