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La vie filmée des français au centre Pompidou : de 1924 à 1954

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soldat premiere guerre mondiale
Pour les parisiens, banlieusards et visiteurs de passage dans la capitale début novembre, la cinémathèque du documentaire de la BPI, au centre Georges Pompidou (Paris) diffusera 7 films à partir du 5 novembre prochain, sur une collection qui en compte 7, sur la vie quotidienne des Français au début du 20ème siècle. Une série vintage intitulée “La vie filmée”.
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Soldat de la première guerre mondiale. Crédit photo Pixabay

Il y a en chacun de nous un Proust qui sommeille. Et la recherche du temps perdu, qu’elle s’écrive en longues phrases ou qu’elle se chante en rengaines, nous intéresse tous. Et nous touche au cœur, nous touche au vif, même si nos cœurs et nos vies sont différents. […] Alors c’est nous les gens qu’on filme, nous les autres, c’est nous La Vie filmée ? Attention, le petit oiseau va sortir. Petit oiseau deviendra grand. Grand comme la mémoire collective. Grand comme un nuage qui se balade dans l’air du temps. (Agnès Varda)

En 1975, Jean-Pierre Alessandri et Jean Baronnet produisent pour France Régions 3, La Vie filmée, une série de sept films sur l’histoire des Français, réalisés à partir de films tournés par des amateurs entre 1924 et 1954.
Jean Douchet, Alexandre Astruc, Claude Ventura ou Guy Gilles orchestrent avec leurs auteurs, Agnès Varda ou Georges Perec ce qui se passe chaque jour, et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire.

Le regard des Français sur le quotidien du premier vingtième siècle, mis en récit par des cinéastes du second vingtième siècle, offre à nos yeux une mise en abyme inédite. Elle éclaire sur la manière dont nous aimons nous représenter, dont nous créons notre mémoire avec nos images et celles des autres, enfin sur comment nous nous inscrivons dans un récit collectif en perpétuelle réécriture.

Écrire pour la télévision un récit tout en archives, semble rétrospectivement procéder d’une démarche pionnière. Faire récit avec la fragile mémoire argentique, c’est conforter l’intangibilité du cinéma, inventer sa dimension patrimoniale. Surtout, écrire l’Histoire à la première personne est une démarche alors neuve, qui transforme le cinéaste, selon le mot de l’historien Paul Veyne, en “romancier du vrai”.

Le cycle s’ouvrira en présence de Jean-Pierre Alessandri avec l’épisode 1 (1924-1930), de Claude Ventura et Michel Pamart (1975, 52 min) le vendredi 5 novembre à 20h.

Pour connaître les dates et horaires de diffusion, cliquez sur ce lien.

Crédit photo : Pixabay - DR
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  1. Je suis le rédacteur en chef de LE JOURNAL FERGUSON et je suis en mesure de vous fournir des éléments…

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