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Bullit dévoile la Bluroc 250 cm3

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La marque de motos belge Bullit passe la vitesse supérieure en ajoutant un 250 cm3 à son catalogue. Baptisé « Bluroc » comme la nouveauté 125 cm3 dont nous parlions le 13 janvier dernier, cette deux et demi est le premier modèle de la marque à disposer d’un bicylindre et d’une cylindrée supérieure à 125 cm3.

La nouvelle Bullit Bluroc 250 cm3 dans son coloris vert

Oublié le 400, voici le 250 cm3 !

Lorsque nous avions rencontré Arnaud De Clerck, le fondateur de la marque motos Bullit, en juin 2017 à l’occasion des Wheels & Waves de Biarritz, il était question pour la nouvelle marque belge de sortir un 450 puis un 500 cm3 à motorisation Honda (les modèles actuels sont équipés de motorisations Suzuki). Deux projets qui n’ont jamais vu le jour mais qui pourraient être relancés à en croire le nouvel opus que nous présente aujourd’hui l’enseigne belge.

Moteur Yamaha

Bullit présente en effet une cylindrée inédite à son catalogue : une 250 cm3 équipée d’un moteur bicylindre. Un moteur d’origine Yamaha puisqu’il s’agit du bloc bicylindre monté sur la XV 250 Virago.

Une révolution pour l’enseigne fondée en 2015, spécialisée jusqu’alors dans les petites cylindrées : 50 et 125 cm3 (retrouvez notre essai de la Bullit Hero en cliquant sur ce lien).

Un Street scrambler

La Bluroc 250 est un nouveau « street scrambler » à la fois moderne et « néo-rétro », qui inaugure un tout nouveau châssis.

Elle est dotée d’une boîte à cinq rapports, d’une fourche hydraulique de 37 mm de diamètre, d’un frein avant à disque de 280 mm avec étrier 4 pistons (disque arrière de 240 mm) et un mono-amortisseur arrière-type monoshock réglable en précontrainte.

L’équipement comporte une instrumentation à cristaux liquides, un éclairage diurne à LED et un système de freinage avec antiblocage ABS.

Version gris mat

Un scrambler de ville

La Bluroc 250 a toutes les caractéristiques d’une première « grosse moto » après quelques temps de pratique en 125 cm3. Elle peut également s’adresser aux motards émérites, détenteurs du permis A qui recherchent un modèle rétro au look sympa pour un usage urbain et balades ponctuelles et à budget contenu : 3 999 euros.

Bullit annonce des sensations d’une cylindrée supérieure, tant au niveau moteur que partie-cycle, sans en avoir ni le poids ni le coût de fonctionnement précise le constructeur. Ses accélérations sont franches mais sans brutalité, tout comme son embrayage à la commande très douce.

Petit compteur rond et sobre, digitale

Bien équipée

La Bluroc 250 propose également un bon nombre d’équipements que l’on trouve habituellement sur des motos de plus grosse cylindrée. Finalement, c’est une machine qui fait souffler un vent de fraîcheur dans les rues d’Europe avec ce concept de « street scrambler » que partagent les nouvelles Bullit Bluroc et la gamme Bullit Hero.

128,5 kg sur la balance

Le fait d’afficher un poids plume, elle ne revendique de 128,5kg en ordre de marche, confère à la nouvelle Bluroc 250 un avantage indéniable. Ajoutez un Bicylindre à refroidissement par air de 249 cm3 ainsi qu’un style et une présence uniques et vous comprendrez que les intentions de la Bluroc 250 sont claires : séduire une nouvelle clientèle.

D’autres équipements sont également présents, à l’image de l’instrumentation à cristaux liquides LCD ou encore de l’éclairage diurne à LED. Le design de la Bluroc 250 répond au même courant « néo rétro » que celui du reste de la gamme Bullit, spécialité de la marque.

La Bullit Bluroc 250 cm3 affiche un poids plume : 128,5 kg

Puissance limitée

La puissance annoncée nous paraît un peu limitée avec seulement 17,4 chevaux. Nous ne manquerons pas de l’essayer pour voir si cette petite cavalerie suffit à prendre du plaisir en ville comme sur route.

Accessible à tous

Le rayon de braquage est assez court et confère à la Bluroc 250 une grande agilité en ville et dans les bouchons. La hauteur de selle de 820 mm rend la moto accessible à la plupart des gabarits de pilotes.

La moto est équipée de jantes à rayons, chaussées de pneumatiques polyvalents qui permettent de quitter l’asphalte pour des chemins plus cahoteux.

La puissance paraît un poil juste : 17,4 chevaux

3,2 litres aux 100 km

Le réservoir de 13L est équipé d’un bouchon de remplissage chromé et Bullit annonce une consommation très modérée, qui permettrait d’avoir une excellente autonomie : 3,2 litres aux 100 km.

2 coloris disponibles

Sur le marché français, la Bluroc 250 est déclinée en 2 variations de couleur :

Vert « British Racing Green » métallique brillant souligné de bandes « racing » couleur or

Gris métallique matte souligné de doubles bandes noires

Look minimaliste et vintage

L’échappement 2 en 1 passe au plus près du moteur, il est équipé de pares-chaleur en inox et débouche dans un silencieux conique, lui aussi en inox.

Pour réduire les coûts d’entretien, un paramètre important pour les jeunes utilisateurs, ce moteur fiable est d’une conception éprouvée et présente une excellente accessibilité mécanique.

Tarif : 3 999 euros

Caractéristiques Bluroc 250

Moteur

Type Bicylindre en V à 60°

4 temps, simple ACT et 2 soupapes, refroidi par air

Cylindrée 249 cm3

Alésage x Course 49 x 66 mm

Rapport volumétrique 10,0 : 1

Puissance maxi. 17,4 chevaux à 8 000 tr/min

Couple maxi 19 Nm à 6000 tr/min

Capacité d’huile

Alimentation

Type Injection électronique EFI

Capacité de carburant 14 litres

Consommation (WMTC) : 3.2 l/100

Système électrique

Allumage Transistorisé avec avance électronique

Démarrage Électrique

Batterie 12V

Transmission

Embrayage Multi disque humide

Boîte 5 rapports

Transmission finale Chaîne type 530

Cadre

Type double berceau en acier

Partie cycle

Dimensions (L x l x H) 2060 x 750 x 1090 mm

Empattement 1440 mm

Angle de chasse 29,5°

Chasse 10,16 cm

Hauteur de selle 820 mm

Garde au sol : non communiquée

Poids en ordre de marche 143 kg

Suspensions

Type Avant Fourche télescopique ø 37 mm

Arrière MONOSHOCK réglable

Roues

Jantes aluminium et rayons inox

Dimensions des jantes

Avant 17 pouces

Arrière 15 pouces

Pneumatiques polyvalents (sculptures profondes permettant un usage hors-route)

Avant 110/90

Arrière 130/90

Freins

Avant : Simple disque hydraulique ø 280 mm avec étrier 4 pistons, antiblocage ABS

Arrière Simple disque hydraulique ø 240 mm avec étrier simple piston, antiblocage ABS

Instrumentation & éclairage

Instrumentation A cristaux liquides et compteur analogique pour les tr/min

Sécurité Freinage antiblocage ABS

Éclairage Avant diodes + ampoules

Arrière diodes + ampoules

Tarif : 3 999 euros

Crédit photo : Bullit©

 

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4 Comments

4 Comments

  1. Francisco

    13/12/2020 at 23h09

    Jolie moto domage quel me soit pas sorti en 400 car avec vots 17 cheveaux c’est du n’importe quoi a peine 125 kilometreur pour une 250 ps la puissance d’une 125 PS ou sont passés les chevaux

  2. Francisco

    14/12/2020 at 0h08

    C’est quoi cette merde la puissance d’une 125 lol un moteur de 400 sa aurais été mieux PS c’est du n’importe quoi se que vous avez fait PS il faut pas vous étonner que vous en vendrez pas

  3. Matt

    08/06/2021 at 4h20

    Bonjour
    Merci pour cet essai (je suis assez surpris du peu d’essai disponible en France sur ce modèle).
    J’ai fait 1000km avec cette petite moto que je possède. Mon profil : 15 ans de permis. Possédé principalement des roadsters (3) japonais et italiens entre 650cc et 750cc. Puis plus de moto. Puis, sortie de 1er confinement, envie de me faire plaisir avec une petite moto légère, facile à emmener, pas chère à l’achat et économique à l’usage avec un look et un bruit.

    Voici un modeste 1er bilan :
    D’abord, j’adore le style. C’est très subjectif mais c’est un fait. Elle fait tourner les têtes par son bruit et attire le regarde par son look. C’est évident et assez flatteur.
    La position de conduite est très bonne même si la selle fait mal aux fesses au bout de la 1ère heure.
    Le duo est possible mais il ne reste plus beaucoup de place quand même.
    Le bruit est génial (déjà dit! Mais ça mérite d’être répété!!)
    Les vibrations au dessus de 90km/h entièrement d’accord. Tout flou dans les rétros. Peu gênant si on se dit qu’on roulera majoritairement en ville ou petites routes. Mais pas de mauvaises sensations dans le guidon.
    Les données d’instrumentation sont bonnes et complètes. Manque en effet un compteur journalier, l’heure et la température extérieur pour tout avoir.
    La prise USB est super pratique.
    Les pneus ne m’ont pour l’instant jamais fait défaut en ayant roulé essentiellement sur le sec.
    Le freinage est bon et l’ABS sécurisant.
    J’ai eu un soucis de traces d’huiles sur le carter à 800km. La concession m’a changé le joint qui avait un pincement sous garantie.
    La boîte est assez dur et je galère souvent à trouver le point mort. C’est dommage.
    Sinon franchement elle remplit vraiment bien son rôle. Je suis très satisfait et conseille cette moto à l’achat. Je ne vois pas d’autres motos sur le marché qui peut me faire hésiter avec un autre modèle. Mais ça c’est subjectif quand même.

    Je serais d’ailleurs curieux de connaître les ventes de ce modèle depuis sa commercialisation.

    • Philippe Pillon

      10/06/2021 at 12h15

      Bonjour Matt et merci pour votre retour complet concernant cette Bullit Bluroc 250 cm3. Il faut reconnaître qu’elle présente un excellent rapport prix/look/prestations.

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Les avantages de choisir un crédit auto

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Depuis quelques années maintenant les marques parlent d’un montant mensuel et non plus global quand il s’agit de communiquer le prix d’une voiture. Principe commercial de base qui consiste à rapporter une somme à la plus petite unité pour attirer le client, mais également une nouvelle proposition qui consiste en une location, le plus souvent avec option d’achat. Mais cette LOA n’a pas que des avantages, au contraire et le classique crédit auto continue de présenter bien des avantages.

Volkswagen Bettle modèle 2017 décapotable de couleur verte.

Volkswagen Bettle modèle 2017. Crédit photo : Volkswagen©

Crédit auto ou crédit personnel ?

L’achat d’une voiture est souvent un investissement important pour de nombreuses personnes. Que vous envisagiez d’acheter une voiture neuve ou d’occasion, vous pouvez vous retrouver face à un dilemme financier. C’est là qu’un crédit auto peut s’avérer utile. Un crédit auto est un prêt spécialement conçu pour financer l’achat d’un véhicule. Sa différence avec un crédit à la consommation réside dans le fait que la somme prêtée par la banque doit être exclusivement destinée à l’achat d’une auto. Du fait qu’à une somme allouée corresponde un bien en face, d’une valeur existante et fixée (la cote), les banques sont davantage rassurées quand vous contractez un crédit auto plutôt qu’un crédit personnel ou à la consommation. Autre avantage du crédit auto : son taux est généralement plus bas que le crédit à la consommation.

Et la LOA dans tout ça ?

Le fait d’opter pour un crédit auto est donc plus intéressant qu’un crédit à la consommation d’une part, et à la LOA (Location avec Option d’Achat) d’autre part. Le problème principal de la LOA réside dans le fait que vous n’êtes pas propriétaire de la voiture. En cas de problème personnel ou de mutation professionnelle (notamment à l’étranger, pensez-y si une possibilité d’exercer votre job en dehors de la métropole existe), vous ne pouvez pas vendre le véhicule à votre guise et récupérer l’argent.

Autres inconvénients de la LOA

1. Somme à verser à la commande, qui peut monter jusqu’à 20% du montant total de la voiture.

2. Somme à verser si vous souhaitez faire un retour anticipé (la plupart du temps, le concessionnaire vous fera une reprise en deçà de votre crédit LOA).

3. Somme à verser au terme du contrat LOA pour que vous deveniez le propriétaire de la voiture.

4. Frais à verser si vous dépasser le forfait kilométrique établi au début de la LOA.

5. Frais de remises en état (les marques sont moins regardantes si vous reprenez une auto chez elles, mais si vous décidez de changer de fabricant, c’est une autre paire de manches).

Les avantages du crédit auto

Opter pour un crédit auto reste par conséquent, aujourd’hui, le meilleur moyen de financer l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion. Actuellement (mai 2023), le taux moyen proposé par les organismes de financement, sur la base de 40 000 euros sur 4 ans, pour un célibataire en CDI, est de 6,30%. La Maaf propose une offre qui est à 5,39%, soit un point de moins, jusqu’à la fin du mois de mai.
Mais le crédit auto ne présente pas que l’avantage de devenir immédiatement propriétaire d’un véhicule, ou de bénéficier d’un meilleur taux. Entrons un peu plus dans le détail pour découvrir les bénéfices divers qu’il offre :

1. Accessibilité à l’achat d’une voiture : L’un des principaux avantages d’un crédit auto est qu’il permet aux personnes d’acheter une voiture même si elles ne disposent pas immédiatement des fonds nécessaires. Plutôt que d’économiser pendant une longue période, vous pouvez obtenir un prêt auto et conduire votre nouvelle voiture dès maintenant. Cela offre une plus grande flexibilité financière et vous permet d’acquérir le véhicule dont vous avez besoin plus rapidement.

2. Répartition des coûts : L’achat d’une voiture peut représenter une dépense importante. Avec un crédit auto, vous n’avez pas besoin de débourser la totalité du montant en une seule fois. Au lieu de cela, vous pouvez répartir les coûts sur une période plus longue en remboursant le prêt par des mensualités. Cela peut faciliter la gestion de votre budget et vous permettre de mieux planifier vos dépenses.

3. Taux d’intérêt compétitifs : Les taux d’intérêt des prêts auto peuvent être très compétitifs, surtout si vous avez un bon historique de crédit. Les prêteurs sont souvent disposés à offrir des conditions favorables pour attirer les emprunteurs. Un taux d’intérêt bas peut vous faire économiser de l’argent à long terme, en réduisant les coûts d’intérêt sur la durée du prêt.

4. Amélioration de votre historique de crédit : Un crédit auto peut être une excellente occasion d’améliorer votre historique de crédit. En remboursant régulièrement les mensualités de votre prêt, vous démontrez votre capacité à gérer vos dettes de manière responsable. Cela peut avoir un impact positif sur votre score de crédit, ce qui peut vous aider à obtenir de meilleures conditions de prêt à l’avenir.

5. Options de financement flexibles : Les prêteurs proposent généralement une gamme d’options de financement pour répondre aux besoins des emprunteurs. Vous pouvez choisir la durée du prêt qui convient le mieux à votre situation financière, que ce soit sur une courte période pour un remboursement rapide ou sur une période plus longue pour des mensualités plus abordables. De plus, certains prêteurs offrent même la possibilité de reporter temporairement les paiements en cas de difficultés financières.

6. Possibilité de négociation : Lorsque vous optez pour un crédit auto, vous avez la possibilité de négocier le prix de la voiture avec le vendeur. En étant prêt à payer comptant grâce au crédit auto, vous pouvez souvent obtenir une réduction supplémentaire sur le prix d’achat. Cela peut vous faire économiser de l’argent et rendre votre achat encore plus avantageux.

Un crédit auto présente de nombreux avantages pour les acheteurs de voitures. Il offre une solution pratique pour financer l’achat d’une auto et permet une meilleure gestion des coûts. Il permet d’être propriétaire du véhicule dès la signature du contrat de vente, ce qui représente un gros avantage en comparaison de la LOA et, de plus, il peut contribuer à l’amélioration de votre historique de crédit et vous donner accès à des taux d’intérêt compétitifs. Toutefois, il est important de faire preuve de prudence et de comparer les offres de prêt disponibles pour trouver celle qui convient le mieux à vos besoins et à votre situation financière.

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La Mercedes 230 SL Pagode fête ses 60 ans

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L’histoire de l’automobile est parsemée de modèles légendaires qui ont captivé l’imagination des passionnés de voitures à travers les décennies. Parmi ces modèles emblématiques se trouve la Mercedes 230 SL Pagode, une voiture qui a laissé une empreinte indélébile dans le monde de l’automobile. Introduite en 1963, la 230 SL Pagode a immédiatement conquis les cœurs avec son design élégant, ses performances impressionnantes et son raffinement incomparable. Elle fête ses 60 ans cette année.

Mercedes 230 SL Pagode modèle 1964 de couleur rouge

Mercedes 230 SL Pagode modèle 1964. Crédit photo : Lothar Spurzem©-Wikimedia

Mercedes 230 SL Pagode : des proportions parfaites

Succédant aux deux premières SL de légende de la marque à l’étoile (300 SL et 190 SL), la 230 SL Pagode a été présentée pour la première fois au salon de l’automobile de Genève, le 14 mars 1963, pour être commercialisée quelques semaines plus tard, la même année. Parfaitement proportionnée avec 4,28 mètres de longueur pour 1,76 mètre de large et 1,29 mètre de hauteur, l’auto n’était ni trop longue ni trop large. Sur la balance, elle accusait un poids de 1 295 kg et était capable d’atteindre les 200 km/h, muée par un moteur 6 cylindres en ligne de 2 306 cm3 qui développait 150 chevaux.

La première voiture de sport à châssis de sécurité

La Mercedes 230 SL Pagode a été conçue pour succéder à la légendaire 300 SL, qui était réputée pour son design avant-gardiste et sa performance exceptionnelle. La 230 SL était destinée à être une voiture plus abordable et pratique, tout en conservant les caractéristiques qui ont fait le succès de son prédécesseur. Après les rondeurs des années 50, la 230 SL inaugurait une nouvelle ère, celle des lignes plus modernes et plus strictes, avec un toit rigide en option surplombant des piliers étroits.

Dès le mois d’août 1963, la 230 SL Pagode s’imposait sur le rallye Spa-Sofia-Liège, pilotée par Eugen Böhringer qui avala les 5 500 km en 90 heures. Signe d’une excellente fiabilité.

Elle fût également la première voiture de sport au monde à être équipée d’un châssis sécurisé, composé de zones de déformation avant et arrière et d’un habitacle rigide.

Mercedes 230 SL Pagode modèle 1963 couleur bordeaux

Mercedes 230 SL Pagode modèle 1963. Crédit photo : Mercedes©

Pourquoi ce nom de “Pagode” ?

Le design de la 230 SL Pagode était révolutionnaire pour son époque. Son surnom « Pagode » était dû à la forme unique de son toit rigide, qui ressemblait aux toits des temples asiatiques. Ce toit était amovible, permettant aux conducteurs de profiter des joies de la conduite en plein air lorsqu’ils le souhaitaient. La 230 SL était également dotée de lignes fluides et d’une carrosserie élégante, qui lui conféraient une présence indéniable sur la route.

Une vitesse de 200 km/h

Sous le capot, la Mercedes 230 SL Pagode était équipée d’un moteur à six cylindres en ligne de 2,3 litres, capable de produire 150 chevaux. Associé à une transmission manuelle à quatre vitesses (ou boîte automatique en option), le moteur permettait à la voiture d’atteindre des vitesses impressionnantes pour l’époque : 200 km/h. La 230 SL était également dotée d’une suspension indépendante aux quatre roues, ce qui améliorait la tenue de route et offrait une conduite plus confortable.

Mercedes 230 SL Pagode modèle 1963 de couleur bordeaux

Mercedes 230 SL Pagode modèle 1963 : une ligne simple et diablement réussie. Crédit photo : Mercedes©

Le SL entre dans l’ère du confort

En plus de ses performances, la Mercedes 230 SL Pagode se démarquait également par son intérieur luxueux et sophistiqué. L’habitacle était fini avec des matériaux de haute qualité, tels que le cuir et le bois précieux, créant une ambiance raffinée et élégante. La voiture était également équipée de nombreuses caractéristiques innovantes pour l’époque, telles que des vitres électriques, un système de chauffage et une radio AM/FM.

La popularité de la Mercedes 230 SL Pagode a été immédiate, avec de nombreux amateurs de voitures de sport tombant sous le charme de sa beauté intemporelle et de ses performances impressionnantes. Au fil des années, la voiture a été améliorée et modifiée, avec l’introduction de versions plus puissantes et de nouvelles fonctionnalités. En 1967, la 230 SL a été remplacée par la 250 SL (avec plus de couple et un système de freinage amélioré), puis par la 280 SL en 1968 (équipée d’un moteur 2,8 litres d’une puissance de 170 chevaux), qui a continué à perpétuer l’héritage de la Pagode.

Mercedes 230 SL Pagode modèle de 1963 photo en noir et blanc

Un look intemporel. Crédit photo : Mercedes©

Mercedes 230 SL “Pagode” : dessinée par un Français

Entre 1963 et 1967, sa dernière année de production, la 230 SL s’est vendue à 19 831 unités (48 912 exemplaires pour les trois modèles Pagode). Son design fabuleux est l’œuvre d’un Français ; le designer Paul Bracq, qui avait également travaillé pour Citroën, Bmw et Peugeot. Un coup de crayon qui s’est rapidement transformé en coup de génie.

Aujourd’hui, la Mercedes 230 SL Pagode est devenue un modèle très recherché par les collectionneurs et les amateurs de voitures classiques. Son design intemporel et son statut d’icône automobile en font un symbole de l’élégance et du prestige. Les modèles bien entretenus et en bon état peuvent atteindre des prix élevés (voir plus bas) sur le marché des voitures de collection.

L’histoire de la Mercedes 230 SL Pagode est celle d’une voiture qui a réussi à capturer l’imagination des passionnés d’automobiles du monde entier. Avec son design élégant, ses performances impressionnantes et son raffinement incomparable, la 230 SL a laissé une marque indélébile dans l’histoire de l’automobile. Aujourd’hui, elle continue à susciter l’admiration et le respect des amateurs de voitures classiques, témoignant de l’ingénierie de pointe et du savoir-faire exceptionnel de Mercedes-Benz.

Mercedes 230 SL Pagode de 1963 couleur marron clair

Mercedes 230 SL Pagode modèle de 1963. Crédit photo : Mercedes©

Quel coût en occasion ?

Compte-tenu de sa ligne, de ses qualités routières, de son habitat luxueux et de la demande qui existe sur cette auto, la Mercedes 230 SL Pagode se vend chère. En état “sortie de grange”, un modèle s’est vu adjugé à 80 000 euros l’année dernière. Le prix moyen pour vous procurer ce véhicule précieux se situe entre 60 000 et 140 000 euros en fonction de l’année et de l’état.

Crédit photo : Mercedes©/Lothar Spurzem-Wikimedia©
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Roman : “La mécano de la Jamais Contente” par Jérôme Hallier

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“La mécano de la Jamais Contente” vient de sortir en librairie. Écrit par Jérôme Hallier (auteur de deux autres romans : “La geisha et le joueur de banjo” et “Briller pour les vivants”), ce nouvel ouvrage nous rappelle que les voitures électriques n’ont rien de contemporain et qu’à la fin du 19ème siècle, elles avaient même le vent en poupe. Pensez qu’en 1900, un tiers des voitures que l’on croisait sur les routes étaient électriques ! Mais “La mécano de la Jamais Contente” est bien plus qu’un livre historique. C’est d’abord une histoire de rivalité, de passion, de respect, d’amour et de pardon. Autant d’aspects qui font de ce roman une lecture qui plaira aussi bien aux érudits qu’aux non-initiés. Nous l’avons dévoré.

Les débuts de la voiture électrique

Jérôme Hallier revient en librairie avec un nouveau roman au titre évocateur de “La mécano de la Jamais Contente”, pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’automobile. Pour les autres, rappelons que la “Jamais Contente” était une voiture électrique conçue à la fin du 19ème siècle par l’ingénieur et pilote belge Camille Jenatzy. Une voiture ? Une fusée pourrions-nous dire, tant la forme de cet étrange véhicule ressemblait à un obus sur roues. L’action se déroule entre juillet 1898 et juillet 1899, dans un Paris devenu Haussmannien sous le Second Empire.

À cette époque, les rues de la capitale sont traversées essentiellement par des fiacres et croiser une automobile est chose rare (le parc automobile compte un peu moins de 1 500 véhicules pour la France entière). Mais la voiture est l’avenir et pour certains, elle doit être électrique. “Comme vous le savez, sur les longues distances, les véhicules électriques ne peuvent pas lutter face au pétrole et à la vapeur, à cause de leur faible autonomie. Mais l’électricité est propre, silencieuse et inodore ; on est loin de la fumée, du boucan et de la puanteur de ses rivales. La ville, où les trajets sont courts, est promise à l’électricité, j’en suis certain.” Ces mots, prononcés par Charles Jeantaud (constructeur auto spécialisé dans les moteurs électriques à la fin du 19ème siècle) en page 18 du nouveau roman de Jérôme Hallier claquent comme une tirade écologiste contemporaine.

Camille Jenatzy au Grand Prix de l’Automobile Club de France le 7 juillet 1908, au volant d’une voiture Mors. Crédit photo : Collection Jules Beau©-DR-Wikimedia

La rivalité de 2 pilotes

Face à Jeantaud, un autre concepteur de voitures électriques fait parler de lui : Camille Jenatzy. Ingénieur, mais également pilote, ce dernier conçoit et conduit ses autos. Ainsi, entre 1898 et 1899, il n’aura de cesse de rivaliser avec le pilote de Jeantaud ; le Comte Gaston de Chasseloup-Laubat, pilote de voitures de courses français, pour battre le record de vitesse à bord d’une voiture électrique. “La mécano de la Jamais Contente” relate cette période historique dans un ouvrage de 200 pages dévorées pour ma part en un week-end seulement. Parce que le rythme du livre, son style et son époque ont englouti l’amateur d’automobile vintage que je suis dans une histoire passionnante et enveloppante qui vous immerge totalement.

Tuée dans l’œuf en 1908 par l’arrivée de la célèbre Ford T, une meilleure autonomie des moteurs thermiques, un prix plus accessible et les progrès du moteur à explosion, la voiture électrique s’est effacée définitivement durant un siècle complet. Mais alors qu’elles n’étaient que 102 en France, en 2010, on en compte aujourd’hui 1 200 000 sur le territoire (Source : Avere France). Une sacrée revanche qui prouve que tout compte fait, Charles Jentaud avait raison. Un visionnaire arrivé trop tôt, comme Jenatzy, dont vous découvrirez l’histoire en lisant l’ouvrage électrisant et absorbant de Jérôme Hallier.

Le Comte Gaston de Chasseloup-Laubat aux commandes de la Duc électrique profilée. Le 4 mars 1899. Source image : “La Vie au Grand Air” du 11 mars 1899 – couverture du magazine.

À l’instar de la rivalité Nikki Lauda et James Hunt parfaitement retranscrite dans le film “Rush” de Ron Howard, sorti en 213, la rivalité Jenatzy-Chasseloup de Jérôme Hallier est faite de respect mutuel, certainement d’amitié et d’une forte dose de compétition. Ajoutez à cela une dose d’amour, de passion et de pardon, vous aurez une idée juste du contenu de “La mécano de la Jamais Contente”.

“La mécano de la Jamais Contente”
Roman de Jérôme Hallier
Éditions Flammarion
Prix : 20,50 euros
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