"Hollywood Vampires" de Johnny Depp, Joe Perry & Alice Cooper : on n'a pas aimé

A l’origine, Hollywood Vampires est un club de Rock stars des seventies. L’originalité de ce club résidait dans le fait qu’il s’agissait de picoler comme un trou pour en faire partie. Fondé en 1970, présidé par Alice Cooper, c’est devenu un groupe en 2015, puis un album éponyme sorti le 11 septembre dernier. On a écouté, on n’a pas aimé.

C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe, à l’écoute du 1er album du groupe Hollywood Vampires l’expression s’avère tout à faut juste, parce qu’il s’agit bien là de soupe.

Prenez 3 stars efficaces chacune dans son domaine : Johnny Depp célèbre Jack Sparrow de la série « Pirates des Caraïbes », Joe Perry guitariste d’Aerosmith et Alice Cooper qu’on ne présente plus. Ajoutez-y quelques noms légendaires tels que Paul McCartney, Brian Johnson ou Slash, mélangez bien, vous obtiendrez le 1er opus du groupe Hollywood Vampires.

Le hic, c’est que la sauce ne prend pas. Toutes les stars énumérées précédemment sont des pointures, on le sait, mais ce Hollywood Vampires sonne trop marketé, revu à la sauce moderne bref ça pue le marketing et la mauvaise reprise.

A noter qu’en introduction, on retrouve Christopher Lee sur le morceau The last vampire. L’acteur fait ici sa dernière apparition audio sur un texte d’1mn 35s.

Sur 14 morceaux qui composent la galette, deux sont des compositions du groupe. Pour le reste, il s’agit de reprises dont les originaux étaient à la hauteur du talent de leurs auteurs et interprètes, mais qui retravaillées à la sauce « je fais du neuf avec du vieux » perdent toute saveur.

Exemple même de ce ratage : le morceau « 2 en 1 » School’s Out/Another Brick in the wall sur lequel Brian Johnson (chanteur d’AC/DC) retrouve son timbre époque Geordie (plutôt sympa), mais on a l’impression d’un medley plutôt foireux des enfoirés.

Alors certes, les fans de Cooper, Depp et Perry fondateurs de ce groupe né en début d’année apprécieront et achèteront les yeux fermés. Ceux de McCartney, Slash et Johnson également. Mais faire du neuf avec du vieux n’est pas forcément un pari gagné d’avance alors, écoutez avant d’acheter.

Philippe Pillon

Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.

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