Motors
La Jaguar F-Type R revue par Hennessey : 630 chevaux !
Avec ses 6 019 habitants éparpillés sur 26,6 km², la petite ville de Sealy est une bourgade plutôt tranquille. Flanquée au sud du Comté d’Austin, Texas, les jours s’écoulent doucement dans une quiétude que nous, parisiens, ne connaissons plus depuis trop longtemps.
Un calme presque anormal, parfois rompu par les essais de quelques bolides à 4 roues produits dans le pays, voire même ailleurs : Bentley, Cadillac, Chevrolet, Ferrari, GMC, Jeep, Lamborghini, Land-Rover et plus récemment : Jaguar !
Des borborygmes non pas intestinaux mais métalliques, émis par des pots d’échappement chargés de distiller les restes de combustion de moteurs plus puissants les uns que les autres. La raison en est simple puisque cette paisible ville de Sealy accueille la société Hennessey, préparateur de bolides venus de différents horizons.
Plus habitué au Jack Daniel’s qu’au Earl Grey, ce préparateur vient de s’occuper de la Jaguar F-Type R coupé, seconde anglaise à intégrer le giron de l’américain après Land-Rover. John Hennessey a lancé sa société en 1991, soucieux à l’origine de développer la puissance de sa Mitsubishi 3000 GT avec laquelle il participait aux courses sur routes ouvertes, ainsi qu’à Pikes Peak, la célèbre course de côte du Colorado.
23 ans que cet ancien pilote développe la puissance déjà affolante de modèles sportifs. Ces derniers jours, c’est donc la Jaguar F-Type R qui est sorti de ses ateliers, sous le nom de projet HPE 600. Développant à l’origine 550 chevaux, le moteur V8 5.0l supercharged du félin passe désormais à 630 équidés, un gain de 80 chevaux pour une voiture qui négocie le 0 à 100 km/h en 4.2s en version d’usine, un temps ramené à 3.7s en version Hennessey. Le couple lui, passe de 680 à 770 Nm !
Ayant eu la chance d’essayer la F-Type à sa sortie en 2013 et dans ses 3 motorisations (dont le mastodonte V8 5.0l de 550 chevaux), je peux vous assurer que même en version classique, et « simplement » équipée du V6 de 340 chevaux, la Jaguar procure des sensations peu communes. Je n’imagine donc même pas ce que peut donner un bloc monté à 630 chevaux sur cette belle anglaise désormais passée sous le giron indien de Tata Motors.
Côté plastique, la F-Type reste identique, au détail prêt qu’un badge Hennessey informe de la spécificité de la bête. Pour obtenir un gain de puissance de 15%, le préparateur est intervenu sur le boitier électronique de gestion du moteur, communément appelé ECU (Electronic Control Unit), sur le compresseur et le système de refroidissement.
Crédit photo : Hennessey – USA
Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
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