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Musique

"Infinite" : le nouvel album de Deep Purple est une très bonne surprise

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Le dernier album du groupe Deep Purple est sorti la semaine dernière. Une vingtième galette que nous avons dégustée avec gourmandise tant la pépite est bonne.
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Le 20ème album de Deep Purple est sorti le 7 avril 2017

Le 20ème album studio du groupe

Le groupe britannique Deep Purple a sorti le 7 avril 2017 un nouvel album, le vingtième du groupe de Hertford : « Infinite ». D’abord méfiants à l’arrivée en bacs d’opus dinosaurus (disques de légendes du Rock), nous avons tendu l’oreille sur cet « Infinite », qui vaut carrément le détour.

« Infinite » du « Pourpre Profond » est infiniment bon. Deep Purple est un des fondateurs du Hard-Rock, avec Led Zeppelin, mais également une légende qui fêtera l’année prochaine ses 50 ans.

Une légende

Qui dit légende dit références, méga-tubes et stades remplis. Qui dit légende dit « on t’attend au tournant » pour voir si ta réputation est toujours à la hauteur de tes glorieuses années, celles des « Made in Japan » enregistré les 15 et 16 août 1972 à Osaka, des « In Rock » et son incroyable « Child in time » repris par Kenzo pour vendre « Elixir Flower » en 2017, des « Machine Head » ou « Perfect Stangers » de 1984.

« Surprising » : un morceau qui porte bien son nom

Eh bien ce 20ème album il l’était, attendu au tournant. Nous l’avons écouté de « Time for Bedlam » qui ouvre le disque à « Roadhouse Blues » qui le conclut, en passant par « The surprising » ; morceau qui porte bien son nom tant il est surprenant de légèreté, porté par la voix exceptionnelle et si caractéristique de Ian Gillan, au micro des « Deep » depuis 1969.

Jon Lord doit reposer en paix avec la relève assurée aux claviers si chers au groupe, par l’excellent Don Airey, qui s’exprime de plus en plus et pour le grand plaisir de nos oreilles, sur « Infinite ». Il suffit d’écouter « Time for Bedlam » ou « One night in Vegas » pour s’en rendre compte.

Du bon Deep Purple avec Bob Ezrin aux manettes

C’est du bon, du grand Deep Purple que l’on retrouve dans ce nouvel album, au fort goût de « j’y retourne encore et encore.. » parce qu’il nous rappelle une époque malheureusement révolue : celle où les groupes de Rock étaient créatifs.

Le disque a été produit par Bob Ezrin, qui était déjà derrière les manettes pour « Now what ?! » sorti en 2013. Une combinaison gagnante et tellement évidente à en suivre les parcours respectifs des deux protagonistes. Dommage qu’il ait fallut attendre 45 ans pour que le producteur canadien et la band britannique se rencontrent.

Une reprise des Doors pour conclure l’album

À noter que le disque se ferme par une très bonne reprise des Doors : « Roadhouse Blues », morceau écrit par Jim Morrison et sorti sur l’album des « Portes » en février 1970 (album « Morrison Hotel »). Une reprise qui nous rappelle qu’en matière de (Boogie) Blues, les Deep Purple sont loin, très loin d’être des manchots.

Celles et ceux qui ont prévu d’aller voir Ian Gillan et sa bande le 3 juin 2017 à Bercy (oui nous, on préfère « Bercy » au nom totalement commercial et ridicule « AccorHotels Arena ») en auront pour leur argent (de 45,50 à 84 euros la place).

Infinite – nouvel album de Deep Purple – sortie le 7 avril 2017 – disponible en CD, CD avec DVD (documentaire d’1H30 sur la réalisation de l’album), Vinyle ou téléchargement légal.

1 commentaire

1 commentaire

  1. pilottt

    11/02/2018 at 3h34

    C’est vrai que c’est une bonne surprise !
    Je m’attendais à être déçu, que Ian Gillan soit fatigué, mais pas du tout ! Il a encore un très bon punch dans sa voix je trouve !!!
    Même si plus rien ne vaut Made In Japan, Infinite c’est une belle tarte dans la tronche qui fait du bien à son rock !

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