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Essai : Jaguar F Type 4 cylindres, un "petit" moteur qui n'a pas à rougir
La Jaguar F Type est arrivé sur le marché au début de l’année 2013, poussant vers la sortie le coupé de luxe 4 places XK et en se positionnant comme l’héritière de la légende Type E. D’abord commercialisée en versions sur-vitaminées V6 (340 et 380 cv) et V8 (550 et 575 cv), la F-Type arrivait au printemps 2017 avec un nouveau bloc maison : le moteur Ingenium 4 cylindres en ligne, turbocompressé et affichant une puissance de 300 chevaux. Nous l’avons essayé, puis adopté, n’en déplaise aux puristes.
L’Angleterre à elle seule
Jaguar est synonyme d’Angleterre, au même titre que la reine Elizabeth, Big Ben, le château de Windsor, Aston Martin ou les Beatles. À ce titre, le fabricant britannique a dans ses gênes le sens de l’esthétique, du raffinement et de la puissance. Trois éléments qu’on retrouve dans la gamme du constructeur en général et dans la F Type en particulier.
Présentée en 2013
Quand la marque au félin a présenté sa sportive F Type en 2013, le pari n’était pas gagné. Présentée comme la digne héritière de la légendaire Type E, il fallait alors marcher sur des œufs avec les comparatifs. Un arrière court et ramassé, un long capot, 2 places, des performances de sportive, une ligne de cœur conservée pour le design, la F rappelait en effet la E, même si les puristes ne virent en elle qu’une « Jag » contemporaine sans l’âme de son aînée.
Accueil unanime de la presse envers la F Type
Puis vinrent la présentation à la presse, les essais sur les terres fertiles de la Province de Navarre, en Espagne, avec un passage inoubliable par le circuit de Navarre, qui fêtait alors ses 3 ans d’existence. Une piste de 3,9 km constituée de 15 virages et sur laquelle les journalistes venus des 5 continents et dont nous faisions partie, purent enfin apprécier les véritables qualités dynamiques et sportives de la F Type. Les langues se délièrent et les superlatifs commençaient à circuler.
Enfin une vraie Jaguar
La ligne était ravageuse, parfaitement réussie, la finition de très bonne facture, le borborygme hallucinant et réglable, les performances bluffantes et la voiture accrochait le bitume tel un karting, n’hésitant pas à se mettre en glisse à la moindre sollicitation de la pédale de droite, aidée en cela par la propulsion. V6 et V8 : nous avions essayé les deux motorisations et, à notre grande surprise, le 6 cylindres apparaissait alors comme largement suffisant pour cette digne héritière de la Type E, avec ses 340 chevaux. Le V8 émettait un son plus rauque, encore plus méchant que celui de sa petite sœur et affichait une vitesse de pointe plus élevée, mais la V6 se voulait alors plus agile parce que plus légère et au fond, cela suffisait.
L’inquiétude
Alors, après avoir doté la F Type de deux fabuleux moteurs tels que ceux disponibles au lancement du modèle, puristes et journalistes attendaient d’un regard inquiet, l’œil interrogateur, l’arrivée sous le capot du coupé Jaguar d’un bloc maison qui ne compterait alors, que 4 cylindres.
Léger lifting
Présentée en avril 2017, la Jaguar P300 équipée du nouveau moteur Ingenium 4 cylindres subissait par la même occasion un léger lifting. Léger parce qu’on ne change pas radicalement un produit qui marche et elle s’était bien vendue cette F Type depuis son lancement.
Une révolution
La révolution était ailleurs, sous le capot, avec ce « petit » 4 cylindres qui fait dire encore aujourd’hui aux puristes que la P300 n’est pas une « vraie » Jaguar. Mais alors, c’est quoi une « vraie Jag » ? Parce que pour ce qui est de la ligne, la F Type 4 cylindres est exactement la même que ses grandes sœurs V6 et V8, à la seule différence que le pot d’échappement change sur notre version d’essai. Pour la version 8 cylindres, les pots d’échappement sont au nombre de 4 répartis en 2X2 sur chaque côté de l’arrière de la voiture. Le 6 cylindres lui, conserve les 2 pots situés au centre et à l’arrière. La P300 quant à elle adopte un large pot d’échappement rectangulaire central à l’arrière (photo ci-dessous).
Notre essai
Alors, cette F Type à moteur 4 cylindres est-elle une vraie Jaguar ? Pour répondre à cette question, nous l’avons essayée, pendant 3 jours, sur un parcours d’exactement 980 km, fait d’autoroutes, de nationales, de périphériques bouchonnés (à Paris et Caen) et de balades urbaines dans la capitale.
Première impression : Waouh !
Au premier coup d’œil et face à la Jaguar F Type, quel que soit sa motorisation, le premier mot qui vient à l’esprit c’est «Waouh ! ». La ligne est la même qu’en 2013, parfaitement réussie. Que ce soit de face, de profil, de l’arrière, de ¾ arrière ou avant, la F Type a une gueule, un style, une élégance, de l’agressivité et sa propre personnalité.
Un air d’Aston
Même si sa cousine DB11 de chez Aston est plus longue de 26 cm (mais aussi large) et qu’elle accueille à son bord 4 personnes, les lignes s’en rapprochent, comme ce long capot et les feux avant effilés. Une ressemblance que les fans d’Aston Martin renieront en bloc (on va se faire des ennemis, nous le savons, mais on assume), mais qui en toute objectivité est bien réelle. Il faudrait cependant débourser 134 830 euros de plus pour s’installer derrière le volant de la DB11 et jouir de son incroyable V12 de 630 chevaux.
Contact
Une fois les yeux remplis de bonheur, il est temps d’embarquer à bord de cette P300. Pour ouvrir la porte, enfoncer la partie gauche de la poignée dans la carrosserie, ce qui fait ressortir la partie droite hors de la porte et tirer. Haute de seulement 1,31 m, la « F » a une assise basse, qu’il nous faut atteindre en se baissant beaucoup, pour se caler dans les sièges baquets maison, faits de suede (velours) et de cuir. Les fauteuils sont superbes, rigides et confortables à la fois. Pour s’y attacher, 2 ceintures rouges disponibles en option du plus bel effet, au tarif de 209 euros.
Fibre de carbone et finition de qualité
Bien calé dans mon fauteuil, je découvre la console centrale recouverte de fibre de carbone, autre option de cette P300 version R Dynamic que le félin facture 714 euros. Mais quand on aime … Et puis, cette finition carbone c’est la classe quand même ! Les matériaux et la finition sont de bonne qualité, comme le plastique moussé du tableau de bord qui habille également l’intérieur des portes. Ou bien la finition du haut de pare-brise, qui une fois détaché de la capote apparaît comme parfaitement fermé hermétiquement, important sur un cabriolet.
Le volant réglable en hauteur comme en profondeur par une commande électrique située à gauche de celui-ci est doux, de bonne dimension et très agréable à la préhension. Les mains saisissent avec plaisir leur proie située au centre du volant : un Jaguar bondissant, avant de démarrer sans clef, en appuyant simplement sur le bouton « START ».
Automatique et propulsion
À noter que la version 4 cylindres de la F Type n’est disponible qu’avec la boîte automatique à 8 rapports et qu’elle n’existe donc pas en boîte manuelle. Elle n’est également pas disponible en transmission intégrable, puisqu’associée uniquement à une propulsion simple.
Ergonomique
À bord, les commandes tombent naturellement sous la main. La console centrale possède 2 compartiments de rangement, où l’on peut placer la clef mais également connecter des smartphones sur les prises USB disponibles (petit détail : les prises sont éclairées la nuit pour ne pas avoir à les chercher). Vous pouvez également introduire une carte Sim et faire de la F Type un smartphone roulant connecté au système multimédia de la voiture.
Démarrage
J’appuie enfin sur le bouton « START » et le moteur s’élance. Un bruit grave et puissant sort de l’énorme pot d’échappement situé à l’arrière et me surprend, pour un « simple » 4 cylindres ! Un borborygme savamment travaillé par les ingénieurs acousticiens de Jaguar, qui comme pour les versions V6 et V8, ont doté la voiture d’un bouton situé sur la console centrale (sur lequel un double échappement est dessiné), permettant ainsi de réduire le bruit si vous ne souhaitez pas réveiller vos voisins à chaque départ ou arrivée de votre F Type.
Le son est digne d’une F Type
Un son qui, loin d’être ridicule, colle parfaitement à ce cabriolet et que vous pouvez découvrir en regardant la vidéo que nous avons tournée, ci-dessous :
Rassuré par le bruit, il est temps de positionner le levier de la boîte automatique sur la position « D ». La voiture s’élance doucement vers l’autoroute A15 qui nous permettra de rejoindre notre bureau, situé dans le 17ème arrondissement parisien.
Rigide mais confortable
Pendant notre trajet, nous ressentons bien les imperfections de la route en raison de la suspension rigide de la voiture. Ceci dit, le confort reste tout à fait correct et le dos est préservé grâce à l’excellent maintien des sièges baquet et à leur qualité d’assise. Des fauteuils réglables électriquement à l’aide des 3 boutons placés sur l’intérieur de chaque porte, qui permettent de mémoriser jusqu’à 3 positions différentes (M1/M2/M3).
La prise en mains de l’auto est rapide et facile. La voiture évolue aisément dans le flot de circulation, faisant tourner les têtes sur son passage, aidée par sa couleur rouge qui ne fait pas dans la discrétion.
Quand on arrive en ville
Une fois engagée dans les ruelles parisiennes, la F Type demande un peu d’habitude et de dextérité en raison de sa largeur et de son arrière plus imposant que l’avant, mais la voiture reste accessible aux conducteurs expérimentés. D’abord prudent sur les premiers passages de dos d’âne en raison de la garde au sol de la voiture, qui visuellement paraît très basse, mais qui finalement est tout à fait suffisante à 10 cm pour passer la plupart des obstacles sans risquer de toucher le bitume avec le bas de caisse, je passe tout compte-fait un peu partout.
Idem dans notre parking souterrain, où la Jaguar s’insère sans problème dans une place normale.
Après une virée dans le centre de Paris, notre consommation uniquement urbaine a été de 9 litres aux 100, correct compte-tenu du poids de l’auto (1 545 kg).
Direction la campagne
Mais la F-Type sera certainement plus à l’aise sur les routes de campagne sinueuses, les nationales et l’autoroute. Nous prenons donc la direction de l’autoroute A13 pour nous rendre en Normandie.
Sur l’autoroute, la F Type peut enfin s’exprimer, pas dans la totalité de ses capacités bien sûr au risque de perdre la totalité de nos points, mais elle s’exprime mieux. Première constatation : le bruit réduit dans l’habitacle. Malgré la capote en tissu et l’absence de tapissage interne du capot, le moteur se fait discret dans une conduite normale, ce qui est plutôt agréable.
Ceci étant, le 4 cylindres et ses 300 chevaux se font entendre dès qu’on appuie sur le champignon ou si on enclenche le mode « Dynamic » à partir de la console centrale, en passant le levier sur « S » et en changeant les vitesses à partir des palettes situées derrière le volant. La voiture se veut alors beaucoup plus dynamique, réactive et bruyante, au grand plaisir de nos oreilles.
Elle n’a pas à rougir
Cette F Type 4 cylindres n’a pas à rougir face aux versions V6 et V8, tant sur le plan du son que des accélérations. Sur notre modèle d’essai, le 0 à 100 km/h est négocié en 5,7s et la vitesse de pointe atteint tout de même les 250 km/h, de quoi largement perdre tous ses points en très peu de temps.
Pour comparaison, la version V6 340 chevaux avale le 0 à 100 km/h en 5,3s pour une vitesse de pointe de 260 km/h, le V6 380 chevaux affiche quant à lui un 4,9s sur le 0 à 100 km/h pour 275 km/h en vitesse maximale et enfin, le V8 de 550 chevaux passe de 0 à 100 km/h en 4,1s pour une vitesse de 300 km/h, quand la diabolique version V8 SVR de 575 cv ne met que 3,7s pour passer de 0 à 100 km/h et atteindre la vitesse déraisonnable de 322 km/h.
Alors, pas une vraie « Jag » cette P300 ? Si, bien sûr que si, n’en déplaise aux puristes, ceux-là même qui dénigrent également aujourd’hui la Ford Mustang Ecoboost (vendue 45 900 euros), dotée face à la mythique GT, d’un « petit » 4 cylindres de « seulement » 290 chevaux mais qui négocie le 0 à 100 km/h en 5,5s pour une vitesse de pointe de 233 km/h.
La mode du 4 cylindres
D’ailleurs, la marque Porsche n’a-t-elle pas équipé ses 718 Cayman (59 300 euros) et Boxster (61 340 euros) d’un moteur 4 cylindres, capable de monter à 275 km/h et d’avaler le 0 à 100 km/h en seulement 4,7s ? Et l’Alpine (vendue 54 700 euros en version « Pure »), c’est bien un 4 cylindres de 252 chevaux qui la propulse à 250 km/h, en avalant le 0 à 100 km/h en 4,5s, mais est-ce que ça dénature pour autant ces modèles sportifs en regard d’autres V6 et V8 ?
Certes le bruit et le comportement ne sont pas les mêmes, mais force est de reconnaître en essayant la F Type P300 que le 4 cylindres n’est pas ridicule, loin de là.
Les avantages du 4 cylindres
Le prix
Il a d’ailleurs quelques avantages ce 4 cylindres. Celui de faire baisser le prix de la F Type tout d’abord, puisque l’entrée de gamme se négocie désormais à 59 700 euros pour la version coupé et 66 760 euros pour le cabriolet. En comparaison, la version V6 340 chevaux coupé s’affiche à 75 830 euros (en version automatique également, comme le 4 cylindres) et le V6 340 chevaux cabriolet à 78 350 euros. Soit un écart de 16 130 euros sur le coupé et 11 590 euros sur le cabriolet.
La version V8 boîte auto en cabriolet est vendue quant à elle 126 250 euros, soit une différence de 59 490 euros avec la F Type P300 équipée du moteur turbocompressé à 4 cylindres.
Une vraie Jaguar
Des écarts de prix importants mais qui, ramenés à une utilisation « normale » du véhicule, à savoir sur routes ouvertes, sont en faveur du bloc 4 cylindres. Sur les portions illimitées de l’Autobahn allemand ou sur circuit, il est évident que les V6 et V8 feront nettement la différence en termes de performances et de comportement, mais la P300 n’en n’est pas pour autant une « sous Jaguar F-Type », qu’on se le dise.
Autres avantages : la consommation et le rejet CO2
Avec son « petit » 4 cylindres, la F Type P300 voit sa consommation réduire, grâce à une diminution du poids de la voiture et au système de distribution variable en continu à l’admission, un procédé fourni par l’équipementier allemand Schaeffler, identique à celui déjà utilisé pour la Fiat Punto, l’Alfa Romeo MiTo (MultiAir) et Bmw (Valvetronic).
Ce même dispositif permet, dans le même temps, de réduire les émissions C02 qui sont de 179 grammes par km parcouru sur la F Type P300, soit un malus de 8 753 euros pour 2018 (il passera à 9 050 euros en 2019). Pour comparaison, le V6 rejette 224 grs de CO2 par km et le V8 249 grs/km, soit un malus écologique de 10 500 euros pour les 2 plus grosses motorisations de la F Type.
7,9 litres aux 100 km : jamais vu sur une F Type
La consommation de la F Type P300 a été durant notre essai de 8,5 litres aux 100 km en utilisation mixte et de 8 litres aux 100 km sur autoroute. Dès qu’on la malmène, la voiture monte bien entendu jusqu’à 20 litres aux 100 km, mais en conduite « raisonnable », on peut assez facilement descendre à 7,9 litres, comme l’annonce le constructeur.
Comportement
Sur autoroute et routes de campagne, la F Type P300 peut se faire aussi calme que rageuse. Pour la titiller privilégiez le mode «Dynamic » avec passage manuelle des vitesses au volant. La voiture devient tout de suite plus vive, plus rageuse et le temps de réponse au passage de vitesse s’en voit nettement raccourci. Avec une zone rouge située à 6 500 tours, la Jaguar devient vite joueuse et vous ravira les oreilles de ses pétarades au rétrogradage.
Un karting en glisse
Véritable karting grâce à sa hauteur (1,31m), sa garde au sol réduite (10 cm) et ses pneumatiques de 255/35/20 sur l’avant et 295/30/20 à l’arrière, en Pirelli P Zero, la « F » peut malgré tout partir en glisse si vous la sollicité bien, aidée par sa propulsion et ses 300 chevaux bien présents. Là encore on peut vous assurer qu’il s’agit bien d’une Jaguar, même si les accélérations sont en deçà des V6 et V8.
Boîte un peu lente en mode « D »
En conduite tranquille et sur mode auto « D », la voiture se fait très silencieuse et se conduit d’un doigt. En « Full Auto », on note tout de même un temps de réaction un peu long à l’accélération et il ne faut pas hésiter dans ce cas à écraser la pédale de droite pour remonter dans les tours et gagner en dynamisme.
Freinage : Jaguar assure
Côté freinage, la F Type P300 a ce qu’il faut, là où il faut. Équipée de disques de 322 mm pincés par de larges plaquettes dissimulées sous d’énormes étriers « RED » (option 385 euros), elle est dotée d’un excellent freinage qui permet de rouler serein en cas d’évitement. Bien équilibrée, l’auto reste parfaitement droite en cas de freinage d’urgence.
Cheveux au vent
Notre modèle d’essai étant un cabriolet, nous n’avons pas manqué, malgré le froid revenu ces derniers jours, de décapoter. Un style de conduite cheveux au vent tout à fait envisageable, même s’il fait froid, réchauffé par le volant chauffant (option à 417 euros) et les sièges chauffants (option à 448 euros), deux options indispensables pour les fans de grand air !
La capote s’ouvre et se referme à partir d’une simple commande située sur la console centrale. Nous avons chronométré 8 secondes à l’ouverture et 10 secondes à la fermeture, des opérations que vous pouvez réaliser en roulant, jusqu’à maximum 50 km/h.
Le coffre ? Quel coffre ?
Malgré sa vocation égoïste de cabriolet 2 places, la F Type P300 dispose d’un coffre, au centre duquel un rangement est creusé, pratique pour caler un sac contenant des objets fragiles. Point de roue de secours mais un kit de réparation (normal, vu la taille et du coffre, et d’une roue de F Type) et une contenance de 207 litres, soit de quoi ranger 2 sacs de voyage et quelques bricoles.
Bilan
Ressortis de notre essai et à la question : « La Jaguar F Type 4 cylindres P300 est-elle une vraie Jaguar ? » nous répondons : OUI ! Parce qu’elle possède la ligne qui a fait le succès du modèle en 2013, parce qu’elle a un son, parce qu’elle freine fort, qu’elle est accrochée à la route et parce que simplement, elle procure des sensations malgré son trop rapidement jugé « petit » 4 cylindres, aidée par son vaillant haras de 300 chevaux.
Après tout dépendra de l’utilisation que vous en ferez. Si vous recherchez la sportivité avant tout et que vous aimez les grosses mécaniques, alors le choix du V8 s’imposera, en sachant qu’à notre goût et pour l’avoir essayée, la version V6 est tout à fait suffisante. Mais le moteur 4 cylindres n’a pas à rougir face à ses aînés plus musclés, loin de là.
Les plus
La ligne
La tenue de route
Les performances du 4 cylindres
Le freinage
Les moins
La boîte auto un peu lente en mode normal
FICHE TECHNIQUE
Moteur : 4 cylindres turbocompressé 1 997 cm3
Énergie : essence
Puissance : 300 cv à 5 500 tours/minute
Couple : 400 Nm de 1 500 à 4 500 tours/minute
Transmission : boîte automatique à 8 rapports (pas de boîte manuelle disponible sur le 4 cylindres)
Mode de transmission : propulsion
Position moteur : à l’avant
Dimensions : 4,48 m de longueur sur 2 m de largeur (rétroviseurs déployés)
Hauteur : 1,31 m
Garde au sol : 10 cm
Nombre de places : 2
Poids : 1 545 kg
Coffre : 207 litres
Réservoir : 63 litres
Pneumatiques : sur notre modèle d’essai : Pirelli P Zero dimensions 255/35/20 à l’avant et 295/30/20 à l’arrière avec jantes 20 pouces en aluminium en option. Monte de série : Pirelli P Zero dimensions 245/40/19 à l’avant et 275/35/19 à l’arrière.
Roue de secours : pas de roue de secours mais un kit anti-crevaison
Performances : vitesse maximale : 250 km/h / 0 à 100 km/h : 5,7s
Consommation : constructeur : mixte 7,9 litres/100 km / notre essai : mixte 8,5 litres/100 km
Consommation moyenne relevée sur notre essai (distance 20 km) à 130 km/h sur autoroute et régulateur enclenché : 8 litres/100 km
Rejet CO2 : 179 grammes par kilomètre parcouru
Malus écologique : 8 753 euros selon barème 2018 et 9 050 euros selon barème 2019
TARIF
Prix de base de la Jaguar F Type P300 cabriolet R Dynamic : 71 600 euros
Prix de notre Jaguar F Type P300 cabriolet R Dynamic d’essai : 80 179 euros (détail ci-dessous)
Prix de base : 71 600 €
Jantes alu de 20 pouces à 5 branches doubles finition Gloss Black : 3 192 €
Étriers de freins rouges : 385 €
Rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement : 240 €
Ceintures de sécurité « RED » : 209 €
Sièges chauffants : 448 €
Volant chauffant : 417 €
Console centrale en fibre de carbone : 714 €
Climatisation automatique à 2 zones : 396 €
Caméra de recul : 333 €
Surveillance des angles morts : 454 €
Détecteur d’obstacles avant : 479 €
BLACK PACK : 1 312 € (entourage de calandre/ouïes d’aération Black/ouïes capot Black/arceaux)
NOTRE GALERIE D’IMAGES (crédit photo : Alexis Pillon©)
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Crédit photo : Alexis Pillon© sauf image Aston Martin DB11 Volante : crédit photo Aston Martin©
Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
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