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Rappelez-vous : le Pentax K1000 !

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Si pour vous les termes Baïonnette K et mesure TTL au flash signifient quelque chose alors c’est qu’on doit être nés à peu près à la même époque. Celle des photos jaunies où le Polaroïd faisait de vous un Geek : les seventies ! En ce temps là comme disait Nicolas Peyrac, il y avait des pédales Wa-Wa, mais pas d’appareils numériques. Le Pentax K1000 fait partie de cette époque révolue où chaque cliché comptait, parce qu’il était limité, dans une bobine de 12, 24 ou 36 photos.
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Pentax K1000. Crédit photo Wikipédia©

En ce temps là ..

En ce temps là prendre un cliché était important, on choisissait le lieu, la lumière, l’éclairage et le cadre pour être sûr de faire une belle image. Aujourd’hui, il n’est pas rare d’entendre des voyageurs rentrés d’un périple d’une semaine annoncer qu’ils ont pris 800 photos sur leur Reflex numérique, quand ils en ont un parce que bien souvent il s’agit de leur téléphone mobile. Car ceux qui aujourd’hui photographient encore au reflex, numérique soit-il, sont ceux qui ont connu l’argentique, ou qui ont le goût du beau, du préparé.

Le réglage se faisait manuellement

Le K1000 me renvoie constamment à cette époque où le photographe avait la main sur l’appareil, aujourd’hui c’est un peu l’inverse qui se produit. Si l’appareil a décidé qu’il n’y avait pas assez de lumière, que la cible était floue, ou que la photo n’était pas prenable, il vous censure d’un déclencheur qui se bloque alors qu’avant, et quelque soient les conditions, on pouvait régler la vitesse d’obturation, l’ouverture du diaphragme, et déclencher quand on voulait, avec ou sans flash. Combien de fois ai-je eu envie de jeter mon reflex numérique par la fenêtre, simplement parce qu’il refusait de déclencher en raison d’une lumière insuffisante ou d’un sujet mal cerné !!

La bonne époque du C41

C’était l’époque du C41, du film négatif et des tirages papiers qui nous manquent tant actuellement. Alors bien sûr il y a Facebook, les réseaux sociaux qui permettent d’étaler à tous votre vie photographique, mais combien d’entre vous possèdent encore un vrai portrait, réalisé par un vrai photographe, et encadré dans un vrai cadre en bois ? Le K1000 me renvoie à une époque où l’on rencontrait ses amis autour d’une table, et où l’on se montrait des photos réelles, partagées avec quelques privilégiés. Témoin d’une partie de ma vie, ce reflex a aujourd’hui toute mon estime.

 

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