Art
Leica T : Quand tradition rime avec innovation
Leica, ces quelques lettres suffisent à faire rêver tout amateur de photo et de design en général. Cette maison allemande, qui a inventé le concept du reflex 24*36, rien que ça, nous présente un nouvel appareil qui rompt quelque peu avec la gamme de coûteux appareils qui constituaient jusqu’alors l’offre de la marque à la pastille rouge.
En effet, le Leica T introduit une nouvelle monture pour les optiques, non pas pour vous obliger à vendre votre second rein afin d’acquérir les objectifs mais plutôt car cet appareil est ce qu’on appelle un mirorless, c’est-à-dire qu’il ne contient plus de miroir et donc par extension aucun viseur optique non plus ! Une centaine d’années après son premier concept 24*36, la marque allemande opère également un changement de capteur puisqu’on retrouve un APS-C dans ce Leica T, aux dimensions d’environs 16mm sur 24 de large. Ce capteur plus condensé réduit légèrement la qualité d’image mais permet en contre-partie d’obtenir un boîtier plus compact, plus léger, ainsi que des objectifs moins encombrants pour une luminosité équivalente. On retrouve ce genre de capteur sur la plupart des reflex grand public que vendent Canon et Nikon, entre autres. Les capteurs 24*36 étant réservés aux modèles plus coûteux.
Le design mirorless, que l’on trouve depuis quelques années déjà dans les produits de Fujifilm, Olympus ou encore Sony et Panasonic, permet en revanche un autofocus bien plus précis que celui qui équipe les reflex numériques classiques. Se passer de miroir et de viseur permet également de créer un boîtier léger et compact et le Leica T en profite bien puisqu’il pèse moins de 400 grammes pour à peine 13 centimètres de large, de quoi faire perdurer l’image des appareils Leica qu’on emmène partout avec soi, légers et discrets. En revanche il va falloir se contenter d’une visée sur écran, en l’absence de viseur optique, mais Leica est en raccord avec son époque puisqu’avec notre génération smartphones et tablettes, viser à bout de bras est devenu une seconde nature pour beaucoup, même si se servir d’un Leica comme d’un iPhone peut laisser quelque peu perplexe à première vue ! D’ailleurs l’écran arrière est entièrement tactile, nouvelle rupture donc, là où les Leica M fleurissent de contrôles externes évitant de se plonger dans les menus, ce T joue la carte de la sobriété et reporte donc tous les réglages sur l’écran tactile, même Leica n’aura pas su totalement résister à la vague du tout-tactile.
Délivrant des images de 16 mégapixels, le Leica T la joue conservateur face à une concurrence où fleurissent les capteurs 24 MP, néanmoins ces images plus légères conviennent mieux à une utilisation nomade, permettant ainsi d’enregistrer plus de clichés, à cartes mémoires de capacités équivalentes. D’autant plus qu’il intègre 16 Go de mémoire interne ! Une caractéristique qu’on avait pas retrouvé depuis longtemps et qui s’avère bien pratique pour dépanner. Equipé d’un mode vidéo, perpétuant ainsi le changement introduit par le dernier Leica M, ce nouvel hybride (autre nom des appareils mirorless) s’avère donc polyvalent, même si filmer à bout de bras est rarement gage de stabilité !
Et justement, le zoom vendu en kit avec ce Leica T est dépourvu de stabilisation optique. Le constructeur clame que c’est afin d’optimiser encore la qualité optique, mais au prix des cailloux Leica, ce genre de manque fait assez tâche. Parlons-en du prix d’ailleurs, une fois n’est pas coutume la politique tarifaire de la pastille rouge ne fait pas vraiment dans la démagogie puisque si le boîtier seul ne coûte « que » 1500 € (un prix plus que modeste quand on connaît un tant soi peu la gamme Leica), il vous faudra en revanche débourser 1450 € pour l’optique la moins onéreuse, qui n’est qu’un simple zoom 18-56mm, le genre d’optique que Canon et Nikon « offrent » quasiment lors de l’achat d’un de leurs réflex. Mais il faut bien payer le prestige et le design.
Et sur ce point le Leica T est très bien servi puisqu’il est, à l’instar des MacBook Pro d’Apple, fait d’une coque unibody d’aluminium brossé. On ne peut donc pas dire que les designers aient oublié d’apposer la patte Leica, et comme toujours il se démarque très bien de la plupart des designs génériques à base de plastique noir que propose la concurrence. A un prix bien moindre certes. Ce nouveau-né de chez Leica souffle donc un certain vent de modernisme, tout en gardant l’esprit de la marque dans son ADN. Wi-Fi et tactile côtoient ainsi design épuré cher aux habitués et, espérons-le, qualité optique irréprochable.
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Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
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