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Musique

La chanson du jour : "Sex and drugs and Rock'n'Roll" par Ian Dury and The Blockheads

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« Sex and drugs and Rock’n’Roll » : c’est la chanson du jour pour ce week-end pluvieux. Ce n’est pas une sélection « Monsieur Vintage » mais une demande de la part d’un abonné au site, un certain Bertrand T. que nous saluons au passage, et que nous remercions pour sa recommandation musicale.
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Ian Dury & The Blockheads. Crédit photo Wikimedia

Tout un programme

Sexe, drogue et Rock’n’Roll, tout un programme ! Mais qui a pu annoncer la couleur aussi effrontément ? Un certain Ian Dury Messieurs/Dames, c’était le 26 août 1977 cela fait déjà 40 ans.

Ian Dury, né le 12 mai 1942 à Upminster, dans le district londonien d’Havering, se destinait normalement à une vie d’enseignant d’art. Le décès de Gene Vincent survenu le 12 Octobre 1971 en décida autrement et incita le chanteur anglais à épouser la voie (voix) du Rock.

Il monte son premier groupe en 1971 : « Kilburn and the high roads » et écume pubs, bars et petites scènes jusqu’à faire tout de même la première partie des WHO. Malgré ce coup de pub, la formation ne décolle pas et Ian Dury décide « d’arrêter les frais » en 1975.

Une ligne de basse pompée mais efficace

Il remonte un groupe en 1977 : « Ian Dury and the blockheads », qui sera le bon. Derrière lui ; Chaz Jankel le guitariste et Mickey Gallagher le claviériste, qui créera l’identité sonore du groupe. La même année sort la chanson « Sex and drugs and Rock’n’Roll », morceau que Chaz Jankel avait initialement refusé et dont il repoussait sans cesse la mise en boîte, jusqu’au jour où Ian Dury décide de prendre une basse, et interpréter à sa façon ce qui allait devenir un tube.

Le morceau est pressé mais, quelques temps plus tard, Jankel entend la même ligne de basse (signature du morceau) à la radio, composée et interprétée par un certain Charlie Haden, bassiste du jazz man Ornette Coleman, sur le morceau « Ramblin ». Etonné par cette coïncidence, il en parle avec Ian Dury qui, pour la petite histoire s’est excusé auprès de Ornette Coleman et Charlie Haden en leur disant qu’il s’était inspiré de leur morceau pour convaincre son guitariste de terminer la composition de « Sex and drugs and Rock’n’Roll ».

La boucle est bouclée

Des excuses jugées inutiles de la part du duo de Jazz men puisqu’ils reconnaissent de s’être eux-mêmes inspirés d’une vieille mélodie cajun : « Old Joe Clark » pour composer « Ramblin ». La boucle est bouclée, la chanson devient un succès, un mythe, voire un ralliement de Rockers et Punks en tous genres.

En 1998 Ian Dury apprend qu’il est atteint d’un cancer. Le chanteur victime d’une Poliomyélite à l’âge de 7 ans se fatigue énormément, mais décide de reformer le groupe avec les Blockheads, qu’il avait dissout en 1981. Un nouvel album sort : « Mr love pants », suivi d’une tournée gigantesque qui s’achèvera par la mort du chanteur, le 27 mars 2000.

Cette chanson est un mélange impeccable de Funk, de Soul et de Rock, avec une pincée de Ska, ce qui le rend unique, nous avons sélectionné pour vous une interprétation live du groupe, qui met bien en avant la ligne de basse impeccable et carrée du morceau. Régalez-vous et bon week-end à toutes et à tous, avec un clin d’œil pour Bertrand ! Ah au fait, à la 59e seconde, pensez à mettre le volume à fond !

Crédit photo Wikimedia.

Article mis à jour le 20 janvier 2018.

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