Le Land Rover Defender tire sa révérence à la fin du mois : nous l'avons essayé en version Heritage Edition
Nous avons voulu essayer le légendaire Defender de Land Rover avant qu’il ne soit retiré du catalogue, à la fin du mois. C’est à bord d’une édition limitée rendant hommage à ce franchisseur hors-pair que nous sommes montés pendant 2 jours : le 110 Station Wagon Mark VI « Heritage Edition », faisant partie d’une gamme de 3 éditions limitées qui clôturent la carrière d’un mythe : « Autobiography », « Adventure » et notre modèle d’essai « Heritage ».
Le rassemblement sur le circuit de Linas-Montlhéry de 600 Land Rover Defender le 21 novembre dernier, pour célébrer les 67 ans de carrière du célèbre franchisseur et la fin de carrière de ce 4X4 hors-pair nous avait donné envie d’essayer l’intéressé, avant qu’il ne soit retiré du catalogue d’ici quelques jours. C’est chose faite avec la prise en mains du Defender 110 Station Wagon Mark VI “Heritage Edition”.
Land Rover a sorti son premier modèle de 4X4 en 1948. Celui que nous avons pris en mains pour notre essai en est le descendant direct, même si l’appellation Defender existe réellement depuis 1990.
Une carrière longue de 67 ans pour ce Defender, dont le 2 millionième exemplaire vient d’être adjugé à 549 000 euros lors d’une vente aux enchères organisée par la maison Bonhams. Plus de 13 fois son prix catalogue puisque notre monture est affichée à 42 000 euros, hors options.
Extérieurement, le Defender Heritage en impose. 4,78m de long pour 1,79m de largeur (hors rétroviseurs) et une hauteur de 2,02 mètres (qui peut aller jusqu’à 2,18m). Le poids va avec le gabarit : 2 062 kg.
Le Defender est capable de tirer en PTRA jusqu’à 7 000 kg et 3 050 kg en PTAC. Posé sur des roues de 205/80 R16 à l’avant comme à l’arrière, il est mué par un moteur de 2 198 cm3 développant 122 cv et disposant d’un couple phénoménal de 360 Nm. Il s’agit d’un 4 cylindres Diesel couplé à une boîte 6 vitesses et doté d’une boîte de transfert à double rapports qui fournit 6 vitesses avant et 1 vitesse arrière pour franchir des pentes pouvant aller jusqu’à 45°.
Le différentiel central peut se verrouiller afin de maximiser la traction sur terrain glissant et réduire le patinage. Sur route, ce Defender est donné pour 145 km/h et le 0 à 100 km/h est effectué en 15,8 secondes. Pas une sportive bien sûr, mais le véhicule se conduit assez facilement sur longs trajets et atteint les vitesses légales avec aisance.
Sur les sièges et l’aile avant gauche, une inscription HUE 166 est apposée. Elle fait référence au numéro de plaque du tout premier modèle de pré-série Land Rover, sorti en 1948. La calandre est également inspirée du modèle de 1948 et le toit de l’Heritage est blanc. Une calandre en plastique, ce qui peut surprendre en regard de la tôle qui constitue l’essentiel de la voiture, on aurait préféré quelque chose de plus rustique et plus métallique.
Sur la calandre là encore, une autre référence au passé avec le logo Land Rover à côté duquel sont indiquées les années 1948-2015.
Nous montons dans la voiture. Pour nous aider à rejoindre les sièges avant ; un long marche pied qui mériterait d’être un peu plus large, surtout si comme moi, vous chaussez du 45. Pour monter à bord, une poignée située sur les bords du pare-brise, à l’intérieur du véhicule, serait également la bienvenue, pour un côté pratique. Là, il faut soit s’agripper au volant soit à la barre de maintien située face au conducteur avant.
Notre modèle d’essai est la version 110 Station Wagon Mark VI. Il dispose donc de 7 vraies places (disponible en 5 places), avec pour ce modèle 2 sièges arrière qui sont placés dans le sens de la marche et non plus en longueur sur les côtés. La version 90 quant à elle, ne propose que 4 places.
Les 2 sièges situés dans le coffre du Defender sont repliables sur les côtés, ce qui permet de gagner encore de la place pour le coffre, immense une fois les strapontins remontés. Une manipulation simple et très pratique qui se déroule en quelques secondes.
Prêts à partir pour un essai de 600 km, la clef s’introduit à gauche du volant et non pas à droite. Pour démarrer là aussi c’est à l’envers, il faut tourner du bas vers le haut. Le moteur s’élance et fournit son bruit de camion, un borborygme bien présent puisque le capot moteur ne possède aucune isolation phonique, mais ce n’est plus mal au fond, ça colle bien avec la rusticité apparente du véhicule.
Nos premiers kilomètres se font dans la capitale afin de voir si ce monstre des champs peut se faire une place en ville. Direction la Tour Eiffel, tant qu’à aller dans Paris autant que ce soit à un endroit représentatif.
Au début, le volant peut paraître assez dur à manœuvrer et les vitesses difficiles à passer. C’est vrai qu’il faut un peu de « bras » mais on s’y fait rapidement. Une fois les dimensions assimilées, la voiture se conduit facilement et passe partout dans les rues de la capitale.
Placés haut, très haut même, on domine tous les autres véhicules. Les Audi Q7, Bmw X5 et Range Rover Sport ou Evoque paraissent finalement assez petits comparés à notre débroussailleuse roulante. Il en impose ce Defender, surtout dans cette livrée Heritage qui fait tourner toutes les têtes et les passants s’arrêter pour le mirer ou nous poser quelques questions.
Un gros rat des champs qui se balade en ville, surtout dans Paris, ça ne peut de toute façon qu’attirer l’attention. Avec sa gueule de vrai baroudeur, sa hauteur sur pattes, sa roue arrière collée au coffre et sa couleur vert passé, notre Defender ne fait pas vraiment dans la discrétion. D’autant qu’il est flambant neuf, ne présente aucune trace de terre ou de boue (pas encore du moins..) et est rutilant comme un collier de chez Chopard.
Garés devant la Tour Eiffel, les touristes et curieux s’approchent. « Je l’ai vu à la TV me dit un passant, c’est l’édition limitée c’est ça ? Avec la plaque du modèle de 1948 ! », des couples de touristes prennent l’engin en photo, pas courant de voir un franchisseur de cet accabit devant la Tour de Gustave.
Après quelques photos, nous décidons de rouler un peu dans la ville lumière. Premier demi-tour oups ! Ca ne braque pas terrible.. Quand on le sait on fait avec et on se dit que la fois prochaine on prévoira plus large pour revenir sur nos pas. En dehors de ce point, la voiture se conduit facilement en ville. Le freinage est bon par rapport aux 2 tonnes du mastodonte, on peut rouler à 40km/h en 3e et repartir en seconde à allure très basse, la hauteur permet d’avoir une visibilité excellente, ainsi que la multitude de vitres latérales qui donnent une vision parfaite à 360°.
Petit bémol à la conduite en ville, en dehors du rayon de braquage comparable à celui d’un semi-remorque, la pédale d’embrayage. Située très à gauche du frein, elle ne permet pas de poser le pied à sa gauche, un réflexe habituel que l’on prend sur l’ensemble du parc auto actuel. Cela déconcerte un peu et oblige à poser le pied sur le sol devant la pédale d’embrayage.
A l’intérieur du Defender, pas de GPS et encore moins d’écran multifonctions ou multimédias. Dans l’Heritage, ça fleure bon le rustique, le vintage et les voitures à l’ancienne, celles que les quinquas ont connu adolescents, ou les jeunes en montant dans la voiture de leurs parents. Il y a une radio lecteur de CD (marque Alpine à façade retirable) avec réglage manuel. Pas de réglage au volant, de Bluetooth ou autre gadgeterie du XXIe siècle, mais une prise auxiliaire MP3 est installée.
La voiture dispose tout de même d’une climatisation manuelle et de vitres électriques à l’avant. Pour l’arrière, ce sera à l’ancienne avec une manivelle pour baisser ou lever la vitre. La troisième rangée de vitres latérales quant à elle s’ouvre en coulissant largement et avec facilité grâce à un système de clip et de raille.
Le bruit du moteur devient plaisant, on s’y fait et il fait partie d’un ensemble, toujours rustique et efficace.
Nous décidons de sortir de Paris pour rejoindre l’autoroute A13 destination l’A12 puis la ville de Dreux, où nous attend Michel Glickmann, Chef de Projet pour Les Circuits De l’Ouest Parisien.
Les Circuits De l’Ouest Parisien disposent en effet d’un terrain de 4X4, qui sera notre terrain de jeu pour tester (même si l’on connaît déjà de réputation les capacités incroyables du Defender) notre Defender dans son environnement.
Une fois sur l’autoroute, le Defender atteint facilement les 130/140 km/h. Même s’il louvoie un peu en raison de sa prise au vent et de sa hauteur, le véhicule se comporte bien et se fait entendre, également. Une petite pointe au-delà des limites autorisées nous confirme que le moteur a tout de même du répondant s’il est nécessaire de dépasser un véhicule.
La sellerie est très confortable, le dos placé droit et le coude bien posé sur l’accoudoir central à grande contenance. Nous sommes bien assis, sans ressentir aucune gêne ni fatigue.
Les rétroviseurs extérieurs eux aussi sont à l’ancienne. Pas de réglage électrique depuis l’intérieur, mais pas de réglage manuel non plus, les 2 miroirs extérieurs ne peuvent en effet se placer qu’ouverts ou fermés. Une fois ouverts, ils donnent un champ de vision suffisant sans nécessité de réglage.
Nous arrivons aux Circuits De l’Ouest Parisien. Nous contournons le circuit de karting, passons devant le circuit asphalte de vitesse et le circuit mixte rallycross pour arriver enfin à l’Espace 4X4. Là, nous descendons du véhicule pour sortir quelques affaires du coffre, auquel nous accédons grâce à une marche pliable très pratique.
Appareils photos sortis et mis en place, les choses sérieuses peuvent commencer.
Le Defender dispose d’une transmission à 4 roues motrices permanente. Loin des Suv ou 4X4 urbains, c’est un vrai baroudeur. Ses roues en attestent puisqu’elles sont hautes, mais pas particulièrement larges. Les pneus sont des Goodyear Wrangler 235 x 85 x 16 à crampons qui accrochent en toutes circonstances, mêmes les plus glissantes, largement aidés par une boîte de transfert (petit levier placé à droite du levier de vitesses) qui fournit 6 vitesses avant et 1 arrière.
Une fois qu’on a compris le système, tout paraît plus simple. Ce dispositif permet de monter ou descendre des pentes jusqu’à 45°.
La boîte de transfert propose 4 positions : en haut (L) correspond à une boîte courte, pour des passages difficiles et du franchissement. Au centre, la position N correspond au « neutre » : à utiliser en cas de remorquage ou d’utilisation d’un treuil installé à l’avant du Defender. En bas (H) correspond à une boîte longue, pour une utilisation normale, routes ou chemins faciles. Pour bloquer le différentiel (passages très difficiles et/ou très glissants), il suffit de pousser le levier sur la gauche, manœuvre pas toujours évidente mais qui vient avec l’habitude.
Une fois que le différentiel est bloqué, un indicateur orange apparaît sur le compteur, vous confirmant que le différentiel est bien bloqué. Vous le sentirez de toute façon, au moment de manipuler la voiture en courbes.
Le terrain de 4X4 des Circuits De l’Ouest Parisien est l’endroit idéal pour faire des photos de véhicules tout-terrain. Pas extrême mais avec de bonnes pentes et un terrain particulièrement glissant lors de notre essai (il pleuvait), il permet de confirmer les capacités de franchissement de notre Defender, puisqu’après quelques tours de chauffes, ce dernier est passé partout, les doigts dans l’nez dirait un gamin.
Virages relevés, pentes fortes, pistes boueuses, il ne nous manquait qu’un passage à gué, où le baroudeur peut débouler sans peine jusqu’à une hauteur de 50 cm. Avec une garde au sol de 25 cm, notre Land passe partout et avec une facilité déconcertante.
Une descente qui à première vue apparaît comme une chute vue de l’intérieur du véhicule est engloutie sans aucun problème, en douceur et en jouant à peine sur le frein et l’embrayage. Les montées sont avalées aussi facilement, la voiture balance en courbe, mais les 4 roues restent bien accrochées au sol, pourtant devenu une savonnette.
Là, le Defender est chez lui, ou plutôt très à l’aise parce que la difficulté n’est pas à la hauteur de ses réelles capacités. La prochaine fois, on traversera l’Atlas marocain ou la forêt amazonienne pour profiter pleinement de ce 4X4 hors pair, qui a encore plus de gueule maintenant qu’il est recouvert de boue.
En franchissement, le Defender prend son temps mais arrache tout, inutile de le brusquer, la boîte fait tout et sans effort. Certes sur des terrains bien plus accidentés il s’agirait de jouer avec la hauteur et le poids de l’engin, mais en franchissement simple, notre Heritage est comme Laure Manaudou dans le petit bain de la piscine municipale, plutôt à l’aise.
Une fois ce passage 4×4 réalisé, nous traversons les Circuits De l’Ouest Parisien pour nous diriger vers la Normandie, où des aventures toutes aussi vintage nous attendent, puisque nous devons passer la nuit dans une caravane américaine Airstream toute en aluminium datant des années 70.
Sur les petites routes de campagne reliant Dreux à Beuzeville (Normandie), nous sommes toujours aussi bien installés à bord de notre Defender Heritage. La place manque plus au niveau de certaines petites routes, où la largeur de la voiture oblige à serrer sur le bas-côté droit à chaque croisement de voiture.
La finition des leviers de vitesses en cuir perforé avec rondelles de couleur rouge et jaune rappelle les premiers modèles de la marque. Le levier de frein à main, situé entre le levier de vitesses et la pédale d’accélération est lui aussi en cuir perforé, comme le contour du volant.
Le compteur est large et lisible. Simple, il donne l’essentiel : compte-tours à gauche, vitesse à droite et entre les deux : température et niveau d’essence. Le réservoir contient 75 litres de Diesel, après 200 km parcourus nous enregistrons une consommation mixte de 12 litres aux 100 km, alors que le constructeur annonce 11,1 litres mais notre périple sur le circuit de Dreux a dû donner soif à notre gloutonne vert Grasmere.
Malgré la fraîcheur qui commence à tomber sur la Haute-Normandie, nous décidons de tester l’ouverture du toit ouvrant. Pour cela, un grosse molette en PVC grise est située au centre du plafonnier. Simple, pratique, rustique mais encore une fois efficace, comme l’est ce Defender Heritage. Là non plus, pas de commande électrique.
Equipée de l’ABS, la voiture freine plutôt bien malgré ses 2 tonnes et reste bien en ligne en cas de freinage d’urgence. Sur notre modèle, la fermeture centralisée des portes est de série, mais il faut rajouter 2 830 euros pour la 3e rangée de sièges en tissu Almond comme le reste de la sellerie (strapontins très pratiques et confortables ceci étant..), 600 euros pour les tubes latéraux, 420 euros pour le toit ouvrant et 370 euros pour le crochet d’attelage, soit un budget total de 46 220 euros TTC.
Sur nationale et à vitesse respectée, la voiture se conduit très facilement, avec un bruit pour le coup plus supportable et un confort surprenant pour un engin qui d’extérieur, fait si « brut de pomme ».
Plus on enroule les kilomètres et plus on s’attache au Defender, c’est ce qui fait son charme. Il a beau avoir une gueule atypique, des dimensions hors normes et une rusticité rare, tout cela lui donne un charme qu’on ne retrouvait que dans les voitures des années 80. Charme disparu malheureusement et qu’on retrouve dans ce Land Rover, loin des concepts du nouveau Range Rover Sport.
Alors, qui peut bien t’il intéresser ce Land ? Les services d’urgence en zones difficiles bien sûr, qui l’utilisent beaucoup, mais également les montagnards et paysans qui peuvent passer partout sans inquiétude, ceux qui vivent en campagne et ont besoin d’un vrai 7 places à charge importante, ceux qui font de l’équitation, propriétaires de centres équestres devant déplacer des chevaux bref, tout ceux qui cherchent un vrai franchisseur confortable, sans fioritures et disposant de place.
A côté de cette clientèle et si l’on tient compte du retour du vintage en moto en tout cas, ce Defender pourrait même intéresser des citadins qui, blasés par la répression routière et l’uniformisation des modèles produits par nos fabricants actuels, décideraient de se tourner vers un véhicule « à l’ancienne », mais efficace et fiable.
Nous arrivons à destination. Un endroit vintage et charmant que nous avons découvert pour l’organisation de ce road trip : Les gîtes de la pomme d’or. Un lieu tenu par Célia, la maîtresse des lieux.
Nous en reparlerons plus en détails dans un autre article, mais cet endroit a la particularité d’être vintage d’une part, parce qu’il propose de dormir dans une véritable caravane Airstream importée des Etats-Unis, ou des appartements vintage intégrés dans une maison de style Louisiane, mais aussi parce qu’il est devenu le lieu de rendez-vous des passionnés du rétro et des pin-up, avec la possibilité de relooking et shooting photos.
Pour celles et ceux d’entre vous qui seraient intéressés, vous pouvez vous rendre sur le site www.gitesinsolitesnormandie.com afin d’obtenir plus de renseignements.
La place se prête bien à notre véhicule d’essai, que nous garons à côté de l’avant d’une voiture de Shérif, face à une boîte aux lettres dans le plus pur style US. La propriétaire des lieux nous informe qu’une Ford Mustang est disponible pour ceux qui souhaitent faire une balade en ancienne, quand ils se rendent dans son gîte.
Notre caravane possède tout le confort nécessaire pour passer une nuit à la campagne. Frais comme des gardons, le confort des sièges du Defender nous surprend encore, une incitation au roulage qui fait de ce 4X4 un compagnon idéal pour les longs road-trips.
Le lendemain matin, direction la station de lavage, avec mousse et lavage basse pression compte-tenu de la boue qui envahit le véhicule depuis notre expérience tout-terrain. Passages de roues, bas de caisse, pneus et tout le reste sont nettoyés pour rendre sa splendeur initiale au Defender.
Petit point de détail pratique : les tapis de sol en caoutchouc sont très pratiques à nettoyer vu qu’il suffit d’un simple coup de jet pour les rendre nickel comme ils l’étaient à notre prise du véhicule.
Séance photos dans le port du Havre puis passage par Honfleur, nous avons de mieux en mieux le Land Rover en mains. Comme la veille, les têtes se tournent, c’est fou ce que ce Defender possède comme capital sympathie. Son côté « savane » et rustique plaisent beaucoup, aux grands comme aux petits. Les propriétaires de Suv ou 4X4 disons urbains n’hésitent pas à venir nous voir pour nous questionner, c’est quand même bien d’être une légende non ?
Il est temps pour nous de revenir sur Paris, en empruntant l’autoroute. Nous avons parcouru 570 km et consommé 69 litres, soit 12 litres aux 100 km. Pas si soiffard que ça le Defender avec ce qu’on lui a fait subir et son poids de 2 tonnes.
Dire qu’il ne sera plus au catalogue fin décembre, dans quelques jours déjà. Comme le disait un des curieux que nous avons croisés ; « ça vaut la peine d’en acheter un aujourd’hui, ça va devenir un collector ! ». Il y a de fortes chances que ce soit vrai, même si la marque du groupe Tata Motors a d’ores et déjà annoncé qu’il serait remplacé, mais on doute fort qu’il garde ce côté vintage qui nous plaît tant.
Même si ses suspensions sont un peu raides, ce Defender nous a rapidement séduits. Par son côté rustique d’abord qui représente pour nous un point positif indéniable, mais également par son confort que certains confrères n’ont que rarement mis en avant.
Une gueule, un look, une simplicité doublée d’une efficacité redoutable, le Defender possède ce que beaucoup de voitures contemporaines ont perdu : une âme.
Notre Galerie d’images Land Rover Defender 110 Station Wagon Mark VI “Heritage Edition”
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Remerciements à : Land Rover France, Les Circuits De l’Ouest Parisien (Michel Glickmann) et Les Gîtes De la Pomme d’Or (Célia).
Essai réalisé par Philippe Pillon et Eric Bodin. Crédit Photo : Philippe Pillon© et Eric Bodin© pour monsieurvintage.com
Article mis à jour le 7/12/2017.
Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
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