La chanson du jour : "Rebel Yell" par Billy Idol

La chanson du jour revient au chanteur britannique Billy Idol. « Rebel Yell » puisque c’est d’elle qu’il s’agit est tirée de l’album éponyme sorti le 10 novembre 1983. Elle nous rappelle que, dans une époque gangrénée par le panurgisme et la crise, il est bon parfois, de crier .

L’album « Rebel Yel » est sorti en 1983.

Une gueule & un look

« Rebel Yell » : le cri du rebelle en français, n’a rien de politique ou de profondément engagé, mais c’est un morceau qui sonne comme un hurlement et qui fait du bien. Derrière le micro et à la guitare : Billy Idol, le rocker peroxydé et ex-punk assagi. Un look, une gueule, une voix et une bouche de gueulard dont la grimace a marqué toutes celles qui craquent pour ce beau gosse d’outre-Manche.

Fainéant

Né le 30 novembre 1955, Billy Idol accuse aujourd’hui 62 ans. Un sexagénaire sexy qui après avoir disparu des écrans radars est revenu en 2014, avec la sortie d’un nouveau LP : « Kings & Queens of the underground ». Après un premier groupe formé au lycée : « The Rockettes », un de ses enseignants lui trouve un surnom qui semble coller parfaitement à l’attitude du jeune William Michael Albert Broad : « Idle » qui se prononce « ail-deul » et signifie : fainéant.

Des origines punk

Un nom de scène fût trouvé, il sera complété par le prénom court; Billy, et collera à merveille au look de rebelle terminé par une vraie gueule et une coiffure courte d’un blond peroxydé qui rappelle les origines underground et punk du chanteur.

Le punk n’est plus à la mode

Après avoir rejoint le « Bromley Contingent » (mouvement punk fan des Sex Pistols), le jeune Billy fonde le groupe Generation-X (ex-Chelsea) avec son bassiste Tony James. La formation donne beaucoup de dates et commence à séduire un public assez large, s’éloignant du mouvement punk. Trois albums paraîtront, mais l’échec du 3e opus (« Kiss me deadly » en 1981) décide Billy Idol à abandonner le groupe. Le Punk n’est plus à la mode, Il décide alors de tenter sa chance aux Etats-Unis en se tournant davantage vers le Rock.

Il entame une carrière solo et rencontre Bill Aucoin, alors producteur du groupe KISS, avec qui il travaille avant de croiser la route de Steve Stevens, guitariste qui aidera à son envolée américaine.
Après « Don’t Stop » (album 4 titres) sorti en 1981, « Billy Idol » en 1982, arrive le 3e album solo de Billy Idol : « Rebel Yell ». Le groupe est alors constitué de Billy Idol au chant et à la guitare, de Steve Stevens aux guitares/claviers/basse, de Judi Dozier aux claviers, de Steve Webster à la basse et de Thommy Price à la batterie.

REBEL YELL – 1983

1. “Rebel Yell” (Billy Idol, Steve Stevens) – 4:45
2. “Daytime Drama” (Idol, Stevens) – 4:02
3. “Eyes Without A Face” (Idol, Stevens) – 4:58
4. “Blue Highway” (Idol, Stevens) – 5:05
5. “Flesh for Fantasy” (Idol, Stevens) – 4:37
6. “Catch My Fall” (Idol) – 3:57
7. “Crank Call” (Idol, Stevens) – 3:56
8. “(Do Not) Stand in the Shadows” (Idol, Stevens) – 3:10
9. “The Dead Next Door” (Idol, Stevens) – 3:45

Plus de 2 millions d’albums vendus

Le disque rencontre un succès phénoménal, avec plus de 2 millions d’exemplaires écoulés et apporte une notoriété internationale au chanteur. Les deux albums qui suivront seront eux aussi des succès. L’année 1990 marque une année de transition pour Billy Idol, qui reste cloué pendant 6 mois sur un lit d’hôpital à cause d’un accident de moto.

Un rôle dans Terminator qui lui passe sous le nez

Un accident qui lui fera passer un rôle sous le nez : celui du célèbre T-1000 de Terminator 2. James Cameron avait écrit dit-on le rôle spécialement pour lui, il sera attribué à Robert Patrick.

Une reprise difficile, un album « Cyberpunk » qui fait un bide, des problèmes de drogue (il a quand même faillit y passer en 1994), quelques « Best Of » puis le retour attendu en 2014 avec un album léché et bien produit : « Kings & Queens of the Underground ».

2015 a été l’année du retour pour Billy Idol avec son nouvel opus sorti le 21 octobre 2014.

Article mis à jour le 18 février 2018.

Philippe Pillon

Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.

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