“Le Mans 1955” : un documentaire d’Emmanuel Reyé diffusé sur Planète + le 8 octobre 2024
Le 11 juin 1955, la course mythique des 24 Heures du Mans vire au cauchemar et devient la plus meurtrière de l’histoire du sport automobile. Emmanuel Reyé a décidé d’en tirer un documentaire exceptionnel, qui sera diffusé sur la chaîne Planète+ le 8 octobre 2024.
Bilan officiel : 82 morts et plus de 120 blessés.
La France et le monde entier sont touchés en plein cœur. En quelques secondes, le drame du Mans 1955 a changé la compétition automobile à tout jamais et chamboulé les vies de centaines de familles pour toujours. Des familles qui, malgré les soixante-dix ans écoulés depuis la tragédie, ne peuvent tarir leurs douleurs. Des questions sans réponses planent sur cet événement funeste et sur l’enquête qui n’a désigné aucun coupable.
Emmanuel Reyé a grandi dans l’une de ces familles au deuil empêché : il a perdu deux de ses oncles, Claude et François Reyé, alors âgés de 17 et 22 ans. Quand il cherche à en savoir plus sur les causes et les circonstances de l’accident, un mur se dresse devant lui.
L’accident des 24 Heures du Mans 1955 : uine tragédie inoubliable
Le 11 juin 1955, les 24 Heures du Mans ont été le théâtre du plus terrible accident de l’histoire du sport automobile, causant la mort de plus de 80 spectateurs et blessant des centaines d’autres. Cet événement tragique a marqué un tournant dans la sécurité des courses automobiles et a profondément changé la façon dont ce sport était perçu.
Contexte de la course
Les 24 Heures du Mans de 1955 étaient une course très attendue. Le Mans, connu pour ses longues lignes droites et son mélange de routes publiques, était le cadre parfait pour une compétition acharnée entre les plus grands constructeurs automobiles de l’époque, comme Ferrari, Jaguar, Mercedes-Benz, et Aston Martin. Mercedes, qui avait déjà brillé dans d’autres compétitions, alignait deux voitures avec des pilotes renommés comme Juan Manuel Fangio et Stirling Moss, tandis que Jaguar espérait détrôner la domination de la marque allemande.
Les années 1950 étaient une période de transition pour les courses automobiles. Les vitesses augmentaient considérablement, mais la sécurité des pilotes et des spectateurs n’était pas une priorité. Les infrastructures des circuits étaient rudimentaires, et les spectateurs se tenaient souvent près de la piste sans véritables protections. C’est dans ce contexte que se déroulait l’édition 1955 des 24 Heures du Mans.
Le déroulement de l’accident
L’accident s’est produit après trois heures de course, aux alentours de 18h, lors d’une phase où les voitures étaient encore très rapprochées. La Jaguar de Mike Hawthorn, qui était en tête de la course, s’est arrêtée brusquement au stand pour ravitailler. Juste derrière lui, la voiture Austin-Healey, conduite par Lance Macklin, a dû faire une manœuvre d’évitement soudaine vers la gauche. Macklin a braqué sa voiture pour éviter Hawthorn, mais a été heurté de plein fouet par la Mercedes 300 SLR de Pierre Levegh qui arrivait derrière.
À une vitesse de près de 200 km/h, la Mercedes de Levegh a décollé dans les airs, frappant un talus avant d’atterrir sur une foule dense de spectateurs. Le capot, le moteur, et d’autres pièces métalliques lourdes ont été projetés à une vitesse terrifiante dans la tribune, tandis que le réservoir d’essence de la voiture a explosé, déclenchant un incendie. Levegh a été tué sur le coup, mais les véritables victimes ont été les spectateurs innocents, fauchés par les débris ou brûlés par l’incendie.
Le bilan humain
Le bilan final de l’accident est tragique : 82 personnes ont perdu la vie, et environ 120 autres ont été blessées. C’est l’accident le plus meurtrier de l’histoire du sport automobile. Les secouristes sur place étaient totalement dépassés par l’ampleur du désastre, et l’incendie a rendu les opérations de sauvetage encore plus difficiles.
Malgré l’horreur de l’accident, la course n’a pas été arrêtée. La direction de la course, en accord avec les organisateurs de Mercedes-Benz, a décidé de continuer la compétition, principalement pour éviter une évacuation massive qui aurait pu provoquer encore plus de victimes. La Jaguar de Mike Hawthorn a finalement remporté la course, mais la victoire est restée éclipsée par l’ampleur du drame.
Conséquences sur les 24 Heures du Mans et la course automobile
L’accident de 1955 a eu des conséquences profondes sur le sport automobile en général. Plusieurs pays ont immédiatement suspendu ou annulé leurs courses prévues. La France a lancé une enquête pour comprendre les causes de l’accident, et de nombreuses questions ont été posées sur les mesures de sécurité en vigueur lors des courses. La Suisse, par exemple, a interdit toutes les courses automobiles sur son territoire à la suite de l’accident, une interdiction qui est restée en vigueur pendant plusieurs décennies.
Les organisateurs des 24 Heures du Mans, ainsi que d’autres circuits à travers le monde, ont dû repenser entièrement la sécurité. Des barrières plus solides ont été installées, des zones réservées au public ont été éloignées de la piste, et les infrastructures des circuits ont été modernisées pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent. Les voitures elles-mêmes ont été soumises à des révisions techniques strictes, avec des réservoirs plus sûrs et des carrosseries conçues pour protéger à la fois les pilotes et les spectateurs.
De son côté, la marque Mercedes décide de se retirer de la course automobile. Elle ne reviendra sur la course des 24H du Mans que 43 ans plus tard, et en 2010 pour la Formule 1.
Un souvenir indélébile
L’accident du Mans en 1955 reste gravé dans les mémoires comme un tournant dans l’histoire du sport automobile. Bien que des leçons importantes en matière de sécurité aient été tirées de cette tragédie, il n’en demeure pas moins que le sacrifice des victimes et de Pierre Levegh est devenu un symbole des dangers inhérents à ce sport à haut risque. Le Mans continue à être une course phare dans le calendrier automobile mondial, mais l’accident de 1955 reste un rappel constant des défis posés par la vitesse et la technologie, ainsi que de l’importance primordiale de la sécurité.
LE MANS 1955, UNE TRAGÉDIE FRANÇAISE
Un documentaire inédit de 90 minutes
Produit par Federation Studio France (Isabelle Dagnac)
Réalisé par Emmanuel Reyé
Écrit par Emmanuel Reyé et Aurore Aubin
Mardi 8 octobre à 20H55 sur PLANÈTE+ et disponible sur myCANAL
Crédit visuel affiche : Federation Studio France©
Forfaitiste sur mesure et passionnée par les voyages, notamment vers les USA et le Canada, Sandy partage son amour pour les vieilles choses qui ont une âme. Admiratrice de l’art déco et fan inconditionnelle de Columbo, elle apporte un regard nostalgique et raffiné sur les trésors du passé.
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Superbe article merci C est vrai que c est 0eut etre la chanson la plus triste que je connaisse par…
Super article mais meme 10 pour la France, Audi va les vendre ?