Fujifilm lance un 18-135 pour son X-T1
Afin d’accompagner le X-T1, le dernier boîtier délicieusement rétro de Fujifilm, dans ses escapades baroudeuses, la marque présente un nouvel objectif tropicalisé : le XF 18-135 f/3,5-5,6 R LM OIS WR.
Un zoom de voyage intéressant car le boîtier XT-1 est lui même tropicalisé, à comprendre qu’il résiste à la pluie, la neige, ou encore la poussière et le sable. Evitez tout de même de le plonger dans une tempête de sable à Dubaï. Une orientation baroudeuse confirmée par la gamme de focale, avec un équivalent 27-206mm, il va du grand-angle au téléobjectif, évitant ainsi de changer d’objectif toutes les 10 minutes et de rater un cliché potentiel au moment critique.
L’ouverture proposée est certes assez chiche, avec un faiblard 5,6 en bout de zoom, mais construire des super-zooms avec une ouverture constante revient vite très cher et il faut également dire adieu à la compacité puisque les objectifs deviennent rapidement très lourds et volumineux. Et pour compenser cette ouverture relativement basse, l’objectif comprend un système de stabilisation optique permettant de gagner, d’après le constructeur, jusqu’à 5 vitesses. Ce chiffre nous semble légèrement optimiste, mais on peut tabler avec confiance sur un gain d’au moins 3 vitesses en pratique. Ce qui, couplé avec les performances actuelles des capteurs en ISO laisse tout de même une vaste marge d’utilisation pour ce zoom de voyage, y compris des photos en fin de journée sans flash nettes et aux couleurs pas trop délavées.
On retrouve un désormais classique autofocus hypersonique, qui promet des mises aux point dans un silence total et légèrement plus rapides que les autofocus à came. C’est en revanche un autofocus linéaire, un peu moins courant, qui ne laisse aucune empreinte sonore en cas d’enregistrement vidéo. On peut dire merci à Canon qui a démocratisé le concept avec son 40mm. Le diaphragme est constitué de 7 lamelles, ce qui ne permet pas d’avoir un bokeh (flou d’arrière-plan) ultra-doux, comme les diaphragmes à 9 lamelles le permettent en rendant bien la circularité des sources de lumière.
Un peu moins classique, l’objectif comprend un système de ventilation, afin de chasser les poussières qui essaieraient de s’y incruster et permet ainsi un zooming plus fluide, d’après le constructeur. Un bon point sur le long-terme et pour la revente car les lentilles internes resteront facilement en bon état.
La formule optique inclue 4 lentilles asphériques et 2 lentilles ED à faible dispersion, les aberrations chromatiques et la distorsion optique sont ainsi retenues à leur minimum. Tandis qu’un traitement de surface de la lentille externe réduit l’effet de “flare” qui se remarque lorsqu’une source lumineuse puissante se trouve dans l’axe de l’objectif. La mise au point se fait à une distance minimale de 45cm, permettant un peu de proxy-photo, mais il faudra se tourner vers un objectif spécialisé pour réaliser de la véritable macro.
Avec un poids inférieur à 500g, l’objectif et le boîtier X-T1 forme un couple de 930g, un poids réduit idéal en balade photo et autres voyages.
Avec un prix de lancement fixé à 850€, cette débauche technologique a un prix plutôt salé. Surtout quand on compare ce nouveau-né de chez Fujifilm à la concurrence, l’équivalent chez Canon coûtant seulement 349€ à l’heure actuelle, et à part la tropicalisation, rien ne manque à l’appel. Surtout que ces objectifs de voyage sont surtout réservés à des utilisateurs occasionnels, les experts préférant opter pour des zooms à ouverture constante f/2,8, ou même se cantonnant aux focales fixes, plus lumineuses et compactes pour une qualité optique incomparable. Gageons que la concurrence ramènera le prix de la rue à un niveau plus sensé, il faudra attendre le mois prochain pour le savoir car la sortie est fixée en Juillet.
Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
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