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Pourquoi chôme-t-on le 1er mai ?
Aujourd’hui 1er mai 2018 tout le monde est à l’arrêt parce que paradoxalement c’est la fête du travail. Une journée chômée qui nous vient des États-Unis.
Origines américaines
Aujourd’hui 1er mai les français ne sont pas allé travailler. Un jour férié mis en place dans l’hexagone depuis 1947 mais qui tire ses origines en Amérique.
400 000 grévistes
La Fête du travail telle qu’on la connait trouve sa genèse aux États-Unis, même si en 1833, des ouvriers anglais avaient fait grève pour réduire leur durée quotidienne de travail (ou la grève du 21 avril 1856 en Australie). Un mouvement qui fût étouffé en même temps que le chartisme et les salariés continuèrent de travailler alors au même rythme. Mais le 1er mai 1886 (le 1er mai étant le premier jour de l’année comptable américaine), à Chicago aux États-Unis, une grève générale suivie par 400 000 salariés bloque un nombre considérable d’usines. Pourquoi ? Parce qu’ils réclament la journée travaillée de 8 heures.
Un bras de fer qui durera 4 jours entre patrons et ouvriers pour enfin obtenir, après un affrontement entre policiers et grévistes qui fera une douzaine de morts , la journée de 8 heures.
Journée chômée et payée depuis 1947 en France
Juillet 1889 en France, l’Internationale Socialiste adopte la Journée Internationale des Travailleurs, fixée au 1er mai. Mais ce n’est qu’en 1947 que cette journée sera chômée, et payée. Ce qui était à l’origine la Journée Internationale des Travailleurs, suite au mouvement de Chicago en 1886 qui réclamait 8 heures de travail par jour, restera la Fête du Travail pour une journée non travaillée et payée.
Et le muguet dans tout ça ?
Pour ce qui est du traditionnel muguet du 1er mai, l’origine remonte quant à elle à Charles IX, qui reçut en cadeau le 1er mai 1561 un brin de muguet. Depuis cette date, le roi offrit chaque 1er mai un brin à 13 clochettes (en porte-bonheur) à chaque dame de la cour. Une tradition restée ancrée dans l’hexagone, et seulement dans l’hexagone. Un brin de muguet est vendu 2 euros en moyenne et 2 millions de ménages français en achètent chaque année.
Crédit photo : Pixabay©
Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
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