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C’était vraiment mieux avant ? Réflexion sur la nostalgie et le progrès

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Dans un monde en constante évolution, il est courant d’entendre des gens dire que « c’était mieux avant« . La nostalgie du passé et le sentiment que les choses étaient meilleures avant sont des pensées répandues dans notre société. Cependant, est-ce vraiment le cas ? Nous avons examiné ce phénomène pour savoir si le passé était véritablement mieux, pour constater que la nostalgie peut parfois biaiser notre perception du progrès.

Le piège de la nostalgie

La nostalgie est une émotion puissante qui peut nous transporter dans le passé, en évoquant des souvenirs chaleureux et familiers. Cependant, la nostalgie peut aussi nous faire idéaliser le passé et minimiser ses aspects négatifs. Nous avons tendance à nous rappeler des moments heureux et à oublier les difficultés auxquelles nous étions confrontés à l’époque. Cela crée une perception biaisée selon laquelle tout était meilleur avant.

Évolution technologique

L’un des domaines où l’on entend souvent cette phrase est la technologie. Certains affirment que les téléphones portables, par exemple, étaient plus simples et moins envahissants avant l’ère des smartphones. Cependant, il est important de reconnaître les avantages que la technologie moderne a apportés à nos vies. Les smartphones nous permettent de rester connectés, d’accéder à une quantité incroyable d’informations et de simplifier de nombreuses tâches quotidiennes. Et que dire de ces 28 satellites placés en orbite autour de la Terre depuis 1995, qui permettent de disposer d’un GPS dès lors que vous avez un smartphone dans la poche ! Une sacrée avancée technologique qui a eu immédiatement un impact concret et positif sur nos déplacements. Est-ce que la carte Michelin qu’on dépliait sur le capot de la voiture était mieux, avant ? Reconnaissons que non, bien sûr.

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C’était mieux avant ? Pas dans tous les domaines. Pour exemple, le GPS a bouleversé nos vies dans le bon sens pour tous nos déplacements. Crédit photo : Pixabay©

Idem pour la photographie. Même si aujourd’hui et à l’inverse des photos argentiques, on ressort moins les photos pour les regarder, la qualité d’image et la facilité avec laquelle on peut les prendre a évolué dans le bon sens. D’une part c’est devenu plus économique, avec des cartes mémoires qui permettent de stocker un nombre important d’images (avant, il fallait payer chaque pellicule papier C41 ou diapositive E6 de 12,24 ou 36 poses) et d’autre part, la taille et le poids des appareils pour faire des prises de vue ont été largement réduits. Quant au stockage, il se fait sur votre smartphone ou votre ordinateur. Le seul hic est qu’aujourd’hui, on a tendance à stocker les images, sans prendre le temps de les regarder à postériori ou de les trier pour en faire … des tirages papier ! Une démarche que l’on devrait faire au moins une fois par an pour garder à l’esprit les bons moments passés.

Le progrès technologique a indéniablement amélioré de nombreux aspects de notre vie, même s’il présente également certains inconvénients.

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La photo : c’était mieux avant ? Non, elle revenait plus cher et stocker était un problème. Mais pensez aux sauvegardes avec le numérique. Crédit photo : Pixabay©

Les 5 points où c’était mieux avant

1. Le contact humain

Parmi ces inconvénients, il en est un sur lequel de nombreux quinquagénaires et plus s’accordent ; la déshumanisation des entreprises. Entre les banques qui se vident de leurs conseillers, l’automatisation de La Poste, les commandes à passer sur un écran chez McDonald’s, l’explosion des “call-centers” où bien souvent, le client est entendu par une boîte vocale qui vous guide en tapant des numéros en fonction de votre choix, quand call-center il y a, parce que certaines entreprises ont tout simplement décidé de ne plus avoir de conseillers, les remplaçant par un tchat internet qui déshumanise complètement le rapport client-fournisseur. C’est le cas du site internet Le Bon Coin, qui ne possède simplement pas de service clients. Pour un litige, une question ou un conseil, il faut obligatoirement passer par leur site web, à partir duquel trouver l’endroit où vous pourrez envoyer un message est aussi facile que de découvrir le Saint Graal. Sur ce point, force est de reconnaître que c’était mieux avant, parce que discuter avec un être humain permet non seulement de rassurer le client, mais également de lui apporter une réponse ad’hoc par rapport à une question précise.

D’autant que les personnes âgées doivent s’y mettre, sans espoir de parler à quelqu’un, l’être humain ayant été sacrifié sur le sacro-saint autel des “FAQ” et de la rentabilité. Or, ce contact avait un rôle important dans la vie des personnes seules d’une part, mais également dans le fait de rassurer un client, en le conseillant du mieux possible d’autre part. Et l’arrivée de l’intelligence artificielle n’est pas près d’améliorer cette nouvelle situation, où l’être humain disparaît peu à peu de nos sociétés.

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Le contact humain manque cruellement à nos sociétés dites modernes en 2023. Crédit photo : Pixabay©

2. Les relations sociales

La généralisation des ordinateurs et donc, des écrans, au sein de la famille et de l’entreprise, à l’instar des mails, a sédentarisé les adultes comme les enfants. D’ailleurs, les 4 mois de confinements que nous avons connu entre 2020 et 2021 ont confirmé ce phénomène. Aujourd’hui, sur de nombreux jobs, il est possible de gérer l’ensemble de ses tâches depuis un point fixe, sans sortir, bouger ou rencontrer un être humain. Alors qu’une majorité de salariés a encensé le mode “télétravail”, d’autres l’ont décrié, arguant l’absence de contacts humains, de sorties et donc d’exercice physique. Fini les échanges du matin devant la machine à café, place au “pyjama-office” et aux visio-conférences !

Mais alors qu’une utilisation prolongée des écrans peut créer des problèmes de santé ; sécheresse oculaire (on cligne 5 fois moins des yeux quand on regarde un écran), troubles de la vision, fatigue visuelle, maux de tête, picotements des yeux, perte d’attention et de concentration, tendinites (avec l’usage intensif de la souris), énervement, on ajoute à cela le télétravail qui nous désociabilise, quoi qu’on en dise.

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Disparu presque totalement, le téléphone fixe s’est effacé devant le smartphone. Crédit photo : Pixabay©

Et c’est pire pour les jeunes qui, en plus de connaître les problèmes de santé énumérés précédemment, s’enferment dans un monde virtuel avec les jeux en réseau et les réseaux sociaux. Pour certains, cela va jusqu’au décrochage scolaire, l’addiction, une mauvaise nutrition et des problèmes de sommeil. Et là oui, vraiment oui, c’était beaucoup mieux avant ! À l’époque où les gamins faisaient des balades à vélo, sortaient avec leurs copains pour aller à la fête foraine, voir un film ou se rendre à une boum. Autre phénomène : le harcèlement scolaire. On ne sait pas si le nombre de cas a augmenté depuis les années 50, mais le phénomène des réseaux sociaux l’a exacerbé et on en parle davantage dans les médias.

En 2023 et selon une étude publiée le 12 avril 2023 par la santé publique sous l’égide de l’Elfe, l’Inserm et l’Ined, les Français regardent en moyenne un écran 32 heures par semaine. Quant aux ados, ils passent 10H15 par semaine sur un écran rien que pour les réseaux sociaux, et 15H00 par semaine pour la tranche 18-24 ans. Autant de temps disparu pour lire un livre, faire du sport ou une activité culturelle. Sans les réseaux sociaux, les smartphones et internet oui, c’était mieux avant.

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Les ados et leur smartphone. Une relation à surveiller de près pour éviter l’addiction et les problèmes qui vont avec. Crédit photo : Pixabay©

3. L’esthétisme

L’esthétisme est une doctrine qui a eu tendance à disparaître entre les années 1900 et 2000. Tant sur le plan de la mode, que du design ou de l’architecture. Pour résumer, le bel objet a été remplacé par l’objet fonctionnel.

Une architecture verticale et fonctionnelle

En matière d’architecture, à Paris, cette tendance a débuté après les nouveaux courants qui rompaient avec l’architecture haussmannienne au début du XXème siècle ; l’Art Nouveau, l’Art Déco et le Néo-Gothique. Fini les formes inspirées de la nature, le retour de la couleur tant en peinture qu’en architecture et les bâtiments Art Déco tel que le Théâtre des Champs Élysées. À la période de l’après-guerre, un nouveau plan d’urbanisme est établi et favorise la construction de tours de grande hauteur. Le projet Italie 13 en est un exemple parfait, avec 35 tours sorties de terre dans les années 60 et 70, essentiellement sur la dalle des Olympiades. Même chose pour le Front de Seine, qui longe la Seine dans le 15ème arrondissement et où 20 tours font leur apparition. L’esthétisme est totalement abandonné au profit de la fonctionnalité puisqu’il faut loger un maximum de gens sur un minimum de surface.

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Le Théâtre des Champs Élysées, situé 15 avenue Montaigne à Paris 8e, est un exemple type de l’architecture Art Déco du début XXème siècle. Crédit photo : Monsieur Vintage©

À cette même époque, les hautes tours du quartier de La Défense sortent de terre, confirmant la bétonisation de la capitale.

Au XXIème siècle, l’architecture française se caractérise par des designs très modernes mais plus respectueux de l’environnement. Le nouveau quartier Clichy-Batignolles (à Paris 17e) en est le parfait exemple, avec ce grand quartier éco-responsable certes, mais qui bétonnise une fois de plus Paris, même si le parc Martin Luther King a accompagné l’arrivée de cette nouvelle ville dans la ville, qui compte 7 500 habitants. Dans ce même quartier, le nouveau Tribunal de Paris a été érigé par une gigantesque tour de verre de 160 mètres de hauteur, sur une surface de 120 000 M² ! Une hauteur qui sera bientôt dépassée par la nouvelle Tour Triangle actuellement en cours de travaux à la Porte de Versailles, dans le 15ème arrondissement parisien, et qui devrait atteindre 180 mètres en 2025, soit la même hauteur que la Tour Duo, inaugurée l’année dernière dans le quartier de la gare d’Austerlitz.

Plus tôt, le Centre Georges Pompidou avait déjà créé la polémique à son inauguration le 31 janvier 1977, ou la Pyramide du Louvre le 4 mars 1988. Autant de constructions qui transforment Paris en une ville de béton, de verre et d’acier assemblés en réalisations purement contemporaines. Ce qu’on peut regretter et en cela, Paris était mieux avant.

Une mode plus décontractée

La mode féminine comme masculine était beaucoup plus élégante avant. Tout du moins, les gens s’habillaient beaucoup plus élégamment au quotidien. Il suffit de regarder les films d’Hitchcock tels que Psychose, sorti en 1960, où les toilettes de Janet Leigh et Vera Miles rivalisent d’élégance, pour s’en apercevoir. Idem pour le cinéma italien et français.

À cette époque, les hommes et les femmes étaient beaucoup plus élégants, c’est indéniable. Mais à partir de 1955, année de la sortie de “La fureur de vivre” avec James Dean, le style jeans-t-shirt-blouson noir fait son apparition. La décontraction prend le pas sur l’élégance, les couleurs font leur apparition 10 ans plus tard et les styles se mélangent.

Au bureau, le costume sera de rigueur jusqu’au début des années 2000 mais là aussi, l’élégance n’est plus de rigueur et aujourd’hui, la cravate a disparu, comme les chaussures en cuir, au profit d’un chino associé à des sneakers et une chemise coton au col ouvert. Un style décontracté et plus pratique.

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Grace Kelly et Cary Grant : 2 figures de l’élégance des années 50/60 ici dans le film “La main au collet” en 1955. Crédit photo : Wikimedia©

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En 2023, la mode homme/femme est moins sophistiquée, mais pratique et décontractée. Crédit photo : Pixabay©

La fin des belles automobiles

Où sont passées les Citroën DS, les Simca Chambord et Beaulieu, les 2 CV Citroën et autres Simca Oceane ? Disparues, sacrifiées sur l’autel de l’aérodynamisme. L’industrie automobile a connu des évolutions au fil des années, et certains pourraient soutenir que les conceptions de voitures modernes manquent de l’élégance et du charme des modèles anciens.

L’industrie automobile a été influencée par de nombreux facteurs, notamment les progrès technologiques, les exigences en matière de sécurité, les contraintes environnementales et les tendances du marché. Ces facteurs ont conduit à des changements dans la conception et l’esthétique des voitures.

Par exemple, les normes de sécurité plus strictes ont entraîné l’ajout de caractéristiques de sécurité telles que des pare-chocs plus grands et des matériaux de carrosserie plus résistants, ce qui peut avoir une incidence sur l’apparence des voitures. De plus, la demande croissante pour des véhicules plus économes en carburant et respectueux de l’environnement a conduit à l’adoption de designs aérodynamiques et de formes plus compactes, ce qui peut également modifier l’apparence des voitures (le fameux Cx).

Il existe encore de nombreuses voitures considérées comme belles par de nombreux passionnés d’automobiles. Les constructeurs automobiles continuent de créer des modèles avec des lignes élégantes, des proportions équilibrées et des détails esthétiques attrayants, mais ce n’est hélas plus la majorité car il s’agit le plus souvent de modèles prestigieux ou sportifs.

La Citroën DS : une des plus belles voitures françaises jamais conçue. Un exploit jamais réitéré à ce jour. Crédit photo : Citroën©

Même si la perception de la beauté automobile est subjective et peut varier d’une personne à l’autre, force est de reconnaître que le parc automobile actuel, composé essentiellement de SUV, est très homogène en termes de design et de prestations. D’ailleurs, le succès de modèles néo-rétro tels que l’Austin Mini, la New Beetle, la Fiat 500, le Combi Volkswagen ou l’Alpine A110 confirment l’attrait des automobilistes pour les autos d’antan.

4. La pollution

S’il y a un bien un point sur lequel nous tomberons tous d’accord sur le fait que c’était mieux avant, c’est la pollution. Selon les chiffres communiqués par le ministère de la Transition Écologique, nous avons produit 38 milliards de tonnes de CO2 en 2019. Cela équivaut à 5 tonnes de CO2 par habitant, soit +68% en comparaison de 1990, 29 ans en arrière seulement.

L’année Covid 2020 a heureusement fait baisser cette émission de CO2 de -5% lors de la pandémie, mais la tendance a repris à la hausse depuis 2022. Un triste constat qui  nous fait que dire que sur ce point, oui, c’était mieux avant.

5. La population

La population mondiale a atteint le chiffre impressionnant de 8 milliards d’individus depuis le 15 novembre 2022. Pour comparaison, nous étions 5,3 milliards en 1990 et 2,5 milliards de Terriens en 1950. Soit une progression de +5,5 milliards d’êtres humains en  72 ans ! Une surpopulation qui a entrainé une hausse de la production de déchets, de la consommation, de l’encombrement et de la pollution. Face à cela, la menace de pénurie en eau potable va grandissante, d’autant que les prévisions démographiques prévoient une population mondiale de près de 10 milliards d’habitants d’ici 2050, dans seulement 27 ans.

Pour la France, la population est passée de 40 millions d’habitants en 1900 à 53 millions en 1975, pour atteindre aujourd’hui 68 millions d’habitants (année 2021 – source INSEE).

Une violence surmédiatisée

Dès qu’on aborde le sujet de la violence, nombreux sont ceux qui affirment que “c’était mieux avant”. Mais dès qu’on creuse le sujet, on constate que cette violence a toujours existé. D’ailleurs, qu’est-ce que la violence ? Elle est multiple. Mais si on se concentre uniquement sur le nombre d’homicides, par exemple, on constate qu’en 1963, on en comptabilisait 3 400 par an en France, 1 600 en 2003 et 800 par an en 2023.

Les Français n’ont pas connu de guerre, sur leur territoire, depuis 1945. C’est plutôt une bonne nouvelle, même si certains “anciens” pensent qu’il faudrait “une bonne guerre” à la jeunesse actuelle, pour lui apprendre la vie. Sur ce point, c’est beaucoup mieux aujourd’hui.

Sur le plan de la sécurité routière, il est important de rappeler que le nombre de tués sur les routes a considérablement diminué, passant de 16 445 morts en 1970 à 3 267 morts en 2022. Là non plus, ce n’était pas mieux avant. Dans le même temps, les voitures ont considérablement évolué en termes de sécurité, d’efficience et de pollution. Certes les voitures ont moins d’âme qu’avant, mais elles polluent moins et sont beaucoup mieux équipées.

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La violence ? Elle a toujours existé. Aujourd’hui surmédiatisée, on pense à tort qu’il y en a plus qu’avant. Crédit photo Pixabay©

La violence a toujours existé À une époque, on avait les blousons noirs, qui participaient à des rixes à coups de crans d’arrêt et de perfecto. Puis vinrent les punks et les bastons rockeurs contre punks. Idem pour les serial-killers, heureusement beaucoup moins nombreux en France qu’aux États-Unis. Il y en a toujours eu, comme il y a toujours eu des cambrioleurs et des vols à l’arrachée.

La différence, c’est qu’en 2023 la violence est montrée, filmée, mise en avant sur les réseaux sociaux et distillée à longueur de journées sur les chaînes d’information continue telles que BFM TV, LCI ou C NEWS. Cette violence fait le buzz, provoque le précieux clic, nous polluant le cerveau d’images et discours déprimants. Mais elle existait avant, cette violence, elle a évolué et surtout, elle est diffusée en direct.

Changements sociétaux

Lorsque nous parlons de « c’était mieux avant », nous faisons souvent référence à des changements sociaux. Certains soutiennent que les valeurs morales et sociales se sont détériorées au fil du temps. Cependant, cette perception est souvent teintée de nostalgie et d’un manque de compréhension des dynamiques complexes de la société. Les normes sociales évoluent constamment, et ce qui était accepté ou valorisé dans le passé peut être considéré différemment aujourd’hui. Cela ne signifie pas nécessairement que les choses se sont détériorées, mais plutôt qu’elles se sont adaptées à un monde en mutation.

Avancées dans la médecine et la qualité de vie

L’un des domaines où le progrès est indéniable est la médecine. Les avancées médicales ont permis de sauver d’innombrables vies et d’améliorer la qualité de vie de millions de personnes. Les traitements médicaux sont devenus plus sophistiqués, les maladies autrefois mortelles sont désormais traitables, et l’espérance de vie globale a considérablement augmenté. En 1950, l’espérance de vie pour un homme était de 63,4 ans et 69,2 ans pour une femme. En 2023, elle est de 79,4 ans pour un homme et 85,3 ans pour une femme. Il est difficile d’argumenter que c’était mieux avant lorsque nous constatons les progrès réalisés dans le domaine médical.

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La médecine, ce n’était pas mieux avant, bien au contraire. Crédit photo : Pixabay©

Le pouvoir de l’innovation

Le progrès est souvent le résultat de l’innovation. Les esprits curieux et créatifs ont permis de repousser les limites de ce qui est possible, créant de nouvelles technologies, des œuvres d’art et des idées révolutionnaires. Le monde d’aujourd’hui est le fruit de ces innovations passées. Plutôt que de se complaire dans la nostalgie, nous devrions embrasser l’innovation et l’imagination pour construire un avenir meilleur.

Et le travail dans tout ça ?

Alors que les Français râlent contre le passage de la retraite à 64 ans qui entrera en vigueur le 1er septembre 2023, n’oublions pas que la durée de travail hebdomadaire était de 45,5 heures dans les années 60, avant de passer à 40 heures puis 39 heures en 1982, pour arriver à 35 heures en 2000 (source INSEE). Soit une diminution de 10 heures travaillées par semaine en 40 ans. Alors, c’était mieux avant au niveau du boulot ? Pas vraiment. Dans le même temps, la Récupération du Temps de Travail a été instaurée en 2000, pour arriver aujourd’hui à une moyenne nationale par salarié de 8 jours par an de RTT. Globalement, nous travaillons moins et avons gagné en nombre de jours de congés. Côté travail, c’est quand même mieux aujourd’hui, d’autant qu’un nouveau phénomène a fait son apparition : le télétravail, fortement développé depuis la pandémie de Covid en 2020.

Ce n’était pas forcément mieux avant

La vie, ce n’était pas forcément mieux avant, quoi qu’on en dise. N’oublions pas que ce discours se réfère souvent à des souvenirs d’enfance, ou de jeunesse, ce qui change toute la donne puisqu’à cette époque, nous étions dégagés du stress d’adulte, du travail et des souciés liés à la vie d’adulte. Les nouvelles technologies et internet ont facilité l’accès à la culture et à l’information, créant des emplois et développant une nouvelle économie. Les progrès dans le domaine de la médecine ont été énormes et ont augmenté notre durée de vie de façon considérable.

La violence ? Bien sûr elle existe, comme elle existait en 1950. Sauf qu’aujourd’hui les médias nous la montrent constamment, ne parlant que du côté obscur de la société, rarement des belles choses qui s’y passent, comme le sauvetage de ces 4 enfants âgés de 1,4,9 et 13 ans retrouvés en pleine forêt amazonienne ce 9 juin 2023, disparus depuis 40 jours après le crash du petit Cessna 206 dans lequel ils avaient pris place le 1er mai dernier.

Alors pour vivre mieux, dorénavant, positivez, voyez le bon côté que nous a apporté la technologie et surtout, détachez-vous de vos écrans. Parlez-en à vos enfants, en leur disant que la santé publique recommande fortement de ne pas mettre un enfant devant un écran avant l’âge de 3 ans, et qu’un jeune ne doit pas avoir d’écran dans sa chambre, ni passer la nuit avec son téléphone dans le lit. Usez de la technologie à bon escient et utilisez-là, ne la subissez pas ! Et pour améliorer davantage votre perception de la vie, éteignez la TV et interdisez-vous les chaînes d’information en continue.

La nostalgie du passé est une émotion naturelle, mais il est important de la mettre en perspective. Le slogan « c’était mieux avant » peut sembler attrayant, mais il ne reflète souvent qu’une vision idéalisée du passé. Le progrès et l’évolution sont des forces motrices qui ont le potentiel d’améliorer nos vies de nombreuses façons. Au lieu de nous accrocher à la nostalgie, nous devons embrasser le changement, valoriser les avancées et travailler ensemble pour créer un avenir meilleur.

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