Aston Martin va reproduire 25 répliques de la DB5 Goldfinger

Visible dans pas moins de 6 films de la franchise James Bond, dont les récents Casino Royale, Skyfall ainsi que Spectre, la cultissime GT britannique va connaître une seconde vie. 

Pour quelques chanceux, il sera bientôt possible de rouler dans les traces de James Bond au volant de l’Aston Martin DB5. Raffinement ultime : les différents gadgets aperçus dans les films seront également inclus, à l’image des plaques d’immatriculation rotatives.

N’est pas James Bond qui veut puisque 25 exemplaires seulement seront produits pour un prix d’environ 3.5 millions de dollars. Une belle somme mais toujours moins imposante que les 4.6 millions de billets verts accordés à la DB5 originale utilisée dans Goldfinger lors d’une vente aux enchères en 2010. On peut même parler de bonne affaire du coup ! Le deuxième exemplaire original avait quant à lui été subtilisé en 1997 et personne n’a pu en retrouver la trace.

Ces re-créations feront partie de la gamme « Continuation » d’Aston Martin, ce qui signifie qu’elles seront quasiment identiques aux véhicules d’époque. Les premières DB5 seront livrées début 2020. Trois autres exemplaires seront produits : l’un restera chez Aston Martin, le second sera pour EON Productions, qui s’occupe de la franchise James Bond, et le troisième sera vendue aux enchères afin de reverser les bénéfices à des oeuvres de charité.

Détail frappant, cette « nouvelle » DB5 sortira de l’usine Newport Pagnell, c’est-à-dire des mêmes lignes d’assemblage que la DB5 originale. L’Aston Martin à la robe « Silver Birch » ne sera d’ailleurs pas légale sur route publique, peut-être à cause de la possibilité de switcher les plaques en quelques secondes !

Sur la partie technique on retrouvera les caractéristiques d’époque avec un moteur six-cylindres en ligne de 4 litres développant 282 chevaux pour une vitesse maximale de 230km/h. Une mécanique loin d’être ridicule donc. Même si à ce tarif-là on peut s’offrir une Bugatti Chiron et une petite McLaren en supplément, l’aura culte en moins ceci dit.

Philippe Pillon

Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.

www.monsieurvintage.com