Dans les coulisses de "Mogador" pour "Le bal des vampires" !
Le célèbre théâtre centenaire Mogador nous a ouvert ses portes ce soir pour visiter ses coulisses, en découvrant la préparation minutieuse de la prochaine comédie musicale : « Le bal des vampires », dont la première aura lieu le 16 octobre prochain au 25 rue de la Mogador, Paris 9e.
Accueilli par le PDG de la société Stage Entertainment, productrice du spectacle éponyme du film de Roman Polanski sorti en 1967 : Laurent Bentata, ce dernier nous a fait découvrir l’espace intime où tout se prépare pour ce spectacle qui s’annonce grandiose, après une tournée internationale lancée en 1997 qui a réuni pas moins de 7.27 millions de spectateurs dans le monde entier.
Laurent Bentata et la Responsable Coiffure/Maquillage : Christine Lemarchand
C’est un des plus gros spectacles qui n’ait jamais existé ; 22 tonnes de décors, 12 semi-remorques de matériel, 35 comédiens sur scène, 250 costumes, 200 paires de chaussures, 150 perruques, 1 maison amovible de 2 étages, 2 passerelles de 5 tonnes, 11 machines à neige, 15 kg de vrais cheveux, une auberge entièrement reconstituée, un escalier en colimaçon, un lit à baldaquin géant bref, un spectacle à la démesure de son succès.
Pour la première fois en France, cette comédie musicale « très fidèle au film de Roman Polanski » selon Nicolas Nebot (adaptation des chansons) que nous avons pu rencontrer sur place, reste dans le second degré du début à la fin, comme ce fût le cas pour le film.
Laurent Bentata précise que 2 000 candidats ont postulé au casting pour Le bal des vampires, une sélection draconienne, des costumes « Haute Couture » pour la plupart nous indiquait la Responsable des costumes, 7 personnes dédiées aux changements de costumes, un orchestre de 10 musiciens pour une musique tournée résolument vers le Rock. N’oublions pas que Jim Steinman, compositeur de la comédie musicale a aussi écrit le célèbre « Out of hell » de Meat Loaf et composé « Total eclipse of the heart » pour Bonnie Tyler.
Répétition des chorégraphies
Dennis Callahan – Chorégraphe
Après un brief de Laurent Bentata, notre rencontre avec Nicolas Nebot et la découverte des costumes, nous entrons dans l’antre sacré du théâtre Mogador : la salle de répétition où comédiens et comédiennes répètent avec le maestro des lieux en personne : Roman Polanski ! Un moment fort, palpitant et plein d’émotions où l’on découvre un metteur en scène à la hauteur de sa réputation ; méthodique, exigeant et ouvert au dialogue.
Répétitions en présence du metteur en scène : Roman Polanski
Un Roman Polanski affichant une éternelle silhouette de jeune homme, chaussures en cuir noir, jeans, chemise blanche et veste grise, surmontés d’un visage souriant qui paraît 20 ans de moins que l’âge du cinéaste aux 81 bougies.
Notre périple se poursuit par la salle de chorégraphie où Dennis Callahan fait travailler ses danseuses et danseurs, pièce magnifique où la beauté des gestes se confond avec celle des lieux. Un passage par la pièce de coiffure/maquillage nous fait découvrir la minutie avec laquelle les perruques sont confectionnées, un travail d’artiste par lequel chaque cheveu est implanté un par un par des mains appliquées de fourmis maîtres d’œuvres aux mains d’or.
Tous les comédiens portent une perruque. Tous ? Pas tout à fait puisque celui qui interprète Alfred conserve sa chevelure parfaite d’origine, comme son teint qui selon la Responsable de l’atelier coiffure / maquillage est idéal au naturel.
Nous découvrons alors l’endroit le plus chargé d’histoire du théâtre : la salle. Contenant 1 600 places, celle-ci est plongée dans le noir et nous laisse découvrir une paire de quenottes géantes inscrites sur un écran de scène. Il laissera la place à un lit baldaquin magnifique imposant sa stature de bois au centre de la scène grandiose.
Une visite passionnante, rustique et chargée d’émotion, celle de ceux qui font le spectacle, je ne parle pas là des comédiens, mais de ceux qu’on ne voit jamais, dans l’ombre et qui contribuent à la beauté des spectacles transcendés par les comédiens, qui eux brillent sous les projecteurs, pendant que de nombreuses mains habiles s’évertuent à user leurs phalanges sur la conception de ce qui restera inscrit sur nos rétines.
Venons-en maintenant à l’histoire elle-même. Le bal des vampires, pour ceux qui n’auraient jamais vu le film de Roman Polanski, ça parle de quoi ? Tout d’abord sachez que la comédie musicale qui nous l’espérons vous fera venir jusqu’à la rue Mogador d’ici quelques semaines est restée totalement fidèle au film.
Le Professeur Abronsius, convaincu que les vampires existent, a décidé de se rendre dans la contrée de Transylvanie avec son assistant Alfred, afin de lui prouver que ses théories sur les buveurs de sang sont exactes. Il emmène donc son comparse sur les terres du Comte Von Krolock, qui vît dans son château. Celui-ci enlève la fille des aubergistes qui accueillent les 2 chercheurs de vampires ; Sarah, fille de Yoine et Rebecca Chagal, aubergistes juifs éplorés par la disparition de leur fille unique.
L’atelier de coiffure et maquillage
Abronsius et Alfred partiront à sa recherche et se rendront au château du Comte, où ils découvriront le monde de la nuit vampirique. Un spectacle en français, des chansons en français, le tout ficelé avec brio par un metteur en scène qui se sent profondément français, avant toute chose.
La première aura lieu le 16 octobre 2014, suivie de 7 représentations par semaine programmées quotidiennement à 20.00 dont 2 le samedi à 15.00 et 20.00 et le dimanche à 15.00. Le prix des places se situe de 25 à 105€, toutes les informations et réservations de billets en vous rendant sur le site lebaldesvampires.fr
Si vous aimez les grosses productions, l’humour au second degré et les canines affutées, réservez votre place pour ce Bal des vampires qui s’annonce aussi mordant qu’efficace. Un spectacle qui dure 2h40mn avec un entracte de 20 mn.
Le bal des vampires, à partir du 16 octobre 2014 au Théâtre Mogador – 25 rue Mogador – 75 019 Paris
Roman Polanski : metteur en scène
Jim Steinman : compositeur
Michael Kunze : auteur du livret et paroles
Dennis Callahan : chorégraphe
William Dubley : scenographe
Sue Blane : créatrice des costumes
Nicolas Nebot : adaptation des chansons et livret musical
Photos de “UNE” et article : Philippe Pillon pour Monsieur Vintage
Le premier clip musical du Bal des vampires
Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
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