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Musique

Serge Gainsbourg nous quittait il y a 25 ans. Nous l'avions rencontré

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Serge Gainsbourg nous quittait le 2 mars 1991, il y a déjà 25 ans. Un homme de la démesure, par le talent et la façon dont il grilla sa vie ; par les deux bouts. Nous l’avions rencontré en 1984, il nous avait marqué par sa gentillesse et sa disponibilité.
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Serge Gainsbourg en 1981. Photo © Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons

Serge Gainsbourg est mort des suites d’une 5e crise cardiaque survenue pendant son sommeil, le 2 mars 1991. Le 5 bis rue de Verneuil dans le 7e arrondissement parisien (l’endroit où il vivait) est devenu depuis un lieu de pèlerinage pour tous ses fans.

Né le 2 avril 1928 à Paris 4e, le petit Lucien Ginsburg est alors fils d’immigrés russes juifs. Sa première passion était la peinture, mais il changera de direction quand il s’apercevra que le succès n’est pas au rendez-vous, après avoir détruit la plus grande partie de ses toiles, marque d’éternel perfectionniste qu’il a toujours été.

Sa carrière, il la fera dans la musique, mais Serge Gainsbourg était avant tout un artiste à plusieurs casquettes, dans des domaines où il excellait pour chacun ; photographie, peinture, écriture, mise en scène, cinéma (comme acteur et réalisateur) et musique bien entendu.

17 albums enregistrés en studio, 4 en public, 47 B.O de films, 11 B.O de courts-métrage, 34 films et 16 téléfilms comme acteur, 5 films et 9 courts-métrage comme réalisateur, il n’aura pas chômé le Serge, lui qui souffrait de sa laideur devenue un signe de dandysme chic.

Ses musiques étaient multiples ; jazzy, rock, afro-cubaines, classiques, pop, rap ou reggae. Tout ce qu’il touchait sonnait vrai ou sonnait tout court. La provocation deviendra sa signature, signe distinctif du Gainsbarre qu’il s’était fabriqué, version Mr Hyde du Gainsbourg plus sage.

On se rappelle son passage au journal télévisé pendant lequel il brûla un billet de 500 francs afin de montrer aux téléspectateurs à quelle hauteur l’Etat le taxait, ou de sa rencontre avec la chanteuse américaine Whitney Houston sur le plateau de « Champs Elysées », mettant l’éternel Michel Drucker dans l’embarras alors qu’il venait de lancer un “I want to fuck her” à la diva américaine, après lui avoir adressé un “She’s a genious” qui lui, ne retiendra pas l’attention du public.

Monsieur vintage l’avait rencontré, en octobre 1984 alors qu’il se rendait chez la toute jeune radio NRJ. Serge Gainsbourg était arrivé dans une Peugeot 404 marron conduite par un ami, descendant de la voiture il cherchait des pièces dans ses poches pour les mettre dans le parcmètre.

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Monsieur Vintage & Serge Gainsbourg en octobre 1984 à Paris. Photo Eric Bodin© pour monsieurvintage.com

Au moment de prendre une photo avec l’artiste, ce dernier nous avait alors rétorqués : “Prends en une deuxième pour l’assure”, preuve de la perfection du chanteur. Sa gentillesse et sa disponibilité nous avait touchés. Cela fait 25 ans aujourd’hui que ce grand Monsieur nous a quittés, nous voulions lui rendre hommage, avec une de ses plus belles chansons : “Je suis venu te dire que je m’en vais”.

Vintage Auteur : Philippe Pillon

Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.

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