Pentax présente la relève de son reflex phare : le K-3 II arrive fin mai.
Le Pentax K-3 sera bientôt épaulé d’un petit frère, la marque nipponne venant de dévoiler l’arrivée imminente de son successeur : le K-3 II.
Depuis son rachat par Ricoh Imaging en 2011, les produits Pentax ont renoué avec l’esprit d’innovation qui avait fait le prestige de la marque à l’époque de la photographie argentique. Le reflex numérique K-3, présenté en automne 2013, se plaça comme le premier produit pleinement conçu par Ricoh. Ses caractéristiques évoluées ainsi qu’un placement tarifaire judicieux permirent à Ricoh-Pentax de se faire une place plus affirmée aux côtés des ténors que sont Nikon et Canon.
À l’image de la seconde version du K-5, sobrement intitulée K-5 II, Pentax annonce aujourd’hui l’arrivée du K-3 II pour la fin du mois de Mai. Une mise à jour du boîtier qui s’avère tout de même assez intéressante même pour les possesseurs du K3.
Le K3-II intègre en effet un module GPS intégré , une première dans la gamme reflex expert de Pentax, ainsi qu’un beau pied de nez au D7200 de Nikon.
On découvre également le système Pixel Shift Resolution, un nom intimidant pour un mode qui permet d’obtenir des clichés aux couleurs plus profondes et au bruit numérique réduit grâce à la prise de vue en simultané de 4 images à un pixel d’intervalle. Les 4 images une fois fondues en une seule permettent de récupérer les informations des pixels adjacents sur le capteur pour un spectre chromatique approfondie (un peu à l’image de ce que fait Sigma sur ses capteurs Foveon) et un grain plus discret à hauts ISOs.
L’ajout d’un module GPS s’avèrera appréciable pour les photographes baroudeurs, tandis que le Pixel Shift Resolution parlera aux amateurs de photos d’architecture ou de paysage. Il sera en effet plus difficile de profiter des bénéfices de ce mode de prise de vue dans d’autres genres puisqu’il requiert un sujet fixe.
Pour le reste des caractéristiques techniques, on note des avancées plus discrètes. Le capteur reste plus ou moins le même avec ses 24 mégapixels, tandis que le module autofocus se targue d’un meilleur suivi en mode continu. Le mécanisme de stabilisation intégré fait quelques progrès également et annonce un gain montant jusqu’à 4,5 vitesses d’obturation. Un chiffre un peu optimisme quand on connaît ce genre de modules, mais on peut tout de même tabler entre 2,5 et 3,5 vitesses de gagnées sur le terrain. Le capteur d’exposition RGB fait lui aussi une cure de jouvence et nous revient dans ce K-3 II avec une définition étendue à 86.000 pixels, et une sensibilité accrue sensible jusqu’à -3EV.
L’ajout du module GPS a en revanche contraint Ricoh a retirer le flash intégré au-dessus du viseur. Une décision un peu difficile à justifier quand on sait que d’autres reflex intègrent aussi une puce GPS sans toutefois se départir d’un flash intégré. Au-delà de l’aspect dépannage d’un flash intégré (déboucher les ombres d’un contre-jour en fin de journée par exemple), c’est surtout le fait de ne plus pouvoir déclencher d’autres flashs à distance depuis le boîtier qui s’avère embêtant. On espère que ce compromis ne se retrouvera pas dans les prochaines moutures de boîtiers Pentax.
Sans être une véritable évolution de la gamme de reflex Pentax, le K3-II sait toutefois faire évoluer le vaisseau amiral dans la bonne direction. Et surtout, comme souvent chez Pentax, le rapport qualité-prix s’avère très attractif puisque le K3-II sera disponible fin mai pour 999€ (boîtier nu) ou à 1099€ en kit avec un zoom 18-55mm. Soit 700€ de moins que le Canon 7D MkII et 150€ plus bas que le Nikon D7200, ses deux concurrents directs. Sachant que le tarif initial s’étiole très vite pour s’afficher à un prix moindre en boutiques en quelques semaines, on ne peut que féliciter Pentax d’avoir su proposer un boîtier aussi doué pour un tarif réellement compétitif. Le K3 restera quant à lui présent au catalogue, comme alternative encore plus économique.
Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
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Ad
29/04/2015 at 9h23
Vous dites que d’autres reflex intègrent flash et GPS. Mais combien ont la meme compacité que le Pentax, tout en ayant les mêmes fonctionnalités (viseur 100%, protection contre l’eau et les poussières, etc…) ?
Ricoh-Pentax a bien du faire des concessions, mais il faut avouer que pour rentrer le GPS et l’astrotracer dans le boitier du K3, il a fallu trouver de la place.
Alexis Pillon
29/04/2015 at 19h59
Très bonne remarque ! Il est vrai que j’ai oublié de rappeler la compacité assez impressionnante des boîtiers Pentax par rapport à la concurrence. Concernant le flash on pourra le remplacer par le peu coûteux AF-201.
Sanboma
17/05/2015 at 20h43
Les deux principales nouveautés : le “Pixel Shift Resolution” et l'”Astro Tracer” utilisent le système de déplacement du capteur (implanté pour la stablisation) ; ils ne peuvent donc pas être implantés sur les réflex Canon et Nikon qui ont fait le choix de la stabilisation des optiques et non du capteur. Pentax essaie ainsi de se démarquer et c’est très bien.