Le morceau était jugé un peu « gnan-gnan » par son interprète. Écrit par Pierre Billon pour Johnny Hallyday il marquait le début d’une collaboration entre les deux hommes, qui allait durer jusqu’à aujourd’hui, 40 après. « J’ai oublié de vivre », c’est la chanson du jour.
« J’ai oublié de vivre » est une chanson extraite du 23ème album studio de Johnny Hallyday : « C’est la vie », sorti le 18 octobre 1977, il y a 40 ans. Un opus qui marquait le début de la collaboration entre Pierre Billon à l’écriture et le chanteur Johnny Hallyday. « J’ai oublié de vivre » sortira en 45 tours le 1er février 1978 et sera l’unique tube du 33 tours, se vendant à 669 000 exemplaires.
Une douce mélodie mélancolique qui ne correspond pas tout à fait à la réalité selon le parolier Philippe Labro (et ami de Johnny Hallyday), qui déclarait que « si Johnny a beaucoup donné à son public, à son métier, il n’a pas pour autant oublié de vivre ».
La chanson a été reprise pour illustrer un passage du film de Jean Becker : « Deux jours à tuer », sorti le 30 avril 2008 avec dans le rôle principal Albert Dupontel.
« J’ai oublié de vivre » interprétée par Johnny Hallyday.
Paroles
À force de briser dans mes mains des guitares
Sur des scènes violentes
Sous des lumières bizarres
À force de forcer ma force à cet effort
Pour faire bouger mes doigts
Pour faire vibrer mon corps
À force de laisser la sueur brûler mes yeux
À force de crier mon amour jusqu’aux cieux
À force de jeter mon cœur dans un micro
Portant les projecteurs
Comme une croix dans le dos
J’ai oublié de vivre, j’ai oublié de vivre
À force de courir la Terre comme un éclair
Brisant les murs du son
En bouquets de laser
À force de jeter mes trésors au brasier
Brûlant tout en un coup
Pour vous faire crier
À force de changer la couleur de ma peau
Ma voix portant les cris
Qui viennent du ghetto
À force d’être un Dieu, Hell’s Angel ou Bohème
L’amour dans une main
Et dans l’autre la haine
J’ai oublié de vivre, j’ai oublié de vivre
À force de briser dans mes mains des guitares
Sur des scènes violentes
Sous des lumières bizarres
À force d’oublier qu’il y a la société
M’arrachant du sommeil
Pour me faire chanter
À force de courir sur les routes du Monde
Pour les yeux d’une brune
Ou le corps d’une blonde
À force d’être enfin sans arrêt le coupable
Le voleur, le pilleur, le violent admirable
J’ai oublié de vivre, j’ai oublié de vivre
J’ai oublié de vivre, j’ai oublié de vivre
Écrit par Jacques Abel Jules Revaux, Pierre Jean Maurice Billon • Copyright © Universal Music Publishing Group.

Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.