Volkswagen écope d'une nouvelle amende de 800 millions d'euros pour le trucage des émissions diesel

Cette nouvelle amende concerne l’utilisation du logiciel truqueur au sein des modèles de la marque Audi, faisant partie du groupe Volkswagen.

D’abord dévoilée en 2015, l’utilisation – au sein du groupe Volkswagen – de logiciels falsifiant les résultats des tests d’émissions de particules nocives de moteurs diesel avait fait scandale avant de déclencher une vague de contrôles auprès de nombreux constructeurs automobiles. Une affaire qui coûte cher au groupe allemand puisque l’action accuse une baisse de -11% sur l’année et la polémique aura coûté plusieurs milliards, réduisant d’autant les résultats d’exploitation.

Volkswagen a communiqué son accord avec l’amende infligée et ne compte donc pas faire appel de la décision judiciaire. En plus de cette pénalité conséquente, le groupe devra également rembourser 795 millions d’euros, une somme à hauteur des bénéfices estimés réalisés sur les modèles équipés de ces logiciels de triche. Cela concerne à peu près 11 millions de véhicules employant les moteurs trois, quatre-cylindres et V6 du groupe équipant les modèles Audi, Volkswagen, mais également Porsche.

La Golf GTI, un des 32 modèles concernés par la fraude

Le « dieselgate » aura donc eu raison des motorisations diesel puisque celles-ci ne cessent d’être de plus en plus boudées par les automobilistes. De plus, un grand nombre de villes européennes étudient l’interdiction des véhicules diesel afin d’éviter les nombreuses particules nocives rejetées par ces moteurs. L’essence a de nouveau le vent en poupe et l’écart de prix à la pompe n’est plus si conséquent, la faute à une taxation toujours supérieure sur le gasoil. Ce qui est moins connu en revanche, c’est que cette mode récente des petits moteurs essence à injection directe et turbo (afin d’éviter un trop lourd malus d’écotaxe) n’est pas forcément meilleure pour l’environnement avec des rejets de particules fines assez élevés et une consommation de carburant qui s’envole rapidement…

Philippe Pillon

Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.

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