Headbanger tue !

Attention chers internautes la nouvelle vient de tomber, et elle provient d’une revue médicale anglaise très sérieuse : Headbanger tue ! Nous savons que parmi vous se cachent des hard-rockeurs et rockeuses indécrottables, alors avant votre prochain gig de métal, lisez cet article !

Le « Headbanging », cette vieille coutume tribale hard-rockeuse faite de violents mouvements de têtes pour marquer la musique tabasseuse distillée par des groupes de Heavy Metal serait dangereuse.

La très sérieuse revue médicale anglaise « The Lancet » publiait la semaine dernière un article faisant état d’un homme de 50 ans, victime d’un hématome cervical à la suite d’un concert du groupe Motörhead. Le patient souffrait de fortes migraines depuis le concert du groupe en janvier 2013, et a été hospitalisé afin de réduire l’hématome à l’aide d’une perceuse, pour réduire la pression exercée par le sang dans le cerveau.

Quelques cas, assez rares d’hématomes cervicaux : 4 ces 10 dernières années, ont été recensés, dont un mortel à la suite de headbanging « hard-rockeux ». Sans être aussi graves, les lésions provoquées par le headbanging peuvent être nombreuses telles que « le coup du lapin », des dissections de l’artère carotide ou encore des fractures de la 2e vertèbre cervicale.

Plusieurs types de headbanging existent ; de bas en haut (appelé le « up and down »), de gauche à droite (le « side to side ») ou le circulaire (« circular swing ») autrement appelé moulin à vent qui consiste à remuer la tête en tournant comme les aiguilles d’une montre. Si vous « headbangez » léger, façon France Gall sur « Résiste », aucune inquiétude, le mouvement n’est pas assez violent pour craindre quoi que ce soit.

En revanche, si vous secouez le crâne à chaque concert de Hard façon Angus Young, pensez-y : « Headbanger » tue !
Pour clôturer cet article, voici une vidéo de 18 minutes dans laquelle on retrouve le plus célèbre « headbanger » de la planète : Angus Young, derrière sa Gibson avec une interprétation mémorable de « Rocker » à River-Plate en 2009.

Philippe Pillon

Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.

www.monsieurvintage.com