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Essai : Kawasaki Z900 RS Cafe, une machine rétro bien contemporaine
Nous avons essayé la déclinaison Cafe Racer de la Kawasaki Z900 RS. Baptisée simplement « Cafe », ce modèle néo-rétro reprend l’essentiel de sa grande sœur, avec reconnaissons-le quelque chose en plus.
Hommage à la Z900
La Kawasaki Z900 RS est arrivée dans les concessions en janvier 2018 (retrouvez notre essai en cliquant sur ce lien). Hommage à la Z 900 Super Four de 1972, elle en reprend les codes esthétiques ; selle plate, phare rond, les 2 compteurs style « obus », la queue de canard « ducktail », les rétroviseurs, le feu arrière, le réservoir en goutte d’eau et même la peinture.
Les différences avec la Z900 RS
Aujourd’hui et pour renforcer le côté rétro de la machine, Kawasaki a rajouté à son catalogue une version « Cafe », avec une nouvelle selle typée monoplace (mais qui peut accueillir 2 personnes), un guidon rabaissé type « guidons bracelets » mais d’un seul tenant et une bulle Cafe Racer. Pour le reste, c’est identique à la Z900 RS.
2 teintes
Cette Z900 RS Cafe est disponible en 2 coloris biton : vert et blanc ou gris et vert. La livrée verte « Kawa » est assurément la plus belle et respire encore plus le vintage, avec une teinte inspirée des modèles légendaires de la marque. C’est enrobé de ce coloris qui pique les yeux que notre Z900 RS est arrivée dans notre garage.
Une ligne blanche par de la bulle et rejoint la queue de canard en passant par le réservoir.
Un côté rétro renforcé
La bulle semble rallonger la longueur de la machine (ce n’est qu’en effet d’optique, la longueur de la Cafe et de la classique est identique à 2,10 mètres) et renforce le côté seventies de celle-ci. La selle boudinée est très réussie mais on regrette, comme sur la Z900 RS, l’absence d’amortisseurs arrière latéraux et à spirale, comme au bon vieux temps. La version Cafe dispose en effet d’une suspension arrière horizontale « Black-Link », qui n’en demeure pas moins efficace.
Un appel à la « prépa »
Pour être vintage jusqu’au bout, il serait intéressant de voir ce que donnerait cette Cafe avec des jantes à rayons et de petits clignotants ronds chromés. Autant dire que la moto est parfaite pour passer par la case « prépa » et en ressortir encore plus tatouée « rétro ».
Un bon gros son
Mais en version usine, elle a tout d’même du chien cette Z900 RS Cafe, d’autant qu’une fois la clef tournée, le borborygme qui ressort du pas trop gros pot d’échappement est caverneux et puissant à souhait. Il faut dire que la Z900RS est un modèle disposant du premier échappement Kawasaki à intonation étudiée, un coup d’essai très réussi qui flatte les oreilles.
À noter que le ralenti à froid est bruyant : régime moteur trop élevé et pendant assez longtemps, un peu agaçant.
En route
Une fois la première enclenchée, me voici parti pour une balade qui mélangera la ville avec la traversée de l’Ouest parisien, un passage par ce bon vieux périphérique destiné paraît-il à disparaître, l’autoroute A13 puis les nationales de la Vallée de la Seine.
Position sportive
La première impression que l’on a une fois en route, c’est de chevaucher une sportive. La raison ? Une position penchée sur l’avant avec les paumes qui viennent s’écraser sur les poignées, en raison du guidon abaissé. Les mains s’en souviennent après quelques kilomètres quand on n’est pas habitué aux sportives, mais ça n’a rien de méchant.
La selle type Cafe Racer étant à deux étages, il est impossible de s’éloigner trop en arrière et les fesses se retrouvent donc bien callées en cas de forte accélération.
Quand on arrive en ville
À l’arrêt et à faible vitesse, la moto fait sentir son poids de 216 kg. Placé bas, il ne se fait pas trop gênant parce qu’il est bien équilibré. Ce qui m’a paru plus incommode, en centre-ville, c’est le rayon de braquage limité de la moto, surtout s’il faut se faufiler à l’arrêt dans les interminables bouchons parisiens.
Sur le périph : déjà nettement plus à l’aise
Après une bonne dose de CO2 plein les narines, je décide de quitter Lutèce pour emprunter le périphérique parisien qui me mènera jusqu’à l’entrée de l’A13, direction la Province. Sur le périph’, la Kawa se faufile sans problème en inter-files. Pas trop large, la Cafe passe sans problème antre 2 voitures (elle est moins large de 2 cm comparée à la Z900 RS version classique), après un coup d’appel de phare visible de loin, avec le feu avant à LED et ses petits ronds en périmètre qui réveillent bien.
À noter que la commande pour enclencher les feux de détresse est placée un peu loin du pouce gauche, un coup à prendre.
L’autoroute : comme un poisson dans l’eau
Nous y voilà : la sortie A13 qui débute en virage droite avec un peu plus loin les 4 radars tronçon qui scrutent toutes les plaques, afin de calculer la vitesse moyenne de chaque véhicule, à la sortie du tunnel de Saint-Cloud. Gare à ceux qui auront dépassé le 70km/h, ils recevront un joli papier vert par La Poste quelques jours après. 70 km/h en même temps, pour les dépasser il faudrait avoir un aéronef vu le bouchon permanent installé à cet endroit.
Une moto contemporaine
Une fois arrivé sur l’A13 on peut envoyer un peu plus les watts et force est de reconnaître que la Z900 RS Cafe ne demande que ça. Parce qu’avec sa bouille de moto sortie du Joe Bar Team, elle n’a rien de seventies côté tenue de route et performances. On a bel et bien affaire à une moto contemporaine, avec un cadre rigide, un gros freinage, un bon amortissement même si un peu ferme et de la cavalerie sous la selle, 111 chevaux en l’occurrence.
La bulle qui, soit dit en passant, est uniquement là pour justifier le nom de Cafe à la moto, parce que côté protection on prend tout sur le torse, sauf en position couchée sur le réservoir, une géométrie qu’on a tendance à adopter naturellement en raison du positionnement du guidon. Mais à 130 km/h et plus droit, on encaisse le souffle d’Éole sans sourciller.
Excellente stabilité
Les accélérations sont franches voire même délicieuses parce qu’accompagnées d’un bon bruit au niveau de l’échappement et la tenue de route est impeccable. La moto est incroyablement stable. Les imperfections de la route remontent quand même un peu sur le pilote en raison de l’amortisseur réglé un peu ferme mais globalement, l’amortissement est excellent.
À noter que l’amortisseur est réglable en pré-charge et en détente.
Nationales et routes sinueuses
Une fois la machine bien en mains et après être sorti de l’A13, je me retrouve sur les petites routes de campagne autour de Mantes-la-Jolie. Le temps est sec (pour l’instant parce que d’ici quelques heures, ce n’est pas une douche que le photographe et moi-même allons prendre, mais un bain complet, lui sur sa V7 Guzzi, et moi sur mon Cafe Kawa) et la route dégagée.
Bien que la Cafe utilise le même châssis et le même moteur que la Z900 RS classique (hérité de la Z9), il se produit une impression étonnante à son guidon. La machine semble plus rageuse, plus joueuse aussi, seulement une impression ou un réglage moteur différent ? Étonnant.
Une boîte au top
La boîte de vitesse est rapide, douce et agréable, avec un point mort facile à trouver. La Cafe hérite de l’embrayage Assist and Slipper, ce qui rend le changement de rapport encore plus agréable et limitant le couple arrière.
Attention au démarrage, j’ai trouvé que le premier et second rapport étaient brusques, avec une roue arrière qui a parfois tendance à partir en glisse, soyez prudent à la première prise en mains.
Chez elle en courbe
La version Cafe de la Z900 RS bénéficie du même comportement que sa grande sœur, tout en étant curieusement plus joueuse ; rigide, puissante, elle n’en demeure pas moins élastique dès qu’il s’agit de faire du pif-paf. Loin d’être un bout de bois en courbe, la Cafe se penche aisément, et se balance latéralement avec une grande facilité. Un comportement très agréable qui donne envie d’aller se promener en montagne avec la bête, histoire de faire enfin de la moto.
Freinage efficace
Le freinage est puissant sur l’avant, assuré par deux disques semi-flottants de 300 mm, pincés par des étriers maison à 4 pistons opposés. Sur l’arrière en revanche, je l’ai trouvé un poil faiblard.
Un vrai klaxon
On n’en parle peu mais ça a son importance : le klaxon. Je ne comprends toujours pas pourquoi, chez les constructeurs moto, il existe encore des klaxons de mobylette !??? Heureusement, ça n’est pas le cas de cette Z900 RS Cafe qui dispose pour le coup d’un klaxon audible et crédible.
Un tableau de bord complet
Il suffit d’un seul coup d’œil pour obtenir l’essentiel des informations distillées par le double compteur de la Z900 RS Cafe (compte-tour à droite avec une zone rouge de 10 000 à 12 000 tours/mn, vitesse à gauche) :
Jauge à essence
KRC (Contrôle de traction à 3 positions : OFF, 1 et 2)
Température moteur
Heure
Kilométrage total
Kilométrage Trip A
Kilométrage Trip B
Consommation instantanée
Consommation moyenne
Range
Température extérieure
Rapport engagé
À noter que la Z900 RS Cafe ne dispose pas de béquille centrale, ce qui peut être gênant pour graisser la chaîne.
Consommation raisonnable
Lors de notre essai composé de ville, nationales et autoroute, nous avons consommé 5,7 litres aux 100 km. Une consommation raisonnable qui permet d’avoir une autonomie de 250 km, pour un réservoir de 17 litres.
Bilan
Avec l’arrivée de cette version Cafe de la Z900 RS et le retour de la W800 qui était sortie du catalogue à la fin 2016 (retrouvez notre essai en cliquant ici), Kawasaki renoue avec le vintage. Ceci étant, la Z900 RS et la W800 n’ont strictement rien à voir. On a 111 chevaux sur un « 4 en ligne » d’un côté et 48 cv sur un « bi » de l’autre, une sportive et une p’tite mémère tranquille au look résolument rétro. Mais ça fait plaisir de voir Kawa regarder à nouveau dans le rétroviseur pour nous proposer de belles machines.
La Z900 RS Cafe renforce le côté seventies de la Z900 RS avec pourtant peu de modifications ; la bulle, la selle et le guidon. Mais là où la magie opère, c’est que la position de conduite (et la selle plus basse de 1,5 cm) incite tout compte fait à jouer plus avec la moto, révélant ses réelles capacités dynamiques. Cette nouvelle machine conviendra parfaitement à celui ou celle qui recherche une moto au look rétro, mais dotée de puissance et d’une technologie moderne.
Les plus
Le look rétro/sportif
La couleur vert Kawa
Le moteur
Le freinage
Son du pot d’échappement
Les moins
Le freinage arrière léger
Rayon de braquage
Le ralenti à froid : régime moteur trop élevé
FICHE TECHNIQUE KAWASAKI Z900 RS CAFE MODELE 2019
Moteur
Type de moteur
Quatre cylindres en ligne 4 temps à refroidissement liquide
Cylindrée
948 cm³
Alésage x course
73.4 x 56 mm
Taux de compression
10.8:1
Système de soupapes
Double ACT, 16 soupapes
Système de carburant
Injection: Ø 36 mm x 4 avec doubles papillons
Système de démarrage
Électrique
Lubrification
Lubrification forcée, carter humide
Performances & Transmission
Puissance maximale
111 chevaux à 8500 tr/min
Couple maximal
98.5 Nm à 6500 tr/min
Consommation de carburant annoncée par le constructeur
5.3 l/100 km
Consommation de carburant de notre essai (ville + route + autoroute sur 200 km)
5.7 l/100 km
Emissions de CO2
136 g/km
Transmission
6 rapports
Entraînement final
Chaîne scellée
Embrayage
multidisques à bain d’huile
Freins & Suspensions
Freins, avant
Doubles disques semi-flottants de 300 mm. Deux étriers radiaux monoblocs à 4 pistons opposés.
Freins, arrière
Simple disque de 250 mm. Etrier à simple piston
Suspension, avant
Fourche inversée de 41 mm avec réglage de la compression, de la détente et de la précharge
Suspension, arrière
Horizontale de type Back-link avec amortisseur à gaz. Détente : réglable. Précharge : réglable.
ABS de série
Châssis & Dimensions
Type de cadre
Treillis, acier haute résistance
Chasse
98 mm
Débattement de la roue avant
120 mm
Débattement de la roue arrière
140 mm
Pneu, avant
120/70ZR17 M/C (58W)
Pneu, arrière
180/55ZR17 M/C (73W)
L x l x H
2,100 x 845 x 1,190 mm
Empattement
1,470 mm
Garde au sol
130 mm
Capacité de carburant
17 litres
Hauteur de selle
82 cm
Poids tous pleins faits
216 kg
Prix : 12 499 euros
NOTRE GALERIE D’IMAGES
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Crédit photo : Éric Bodin©

Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
A la Une
Les avantages de choisir un crédit auto

Depuis quelques années maintenant les marques parlent d’un montant mensuel et non plus global quand il s’agit de communiquer le prix d’une voiture. Principe commercial de base qui consiste à rapporter une somme à la plus petite unité pour attirer le client, mais également une nouvelle proposition qui consiste en une location, le plus souvent avec option d’achat. Mais cette LOA n’a pas que des avantages, au contraire et le classique crédit auto continue de présenter bien des avantages.

Volkswagen Bettle modèle 2017. Crédit photo : Volkswagen©
Crédit auto ou crédit personnel ?
L’achat d’une voiture est souvent un investissement important pour de nombreuses personnes. Que vous envisagiez d’acheter une voiture neuve ou d’occasion, vous pouvez vous retrouver face à un dilemme financier. C’est là qu’un crédit auto peut s’avérer utile. Un crédit auto est un prêt spécialement conçu pour financer l’achat d’un véhicule. Sa différence avec un crédit à la consommation réside dans le fait que la somme prêtée par la banque doit être exclusivement destinée à l’achat d’une auto. Du fait qu’à une somme allouée corresponde un bien en face, d’une valeur existante et fixée (la cote), les banques sont davantage rassurées quand vous contractez un crédit auto plutôt qu’un crédit personnel ou à la consommation. Autre avantage du crédit auto : son taux est généralement plus bas que le crédit à la consommation.
Et la LOA dans tout ça ?
Le fait d’opter pour un crédit auto est donc plus intéressant qu’un crédit à la consommation d’une part, et à la LOA (Location avec Option d’Achat) d’autre part. Le problème principal de la LOA réside dans le fait que vous n’êtes pas propriétaire de la voiture. En cas de problème personnel ou de mutation professionnelle (notamment à l’étranger, pensez-y si une possibilité d’exercer votre job en dehors de la métropole existe), vous ne pouvez pas vendre le véhicule à votre guise et récupérer l’argent.
Autres inconvénients de la LOA
1. Somme à verser à la commande, qui peut monter jusqu’à 20% du montant total de la voiture.
2. Somme à verser si vous souhaitez faire un retour anticipé (la plupart du temps, le concessionnaire vous fera une reprise en deçà de votre crédit LOA).
3. Somme à verser au terme du contrat LOA pour que vous deveniez le propriétaire de la voiture.
4. Frais à verser si vous dépasser le forfait kilométrique établi au début de la LOA.
5. Frais de remises en état (les marques sont moins regardantes si vous reprenez une auto chez elles, mais si vous décidez de changer de fabricant, c’est une autre paire de manches).
Les avantages du crédit auto
Opter pour un crédit auto reste par conséquent, aujourd’hui, le meilleur moyen de financer l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion. Actuellement (mai 2023), le taux moyen proposé par les organismes de financement, sur la base de 40 000 euros sur 4 ans, pour un célibataire en CDI, est de 6,30%. La Maaf propose une offre qui est à 5,39%, soit un point de moins, jusqu’à la fin du mois de mai.
Mais le crédit auto ne présente pas que l’avantage de devenir immédiatement propriétaire d’un véhicule, ou de bénéficier d’un meilleur taux. Entrons un peu plus dans le détail pour découvrir les bénéfices divers qu’il offre :
1. Accessibilité à l’achat d’une voiture : L’un des principaux avantages d’un crédit auto est qu’il permet aux personnes d’acheter une voiture même si elles ne disposent pas immédiatement des fonds nécessaires. Plutôt que d’économiser pendant une longue période, vous pouvez obtenir un prêt auto et conduire votre nouvelle voiture dès maintenant. Cela offre une plus grande flexibilité financière et vous permet d’acquérir le véhicule dont vous avez besoin plus rapidement.
2. Répartition des coûts : L’achat d’une voiture peut représenter une dépense importante. Avec un crédit auto, vous n’avez pas besoin de débourser la totalité du montant en une seule fois. Au lieu de cela, vous pouvez répartir les coûts sur une période plus longue en remboursant le prêt par des mensualités. Cela peut faciliter la gestion de votre budget et vous permettre de mieux planifier vos dépenses.
3. Taux d’intérêt compétitifs : Les taux d’intérêt des prêts auto peuvent être très compétitifs, surtout si vous avez un bon historique de crédit. Les prêteurs sont souvent disposés à offrir des conditions favorables pour attirer les emprunteurs. Un taux d’intérêt bas peut vous faire économiser de l’argent à long terme, en réduisant les coûts d’intérêt sur la durée du prêt.
4. Amélioration de votre historique de crédit : Un crédit auto peut être une excellente occasion d’améliorer votre historique de crédit. En remboursant régulièrement les mensualités de votre prêt, vous démontrez votre capacité à gérer vos dettes de manière responsable. Cela peut avoir un impact positif sur votre score de crédit, ce qui peut vous aider à obtenir de meilleures conditions de prêt à l’avenir.
5. Options de financement flexibles : Les prêteurs proposent généralement une gamme d’options de financement pour répondre aux besoins des emprunteurs. Vous pouvez choisir la durée du prêt qui convient le mieux à votre situation financière, que ce soit sur une courte période pour un remboursement rapide ou sur une période plus longue pour des mensualités plus abordables. De plus, certains prêteurs offrent même la possibilité de reporter temporairement les paiements en cas de difficultés financières.
6. Possibilité de négociation : Lorsque vous optez pour un crédit auto, vous avez la possibilité de négocier le prix de la voiture avec le vendeur. En étant prêt à payer comptant grâce au crédit auto, vous pouvez souvent obtenir une réduction supplémentaire sur le prix d’achat. Cela peut vous faire économiser de l’argent et rendre votre achat encore plus avantageux.
Un crédit auto présente de nombreux avantages pour les acheteurs de voitures. Il offre une solution pratique pour financer l’achat d’une auto et permet une meilleure gestion des coûts. Il permet d’être propriétaire du véhicule dès la signature du contrat de vente, ce qui représente un gros avantage en comparaison de la LOA et, de plus, il peut contribuer à l’amélioration de votre historique de crédit et vous donner accès à des taux d’intérêt compétitifs. Toutefois, il est important de faire preuve de prudence et de comparer les offres de prêt disponibles pour trouver celle qui convient le mieux à vos besoins et à votre situation financière.

Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
A la Une
La Mercedes 230 SL Pagode fête ses 60 ans

L’histoire de l’automobile est parsemée de modèles légendaires qui ont captivé l’imagination des passionnés de voitures à travers les décennies. Parmi ces modèles emblématiques se trouve la Mercedes 230 SL Pagode, une voiture qui a laissé une empreinte indélébile dans le monde de l’automobile. Introduite en 1963, la 230 SL Pagode a immédiatement conquis les cœurs avec son design élégant, ses performances impressionnantes et son raffinement incomparable. Elle fête ses 60 ans cette année.

Mercedes 230 SL Pagode modèle 1964. Crédit photo : Lothar Spurzem©-Wikimedia
Mercedes 230 SL Pagode : des proportions parfaites
Succédant aux deux premières SL de légende de la marque à l’étoile (300 SL et 190 SL), la 230 SL Pagode a été présentée pour la première fois au salon de l’automobile de Genève, le 14 mars 1963, pour être commercialisée quelques semaines plus tard, la même année. Parfaitement proportionnée avec 4,28 mètres de longueur pour 1,76 mètre de large et 1,29 mètre de hauteur, l’auto n’était ni trop longue ni trop large. Sur la balance, elle accusait un poids de 1 295 kg et était capable d’atteindre les 200 km/h, muée par un moteur 6 cylindres en ligne de 2 306 cm3 qui développait 150 chevaux.
La première voiture de sport à châssis de sécurité
La Mercedes 230 SL Pagode a été conçue pour succéder à la légendaire 300 SL, qui était réputée pour son design avant-gardiste et sa performance exceptionnelle. La 230 SL était destinée à être une voiture plus abordable et pratique, tout en conservant les caractéristiques qui ont fait le succès de son prédécesseur. Après les rondeurs des années 50, la 230 SL inaugurait une nouvelle ère, celle des lignes plus modernes et plus strictes, avec un toit rigide en option surplombant des piliers étroits.
Dès le mois d’août 1963, la 230 SL Pagode s’imposait sur le rallye Spa-Sofia-Liège, pilotée par Eugen Böhringer qui avala les 5 500 km en 90 heures. Signe d’une excellente fiabilité.
Elle fût également la première voiture de sport au monde à être équipée d’un châssis sécurisé, composé de zones de déformation avant et arrière et d’un habitacle rigide.

Mercedes 230 SL Pagode modèle 1963. Crédit photo : Mercedes©
Pourquoi ce nom de “Pagode” ?
Le design de la 230 SL Pagode était révolutionnaire pour son époque. Son surnom « Pagode » était dû à la forme unique de son toit rigide, qui ressemblait aux toits des temples asiatiques. Ce toit était amovible, permettant aux conducteurs de profiter des joies de la conduite en plein air lorsqu’ils le souhaitaient. La 230 SL était également dotée de lignes fluides et d’une carrosserie élégante, qui lui conféraient une présence indéniable sur la route.
Une vitesse de 200 km/h
Sous le capot, la Mercedes 230 SL Pagode était équipée d’un moteur à six cylindres en ligne de 2,3 litres, capable de produire 150 chevaux. Associé à une transmission manuelle à quatre vitesses (ou boîte automatique en option), le moteur permettait à la voiture d’atteindre des vitesses impressionnantes pour l’époque : 200 km/h. La 230 SL était également dotée d’une suspension indépendante aux quatre roues, ce qui améliorait la tenue de route et offrait une conduite plus confortable.

Mercedes 230 SL Pagode modèle 1963 : une ligne simple et diablement réussie. Crédit photo : Mercedes©
Le SL entre dans l’ère du confort
En plus de ses performances, la Mercedes 230 SL Pagode se démarquait également par son intérieur luxueux et sophistiqué. L’habitacle était fini avec des matériaux de haute qualité, tels que le cuir et le bois précieux, créant une ambiance raffinée et élégante. La voiture était également équipée de nombreuses caractéristiques innovantes pour l’époque, telles que des vitres électriques, un système de chauffage et une radio AM/FM.
La popularité de la Mercedes 230 SL Pagode a été immédiate, avec de nombreux amateurs de voitures de sport tombant sous le charme de sa beauté intemporelle et de ses performances impressionnantes. Au fil des années, la voiture a été améliorée et modifiée, avec l’introduction de versions plus puissantes et de nouvelles fonctionnalités. En 1967, la 230 SL a été remplacée par la 250 SL (avec plus de couple et un système de freinage amélioré), puis par la 280 SL en 1968 (équipée d’un moteur 2,8 litres d’une puissance de 170 chevaux), qui a continué à perpétuer l’héritage de la Pagode.

Un look intemporel. Crédit photo : Mercedes©
Mercedes 230 SL “Pagode” : dessinée par un Français
Entre 1963 et 1967, sa dernière année de production, la 230 SL s’est vendue à 19 831 unités (48 912 exemplaires pour les trois modèles Pagode). Son design fabuleux est l’œuvre d’un Français ; le designer Paul Bracq, qui avait également travaillé pour Citroën, Bmw et Peugeot. Un coup de crayon qui s’est rapidement transformé en coup de génie.
Aujourd’hui, la Mercedes 230 SL Pagode est devenue un modèle très recherché par les collectionneurs et les amateurs de voitures classiques. Son design intemporel et son statut d’icône automobile en font un symbole de l’élégance et du prestige. Les modèles bien entretenus et en bon état peuvent atteindre des prix élevés (voir plus bas) sur le marché des voitures de collection.
L’histoire de la Mercedes 230 SL Pagode est celle d’une voiture qui a réussi à capturer l’imagination des passionnés d’automobiles du monde entier. Avec son design élégant, ses performances impressionnantes et son raffinement incomparable, la 230 SL a laissé une marque indélébile dans l’histoire de l’automobile. Aujourd’hui, elle continue à susciter l’admiration et le respect des amateurs de voitures classiques, témoignant de l’ingénierie de pointe et du savoir-faire exceptionnel de Mercedes-Benz.

Mercedes 230 SL Pagode modèle de 1963. Crédit photo : Mercedes©
Quel coût en occasion ?
Compte-tenu de sa ligne, de ses qualités routières, de son habitat luxueux et de la demande qui existe sur cette auto, la Mercedes 230 SL Pagode se vend chère. En état “sortie de grange”, un modèle s’est vu adjugé à 80 000 euros l’année dernière. Le prix moyen pour vous procurer ce véhicule précieux se situe entre 60 000 et 140 000 euros en fonction de l’année et de l’état.
Crédit photo : Mercedes©/Lothar Spurzem-Wikimedia©

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Roman : “La mécano de la Jamais Contente” par Jérôme Hallier

“La mécano de la Jamais Contente” vient de sortir en librairie. Écrit par Jérôme Hallier (auteur de deux autres romans : “La geisha et le joueur de banjo” et “Briller pour les vivants”), ce nouvel ouvrage nous rappelle que les voitures électriques n’ont rien de contemporain et qu’à la fin du 19ème siècle, elles avaient même le vent en poupe. Pensez qu’en 1900, un tiers des voitures que l’on croisait sur les routes étaient électriques ! Mais “La mécano de la Jamais Contente” est bien plus qu’un livre historique. C’est d’abord une histoire de rivalité, de passion, de respect, d’amour et de pardon. Autant d’aspects qui font de ce roman une lecture qui plaira aussi bien aux érudits qu’aux non-initiés. Nous l’avons dévoré.
Les débuts de la voiture électrique
Jérôme Hallier revient en librairie avec un nouveau roman au titre évocateur de “La mécano de la Jamais Contente”, pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’automobile. Pour les autres, rappelons que la “Jamais Contente” était une voiture électrique conçue à la fin du 19ème siècle par l’ingénieur et pilote belge Camille Jenatzy. Une voiture ? Une fusée pourrions-nous dire, tant la forme de cet étrange véhicule ressemblait à un obus sur roues. L’action se déroule entre juillet 1898 et juillet 1899, dans un Paris devenu Haussmannien sous le Second Empire.
À cette époque, les rues de la capitale sont traversées essentiellement par des fiacres et croiser une automobile est chose rare (le parc automobile compte un peu moins de 1 500 véhicules pour la France entière). Mais la voiture est l’avenir et pour certains, elle doit être électrique. “Comme vous le savez, sur les longues distances, les véhicules électriques ne peuvent pas lutter face au pétrole et à la vapeur, à cause de leur faible autonomie. Mais l’électricité est propre, silencieuse et inodore ; on est loin de la fumée, du boucan et de la puanteur de ses rivales. La ville, où les trajets sont courts, est promise à l’électricité, j’en suis certain.” Ces mots, prononcés par Charles Jeantaud (constructeur auto spécialisé dans les moteurs électriques à la fin du 19ème siècle) en page 18 du nouveau roman de Jérôme Hallier claquent comme une tirade écologiste contemporaine.

Camille Jenatzy au Grand Prix de l’Automobile Club de France le 7 juillet 1908, au volant d’une voiture Mors. Crédit photo : Collection Jules Beau©-DR-Wikimedia
La rivalité de 2 pilotes
Face à Jeantaud, un autre concepteur de voitures électriques fait parler de lui : Camille Jenatzy. Ingénieur, mais également pilote, ce dernier conçoit et conduit ses autos. Ainsi, entre 1898 et 1899, il n’aura de cesse de rivaliser avec le pilote de Jeantaud ; le Comte Gaston de Chasseloup-Laubat, pilote de voitures de courses français, pour battre le record de vitesse à bord d’une voiture électrique. “La mécano de la Jamais Contente” relate cette période historique dans un ouvrage de 200 pages dévorées pour ma part en un week-end seulement. Parce que le rythme du livre, son style et son époque ont englouti l’amateur d’automobile vintage que je suis dans une histoire passionnante et enveloppante qui vous immerge totalement.
Tuée dans l’œuf en 1908 par l’arrivée de la célèbre Ford T, une meilleure autonomie des moteurs thermiques, un prix plus accessible et les progrès du moteur à explosion, la voiture électrique s’est effacée définitivement durant un siècle complet. Mais alors qu’elles n’étaient que 102 en France, en 2010, on en compte aujourd’hui 1 200 000 sur le territoire (Source : Avere France). Une sacrée revanche qui prouve que tout compte fait, Charles Jentaud avait raison. Un visionnaire arrivé trop tôt, comme Jenatzy, dont vous découvrirez l’histoire en lisant l’ouvrage électrisant et absorbant de Jérôme Hallier.

Le Comte Gaston de Chasseloup-Laubat aux commandes de la Duc électrique profilée. Le 4 mars 1899. Source image : “La Vie au Grand Air” du 11 mars 1899 – couverture du magazine.
À l’instar de la rivalité Nikki Lauda et James Hunt parfaitement retranscrite dans le film “Rush” de Ron Howard, sorti en 213, la rivalité Jenatzy-Chasseloup de Jérôme Hallier est faite de respect mutuel, certainement d’amitié et d’une forte dose de compétition. Ajoutez à cela une dose d’amour, de passion et de pardon, vous aurez une idée juste du contenu de “La mécano de la Jamais Contente”.
“La mécano de la Jamais Contente”
Roman de Jérôme Hallier
Éditions Flammarion
Prix : 20,50 euros

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