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Musique

La chanson du jour : "The House Of The Rising Sun" par Geordie

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« The House of the Rising Sun » : un morceau connu de tous, immortalisé par The Animals en 1964, puis Johnny Hallyday la même année en France, sans oublier la version de Geordie en 1974. Cette dernière est la chanson du jour, interprétée par Brian Johnson.
geordie

Geordie : groupe de Newcastle avec Brian Johnson au chant (à droite de la photo). 3 albums produits entre 1972 et 1978.

Personne ne sait vraiment qui a écrit la chanson « The house of the Rising Sun« . La version la plus probable serait celle qui fait référence à une vieille ballade folk anglaise, écrite par Bert Martin et Georgia Turner.

Plusieurs versions existent, dont la plus franchouillarde chantée par Johnny Hallyday en 1964. The Animals la chantaient la même année, lui donnant une teinte de sermon contre l’alcool et le vice, vu que pour certains The House of the Rising Sun désignait alors un bordel. D’autres y voyaient une prison pour femmes de la Nouvelle Orléans, qui aurait existé au début du XXème siècle.

Brian Johnson a 26 ans lorsqu’il enregistre cette version au sein de son groupe Geordie. Un morceau qui figure sur le second album du groupe : « Don’t be fooled by the name« . Celui-ci fera un flop. Vic Malcolm est à la guitare, Tom Hill à la basse, Brian Gibson à la batterie, c’est Brian Johnson qui tient le micro. Vingt-six ans plus tard, il intégrera AC/DC pour remplacer Bon Scott, mort d’une trop forte cuite sur Overhill Road à Dulwich, dans la nuit du 19 au 20 février 1980, endormi dans une Renault 5.

AC/DC était alors en pleine ascension. Le groupe venait de sortir son 6e album : « Highway To Hell« , le premier à franchir la barre du million d’exemplaires vendus. Les membres du groupe, effondrés par la disparition de Bon Scott, sont désemparés.
C’est Chick Scott, père de Bon, qui leur donnera la force de continuer, lors des funérailles de son fils. Les boys décident de continuer l’aventure en convoquant Brian Johnson pour une audition, un chanteur que Bon Scott admirait, détail qui pesa dans la balance au moment de choisir l’élu.

Comme le précise Phil Sutcliffe dans son excellent bouquin « AC/DC High-voltage Rock’N’Roll : l’ultime biographie illustrée » sorti en première édition en 2011 chez CHÊNE ; « l’ancien chanteur du groupe Geordie (Brian Johnson avait quitté Geordie en 1976 après la sortie de leur 3e et dernier album « Save the world » ndlr), Brian Johnson avait repris un boulot chez le constructeur automobile Leyland lorsqu’on l’invita à auditionner. À cette occasion, il interpréta « Nutbush City Limits » et « Whole Lotta Rosie ». La texture si particulière de sa voix – gravier et tessons de verre lui permit d’empocher la mise« .

Nous sommes en 1980, Axl Rose a 18 ans, Brian Johnson une audition parfaite (ses problèmes auditifs récents ne seraient d’ailleurs pas dû à la scène, mais à sa passion pour les voitures de sport selon une déclaration d’un de ses proches ndlr) et Malcolm (Young) toute sa tête. Tout s’ouvre alors pour Johnson qui a devant lui une « Highway to success* », même chose pour le groupe qui aura la carrière que tout le monde connaît.

Sur ce « The House of The Rising Sun« , la voix de Brian Johnson est plus douce et posée, même si on devine déjà le potentiel Rock’N’Roll du chanteur. On vous laisse la découvrir en ce dimanche gris et froid, avec une pensée particulière pour Brian Johnson et Malcolm Young, tous les deux privés de courant alternatif/courant continu, à notre grand dam.


*Autoroute pour le succès

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