Le gouvernement d’Angela Merkel a annoncé le mois dernier l’expulsion d’Allemagne du patron des services secrets américains basé dans le pays. Une décision qui fait suite à la découverte d’un réseau d’agents doubles allemands qui travaillaient pour le compte des Etats-Unis.
Ajoutez à cela les écoutes téléphoniques des services secrets américains menées par la NSA, il n’en fallait pas plus à Patrick Sensburg, Chef de la commission d’enquête parlementaire allemande sur l’espionnage américain pour lancer une idée saugrenue pour certains, mais intéressante pour d’autres : réutiliser la machine à écrire pour mettre à mal l’espionnage, facilité par Internet (facilement piratable) et les réseaux informatiques qui ne sont pas inviolables.
Une idée qui a déjà été mise en place l’an dernier par le gouvernement russe qui avait commandé 20 machines à écrire Triumph Adler et ce, afin de créer une écriture unique et difficilement piratable. Un retour de la machine à écrire que nous évoquions déjà avec les écrivains et intellectuels américains qui s’y remettent, et qui pourrait bien se généraliser d’une part par un effet de mode, mais également pour des questions de sécurité intérieure.