La Lamborghini Countach fête ses 50 ans
La Lamborghini Countach fête cette année ses 50 ans. Présentée pour la première fois au salon de l’automobile de Genève sous le nom de “LP500”, en mars 1971, la Countach n’était pas destinée, à l’origine, à être commercialisée. Le public en décidera autrement et la super car italienne verra le jour en 1974, sous l’appellation “LP400”. Un mythe était né.
Le coup de crayon de Marcello Gandini
La Lamborghini Countach célèbre son demi-siècle. Née sous l’impulsion de Ferruccio Lamborghini, qui voulait une auto révolutionnaire pour remplacer la Miura, c’est le designer Marcello Gandini (ex-Bertone) qui a eu ce coup de crayon génial et futuriste, signature même de la Countach, avec ses portes en élytre.
La Miura recevait un moteur placé en travers derrière l’habitacle. Pour la Countach, la décision fût prise de le déplacer en position “longitudinale posteriore” (LP) pour “en long et à l’arrière”. Il avait été déplacé de 90° et la boîte de vitesses à 5 rapports avait été placée devant le moteur, à hauteur du cockpit.
L’origine du non “Countach”
L’histoire du nom “Countach” veut que ce soit le seul mot qu’avait réussi à prononcer un employé de Lamborghini, lorsqu’il avait découvert le projet 112. “Countach” étant une expression du dialecte piémontais qui marque l’admiration des hommes au passage d’une belle femme.
Présentée en 1971
À sa présentation au salon de l’automobile de Genève en mars 1971, la Countach est alors un concept baptisé “LP500”. Il est équipé d’un moteur V12 de 5 litres, initialement conçu en 3,9 litres de cylindrée pour Lamborghini, par Giotto Bizzarrini. L’accueil de la presse et du public est excellent et ce qui n’était à l’origine qu’en exercice de style deviendra réalité en 1974.
Le premier modèle de série
La première Lamborghini Countach de série sort en 1974 sous le nom de LP400. Son moteur passe de 5 à 4 litres mais la voiture conserve sa musculature, avec six carburateurs double corps chargés de gaver les douze cylindres de la bête, qui développent une puissance de 375 chevaux. Avec une telle cavalerie, la Countach est capable d’atteindre les 310 km/h.
Crédit photo LP400 ci-dessus : Lamborghini©
Les évolutions de la Countach
En 1978, la LP400 est remplacée par la LP400 S, beaucoup plus agressive. La voiture perd en élégance mais devient bestiale, avec de très larges pneus taille basse et des extensions d’aile anguleuses.
En 1982, La LP400 S évolue encore et devient LP500 S, avec une cylindrée qui passe à 4,8 litres. Une augmentation de puissance qui avait pour but de compenser la perte de dynamisme inhérente aux nouvelles normes anti-pollution de l’époque.
1985 : la Countach devient 5000 QV (Quattro Valvole) équipée d’un nouveau moteur. Toujours 12 cylindres mais la cylindrée passe à 5,2 litres avec culasses à 4 soupapes. La puissance augmente à 455 chevaux.
Enfin, en 1988, une version ultime sort à l’occasion des 25 ans du département automobile de Lamborghini et pour marquer la fin de la carrière de la Countach, qui sera remplacée par la “Diablo”. Un modèle à la carrosserie revue par le styliste argentin Horatio Pagani, qui sera produit jusqu’en 1991.
Au total, 2042 unités de la Lamborghini Countach ont été vendues entre 1974 et 1991.
À l’occasion des 50 ans de la Countach LP500 concept, Lamborghini a présenté un modèle hommage : la Countach LPI 800-4, une supercar limitée à seulement 112 exemplaires ainsi qu’un reconstitution de la LP500 de 1971. Ou quand le passé rejoint le futur.
«La reconstruction de la première Countach a nécessité 25 000 heures de travail et d’étude et a impliqué tous les départements de l’entreprise», a déclaré Federico Foschini, directeur du marketing Lamborghini. «Nous voulions recréer le concept LP 500 présenté au salon de l’automobile de Genève en 1971, celui-là même qui, après des années d’essais sur route, a été détruit lors des crash tests nécessaires pour obtenir l’homologation.»
« Peu de gens l’ont vu, mais tout le monde en est tombé amoureux à partir des photos. L’attention et le succès que nous avons obtenus lorsque nous avons présenté cette reconstitution ont été un signe clair et supplémentaire que cette voiture est désormais une légende.”
Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
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Superbe article merci C est vrai que c est 0eut etre la chanson la plus triste que je connaisse par…
Super article mais meme 10 pour la France, Audi va les vendre ?