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Test Sennheiser PCX550 : le casque sans-fil le plus équilibré ?

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La conversion au sans-fil continue son bout de chemin dans le monde de l’audio, et après une première vague de casques Bluetooth peinant à convaincre, les algorithmes de compression sont devenus de plus en plus intelligents et pour écouter du MP3 à 320kpbs ou du AAC à 256, le sans-fil est aujourd’hui un choix plus que suffisant, pour les mélomanes y compris.

Sennheiser l’a bien compris et n’en est pas à son premier essai avec le Bluetooth, puisque depuis quelques années déjà l’on peut se procurer l’excellent Momentum Wireless 2.0. Pourquoi, alors, proposer un second casque sans-fil dans la même zone tarifaire, pourrait-on se demander ? Le PCX550 se situe finalement comme une vraie alternative au Momentum, d’autant par son style plus sobre que sa signature sonore résolument différente. Voyons voir pourquoi !

Un design sans fioritures pour une ergonomie très efficace.

Résolument classique, le style du PCX550 a du coup le mérite de rester relativement discret, comparé au Parrot Zik, aux Bang & Olufsen H8i/H9i ou encore au Momentum lui-même. Les matériaux utilisés sont cependant qualitatifs et agréables au toucher, avec des coques en plastique dense cerclées de métal brossé. L’arceau est très solide et bien rembourré, décoré aux extrémités de petites plaquettes métallisées ornées du logo Sennheiser et de la dénomination du casque. En somme, une conception sobre mais très agréable au quotidien. D’autant plus que le confort est au rendez-vous avec un poids-plume de 227g qui se fait vite oublier en déplacement et sur la tête. Les coussinets en cuir encerclent bien l’oreille avec une isolation passive décente. Les heures d’écoute s’enchaînent donc sans problème.

Quant à l’ergonomie, Sennheiser a frappé fort avec une utilisation principalement tactile qui se fait via l’oreillette droite : une tape pour lancer ou passer la musique, un geste vers l’avant ou l’arrière pour changer de piste, vers le haut ou le bas pour moduler le volume etc.
Une utilisation très naturelle et réactive, bien plus agréable que de devoir tâtonner sur le pourtour du casque pour enfoncer des poussoirs en plastique. Détail très malin : pas de bouton on/off, replier les oreillettes suffit à éteindre le casque et les déplier l’allume à nouveau très rapidement. On trouvera difficilement plus simple !

Sennheiser PCX 550 - Vintage

Un son ample aux multiples visages. 

Venons-en au vif du sujet en ce qui concerne l’essai d’un casque : c’est-à-dire la qualité sonore !

Sur ce point, le Sennheiser PCX550 fait honneur à la tradition de la marque allemande avec un rendu précis, aéré et un peu plus punchy que d’habitude.
La scène sonore est assez large pour un casque de design fermé, couplé à des aigus plutôt mis en avant cela donne un côté aérien très agréable à l’écoute avec de belles envolées sur les morceaux de classique, ou encore une présentation harmonieuse des voix féminines ou autres dialogues et effets spéciaux sur les films.
Les basses sont étonnamment puissantes avec une bonne dose d’impact sans trop perdre en intelligibilité, seul bémol cette force de frappe se paye avec une relative lenteur des membranes et le casque aura du mal à articuler correctement les rythmiques très rapides comme l’on peut en retrouver dans certains genres de métal ou de musique électronique. Il n’est pas pataud pour autant et fait son chemin avec brio dans la plupart des situations, que ce soit sur du hip-hop, de l’EDM ou encore du rock.

Les médiums sont quant à eux plutôt différents de la présentation du Momentum avec un léger retrait donnant une pointe de sécheresse à l’écoute. Le PCX550 peut ainsi se retrouver légèrement sibyllin sur certains aigus prononcés ou étriqué sur des basses trop sèches. On s’éloigne donc du rendu assez chaud et rond de la gamme Momentum. Une différence bienvenue ceci dit puisqu’elle donne une vraie personnalité à ce casque.

Il serait dommage de parler du rendu sonore sans parler de la myriade d’options disponibles sur ce casque, permettant de modifier plus ou moins la personnalité des membranes. Ainsi, ce Sennheiser dispose de pas moins de 4 modes différents permettant de varier le spectre audio. On retrouve ainsi les modes suivants : Neutre, Club, Cinéma et Parole. Le premier ne modifie en rien le rendu, le mode Club booste légèrement les bas/médiums pour un gain très bienvenu en chaleur, le Cinéma renforce encore davantage les basses pour amplifier les explosions et autres effets spéciaux. Un mode qui se prête très bien au jeu vidéo au passage. Le mode Parole pousse quant à lui largement les fréquences médiums pour rendre les dialogues très clairs. Pratique pour l’écoute de podcasts ou séries télévisées.

Sennheiser PCX 550 2 - Vintage

Mon mode préféré s’est vite révélé être le « Club » durant la durée de l’essai. Il efface joyeusement la sécheresse intrinsèque du casque en apportant un rendu plus rond et posé, un bon tour de force puisque les basses ne sonnent jamais dénaturées pour autant. Très efficace pour une grande partie de la production musicale moderne. J’ai préféré le désactiver pour profiter des compositions classiques ceci dit puisque la scène sonore s’en trouve un peu plus étriquée.

Un petit mot sur l’isolation de bruit active, qui dispose de deux niveaux de réglages. Sans être aussi performante que celle déployée chez Bose, elle reste largement suffisante au quotidien et a au moins le mérite de ne pas couper totalement l’auditeur du monde externe. Là où le QC35 plonge les mélomanes dans un silence qui se révèle vite oppressant à mon sens. Celle du PCX550 s’est révélée à la hauteur en sachant gommer la grande majorité des bruits de Transilien et métro que j’emprunte quotidiennement.

Une proposition alléchante, sobre sans oublier d’être musicale ! 

Un bilan très positif donc après ces quelques semaines auprès de ce casque Sennheiser. Je n’ai d’ailleurs eu à recharger qu’une seule fois la batterie donnée pour 30H d’autonomie.
Entre son style passe-partout, sa finition exemplaire, son agrément d’écoute et sa musicalité étonnante pour un casque nomade, le PCX550 s’impose comme un très bon choix polyvalent au sein de l’offre de casques sans-fil actuelle. Proposé au tarif public de 399€, on le trouve désormais plus proche des 300 euros, un bon positionnement face à des concurrents plutôt coûteux dans l’ensemble.

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