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Paris accueillera l'étape française du Championnat du Monde de Formule 1 électrique samedi 23 avril 2016
Le Championnat du Monde de Formule 1 électrique passera par Paris demain samedi 23 avril 2016. Une discipline appelée Formule-E : « E » pour électrique. Des bolides presque muets qui déboulent à 230 km/h dans les rues des capitales internationales. Il s’agit là d’une grande Première pour Paris, qui n’avait pas reçu la discipline en 2014, pour sa 1ère édition.
L’étape parisienne du Championnat du monde de Formule-E aura lieu demain aux Invalides, à Paris. Le départ sera donné à 16.00 sur la Place des Invalides, pour une course de 86,40 km. Un parcours de 1,920 km dont une ligne droite de 450 mètres, la plus longue du circuit.
Les places sont payantes puisque des gradins spécifiques ont été installés le long du parcours, mais pour les retardataires, sachez que tous les billets ont d’ores et déjà été vendus. C’est la première fois que Paris accueillera une course automobile en son sein, depuis la seconde guerre mondiale.
Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien qui vous donnera les informations supplémentaires concernant cette course dite écologique. Pas si écolo que cela à en croire les « verts » parisiens, dans la mesure où pour faire débouler ces bolides électriques à 230 km/h dans la capitale, un revêtement spécial a été posé sur le sol, notamment aux endroits pavés. Ce revêtement serait polluant de par sa mise en place, réalisée sous une très forte chaleur appliquée au goudron spécifique qui servira de billard demain aux véhicules engagés.
Retrouvez ci-dessous l’interview de Nelson Piquet Junior, un nom qui en dit long sur le sport automobile, puisqu’il s’agit du fils du triple Champion du monde de Formule 1, engagé dans l’équipe Nextev TCR.
Qu’avez-vous pensé lorsque vous avez entendu parler de la Formule E pour la première fois ?
Tout de suite, j’ai trouvé le concept vraiment intéressant et pour moi, sa technologie représente l’avenir. J’ai compris aussitôt que je devais m’y engager et cela a été génial d’apprendre la technologie électrique. Elle nécessite encore beaucoup de développement, mais, sans aucun doute, c’est l’avenir. Tous les jours, nous voyons la voiture électrique se développer un peu plus, c’est un domaine important que tous les constructeurs automobiles explorent. Je crois que nous verrons de plus en plus de gens se tourner vers les véhicules électriques au fur et à mesure que la technologie va se développer et progresser.
Hormis la technologie, quelles différences notez-vous par rapport à la F1 ?
La Formule E se comporte globalement comme les autres monoplaces, dont la Formule 1 et j’ai de nombreuses années d’expérience dans le pilotage de ce type de voitures. La différence se situe dans la façon dont nous devons apprendre, en tant qu’équipe, à utiliser l’énergie. Pour l’essentiel, la voiture est propulsée par une énorme batterie, donc la stratégie cruciale pour nous, en course, tient dans la gestion des niveaux d’énergie. La courbe d’apprentissage s’est révélée très intéressante pour nous. Une autre différence majeure se trouve dans le niveau sonore. Ces voitures sont très silencieuses comparées aux autres voitures de compétition. Mais nous, les pilotes, cela ne nous gêne pas trop. Je crois qu’au début les fans de sport automobile étaient un peu désorientés, mais tout le monde s’y est déjà adapté et l’a accepté. Après tout, si la course est belle, le public va la regarder.
En plein cœur de la capitale française et surplombé par la Tour Eiffel, l’ePrix de Paris symbolise la philosophie de la Formule E. Cela attise-t-il votre impatience d’y être ?
J’ai encore du mal à réaliser que nous allons courir au centre de Paris, au pied de la Tour Eiffel. La Formule E nous a déjà emmenés dans des lieux incroyables et cette nouvelle course à Paris sera forcément spéciale, c’est sûr ! En fait, elle va représenter exactement la philosophie de la Formule E : apporter une compétition excitante au cœur même d’une des plus célèbres villes du monde, au contact du public. Toutes les places ont été vendues très rapidement et cela montre combien l’appétit de cette ville est immense d’assister à une grande course ! J’ai hâte d’y rencontrer tous ces fans.
Le circuit est totalement nouveau au championnat et vous n’aurez donc que très peu de données. Comment allez-vous préparer cette course ?
Que le circuit soit nouveau ou que nous y ayons déjà couru, nous nous rendons, avant chaque manche, au simulateur de l’équipe, en Allemagne, qui nous offre la possibilité de faire un travail préparatoire et de ‘rouler’ virtuellement sur le circuit. C’est ce que je vais faire la semaine prochaine pour l’ePrix de Paris. Ensuite, en arrivant sur le circuit, nous effectuons une marche de reconnaissance avec nos ingénieurs, lorsque la piste est complètement installée. Cela nous permet d’évaluer les virages, le tracé dans son ensemble et son revêtement. Nous aurons deux séances d’essais libres le samedi matin, ce sera notre première occasion de piloter la voiture réellement sur le circuit, avant les qualifications et la course l’après-midi.
Avez-vous déjà séjourné longuement à Paris ? Si oui, avez-vous un bar ou un endroit préféré à visiter ou pour vous détendre ?
En fait, j’ai grandi dans le sud de la France, alors je parle français et Paris est une ville magnifique que j’ai visitée de nombreuses fois dans ma vie. Justement, je viens de m’y rendre cette semaine, en tant que pilote ambassadeur Visa Europe dans le cadre de la promotion de l’ePrix. Nous avons pu tester ce système très cool appelé Mind Race : il s’agit de jouer sur une piste de Scalextric et de contrôler les voitures avec notre cerveau en étant connecté au système. Cette technologie est incroyable ! Ce genre d’animation montre aussi à quel point la Formule E et ses partenaires sont attachés à l’innovation et à la technologie. Elle progresse et évolue constamment.
Pensez-vous que l’implication des noms Piquet, Senna et Prost soit un atout supplémentaire pour la Formule E ?
Je crois que c’est une bonne chose pour la Formule E, oui, parce que les gens sont curieux de voir ce dont nous sommes capables. Je me souviens, lorsque je suis arrivé en GP2, Mathias Lauda (le fils de Niki) et Nico Rosberg (le fils de Keke) y couraient aussi et tout le monde voulait voir à l’œuvre les fils de champions du monde de F1. Cela crée des histoires intéressantes pour le championnat, il me semble, mais nous, les pilotes, nous n’y pensons même pas. Nous restons nous-mêmes et nous sommes focalisés sur nos propres résultats.
Ci-dessous : le gymnaste / Stuntman et sportif Damien Walters qui réalise un Backflip au-dessus d’une Formule-E
Leap Of Faith: Damien Walters Backflip Over… par FIAFormulaE
Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
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